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    Pourquoi financer l’écriture de la Saison 2 ?

    Parce qu’une écriture de qualité demande beaucoup de temps, vraiment beaucoup de temps.
    Parce que l’écriture n’est pas mon travail principal, c’est une grande passion qui ne me permet pas pour autant de vivre à elle toute seule : mon travail principal c’est agriculteur, à temps plein.
    Parce que conjuguer mon travail et ma passion, tout en essayant d’avoir une vie sociale est un castet.
    Parce que je ne peux pas indéfiniment prendre sur mes soirées, mes nuits, mes weekends, mes vacances pour écrire.
    Parce que j'ai besoin de dégager du temps pour le consacrer à l’écriture ; et pour ce faire, je vais devoir embaucher un collaborateur à temps partiel, que je vais devoir rémunérer.
    Parce que, après plus de deux années de contribution, certains tipeurs de la première heure, que je remercie du plus profond de mon cœur, ont dû mettre fin à leur soutien.
    Parce que le financement du projet Jérém&Nico est aujourd’hui au plus bas (capture d'écran du 10/09/2018).

     

     

    06 Nouvelle révision Rue de la Colombette (mai 2001).

     

    Le lendemain, mercredi, je suis censé réviser chez moi. Et certainement pas passer la journée à me branler en repensant à Jérémie. Pourtant, c’est bien ce qui se produit.

    Il me faudra attendre le jeudi pour le revoir en cours. Mot d'ordre : me faire discret, éviter de le regarder, éviter de m’enfoncer davantage, essayer de me faire oublier, me faire remarquer pour mon indifférence ; et aussi, par la même occasion, éviter de me faire du mal.

    Mais comment faire pour ne pas mater un mec pareil ? Mais putain, il n'a qu'à pas être si mignon ! Et en plus il y met les formes : encore un t-shirt noir, col en V cette fois, plutôt échancré, donnant envie de plonger le regard et le nez dans les profondeurs de sa peau mate.

    Et pour m'achever, voilà que la veille il a trouvé le temps d'aller chez le coiffeur : ses cheveux bruns et fournis sont plus courts, surtout sur les côtés et derrière la nuque, plus longs sur le haut, fixés au gel, tout ce que j'aime chez un mec.

    Résister à la tentation de le mater est une véritable torture. Pourtant, je décide de me faire violence et de me concentrer sur les cours.

    Ce n’est qu'en fin d'après-midi que mes angoisses finissent par se dissiper. Mon cœur se met à battre à mille à l’heure, lorsque je vois Jérémie s'approcher de moi pour me lancer discrètement, un petit sourire canaille au coin des lèvres :

    « Viens réviser dans 15 minutes ».

    A cet instant, je suis le mec le plus heureux de la terre.

    Le bogoss vient de me proposer des « révisions », mais je sais pertinemment qu’il ne sera pas questions de révisions de maths, mais de « géographie » : car il s'agira pour moi de réviser la géographie du physique, de la sexualité et du plaisir d'un jeune homme au charme ravageur.

    Dix minutes après je suis devant la porte de son appart. Je n'ai pas tapé deux coups que le battant s'ouvre, laissant apparaître le bel apollon dans toute sa splendeur.

    Le bogoss referme la porte derrière moi et, sans transition, d’un geste rapide et assuré, il ôte son t-shirt noir, il le balance dans un coin, dévoilant ainsi son torse magnifique : non, aujourd’hui non plus, il ne va pas du tout être questions de maths…

    Qu’est-ce que ça lui allait bien ce t-shirt noir, comme un gant ! Et putain comment ça lui va encore mieux, cette nouvelle tenue, ce torse nu dépassant d’un beau jeans ; et à la lisière entre les deux, le haut d’un élastique blanc avec de grosses lettres bleues.

    Décidément, tout lui va, et tout particulièrement la nudité. Sa peau n’est toujours pas rasée, et une pilosité de bobrun assez fournie commence à se dévoiler petit à petit sur les pecs. Si jeune, et déjà du poil de mâle, putain de bombasse ! Si seulement il pouvait laisser pousser !

    En attendant, je suis aveuglé par le désir.

    « Viens me sucer ! » il me lance, la ceinture et le premier bouton de son jeans déjà défaits, laissant entrevoir un bout de son boxer bleu.

    Une étincelle lubrique dans son regard m'autorise à imaginer que le bobrun a envie, encore plus que lors de la première révision, d'un moment bien chaud, animale, puissant, sans tabous ; je me dis qu’après avoir exploré, lors de ses nombreuses aventures, pas mal de facettes de la sexualité hétéro, le bogoss regarde désormais vers d'autres horizons de plaisir.

    Peut-être qu’il ne cherche ni plus ni moins qu'une bouche et un cul à baiser, disponible à la demande, un soumis ne sachant rien lui refuser d'un plaisir qu'il veut totalement débridé. Dans ce cas, je suis le mec qu’il lui faut.

    Une seconde plus tard je me retrouve à genoux devant le bomâle : mes mains s’appliquent pour descendre lentement son jeans et son boxer et pour dévoiler ce manche chaud, bien tendu, que j’avale sans tarder, comme une évidence ; mes mains s’accrochent à ses jambes musclées pour donner plus d’élan à ma fellation.

    « Putain… »  je l'entends gronder, « putain de bouche à pipes... vas-y, avale-la bien... ».

    Mes narines sont envoutées par ce mélange de gel douche, de déo et d'odeur de sexe masculin ; la douceur et la tiédeur de sa peau me font tourner la tête ; ses mots et ses grognements de plaisir m’envoient en orbite.

    Ses mains posées sur mes épaules, son bassin assène désormais de grands coups de queue dans ma bouche. C’est un mouvement assez brutal, cadencé par sa respiration bruyante, évoluant au rythme de la montée de son plaisir. Je sais qu'il a envie de jouir dans ma bouche, et qu’il veut que j’avale sa semence. Et je ne vais certainement pas me faire prier pour cela.

    Mais avant, j’ai envie de lui faire vraiment plaisir : je lève les bras, j’envoie mes doigts lui titiller les tétons. Je l’entends frissonner, façon de rendre hommage à mes talents…

    « Putain, putain, t'es vraiment une bonne salope, tu aimes la queue, tu aimes ça, hein ? Vas-y, lèche-moi les couilles... ».

    Ses mots m’excitent de plus en plus, je sens mon esprit dériver dans une profonde ivresse. Je m'exécute avec grand bonheur, tout en continuant à le branler. Il aime ça…

    Jusqu’à ce que, avec un geste soudain, rapide et puissant, le bobrun ne fourre à nouveau sa bite bien au fond de ma gorge ; et là, ce n’est plus l’affaire que de quelques va-et-vient bien envoyés, le bogoss me remplit la bouche de ce liquide chaud et épais que j'avale sans besoin qu'il m'y invite. Insatiable, ma langue s'affaire autour de son gland pour ne rien gâcher de ce nectar parfumé.

    Jérémie remonte son boxer et son jeans et sort en terrasse pour fumer sa cigarette. Jérémie torse nu, en plein soleil, c’est une pure vision de bonheur. J’ai encore envie de lui, trop envie de lui.

    Je m'allonge sur le lit et je le regarde fumer paisiblement, tout en me demandant s’il va y avoir une suite à cette pipe délicieuse, et quelle suite ; je le regarde fumer et je savoure le bonheur de cette deuxième « révision », comme une réponse à plusieurs de mes questionnements.

    Déjà, c’est sûr, il aimé la première « révision » : c’est la raison pour laquelle il y en a eu une deuxième. Une nouvelle perspective semble alors s’ouvrir devant moi : on dit qu’il n’y a pas deux sans trois ; ainsi, cette nouvelle « révision » semblerait annoncer le début d’une série de plaisantes « révisions ».

    Je m’emballe, et je sais qu’il ne faut pas ; je sens que tout ça est fragile, que la « suite » ne tient qu’aux envies de Jérémie et à ma complète obéissance à ses besoins. Je sens que je n’ai pas mon mot à dire ni sur quand si sur comment nos ébats vont avoir lieu, ni même s’ils vont avoir lieu tout court. Je sens que le bobrun a tous les pouvoirs, qu’il mène le jeu, et que je ne maîtrise rien… c’est frustrant et enivrant à la fois, comme sensation !

    Quelques minutes plus tard, le bogoss revient de sa cigarette, il se dessape, il monte sur le lit ; et, sans un mot, il vient se mettre à califourchon sur mon torse. Prenant appui sur ses genoux, il avance le bassin vers mon visage et presse son gland contre mes lèvres.

    Sa queue a tout juste perdu de sa vigueur ; mais voilà que, dès qu’elle retrouve la douceur de ma langue, elle raidit à nouveau, très vite. Ce mec, c’est un bonheur sans égal.

    Je me laisse baiser la bouche, en secondant son envie ; et ce, jusqu’à ce qu’il se retire ; puis, se relevant davantage sur ses genoux, le bogoss avance son bassin pour venir poser ses couilles sur mon nez.

    « Lèche-les ! ».

    J’envoie ma langue titiller ses bourses bien chaudes et odorantes, je m’y attarde, je joue avec, lui procurant un vrai plaisir. C'est indescriptible la sensation de découvrir la géographie érogène du physique d'un beau gosse.

    A force de jouer avec ma langue dans son entrejambe, je finis inexorablement par la laisser dériver vers sa rondelle.

    « Putain t'es une vraie salope, vas-y lèche mon fion... » m’encourage le bogoss.

    Et, ce disant, il se retourne carrément, m’offrant ses fesses et son trou sans vergogne. Il doit vraiment aimer ça…

     « Vas-y, enfonce ta langue bien au fond... ».

    Je suis tellement excité, j’y vais franco, je perds tout contrôle.

    Le bogoss se branle en même temps. Je me branle en même temps.

    Un instant plus tard, je sens son ti trou se contracter violemment, à plusieurs reprises ; j’entends ce grognement typique qui accompagne son orgasme ; et plusieurs jets frappent lourdement ma queue et mes couilles, comme s’ils étaient précisément visés. Et je jouis à mon tour, comme un malade.

    Sa nouvelle cigarette en terrasse dure un peu plus longtemps ; le bogoss en profite pour passer un coup de fil, à un coéquipier certainement, la conversation tourne intégralement autour du match du week-end suivant. Je l’écoute parler rugby, avec des mots techniques dont certains me sont inconnus, mais qu’il maitrise à la perfection ; il y a une assurance, une aisance et une passion dans ses mots qui me donnent des frissons. Très sérieux dans sa conversation, le bogoss dégaine par moments un rire franc et sonore : son interlocuteur doit lui balancer des trucs drôles, et c’est tellement beau de le voir amusé ! Qu’est-ce que ça doit être bon de partager des moments de jeu, d’amitié, de camaraderie, de franche rigolade avec Jérémie !

    Le bogoss raccroche en rigolant : je le vois écraser sa cigarette et je me prends à rêver qu’il puisse revenir vers moi avec un peu de cette bonne humeur…

    Il n’en est rien : Jérémie s’arrête au bord du lit et il me lance, d'un ton froid et autoritaire :

    « Fous toi à poil et allonge-toi sur le ventre… ».

    Putain, il va le refaire ! Je suis aux anges ! J’ai adoré me faire prendre la première fois, je sens que je vais surkiffer de l’avoir à nouveau en moi.

    Me voilà à poil, allongé sur le lit. Je sens sa queue glisser entre mes fesses, son gland titiller ma rondelle.

    « T'as envie que je te pète le cul, n'est-ce pas ma salope ?! Vas-y dis-le ! » je l’entends alors me balancer.

    « Oui, s'il te plaît, défonce-moi le cul avec ta queue d’acier… ».

    « T’es vraiment une chienne en chaleur… ».

    Et, ce disant, le bogoss attrape la boite de capotes sur la table de chevet, il en sort une ; je l’entends déchirer l’emballage, j’entends le bruit du caoutchouc qui prends place sur son manche tendu.

    Je l’entends cracher, et j’entends une bonne perle de salive atterrir pile sur ma rondelle ; un instant plus tard, ses mains empoignent mes fesses, les écartent.

    Et là, comme si mon corps était désormais préparé à l’union avec le sien, dès que son gland se présente à l’entrée de mon ti trou, je sens très rapidement mes muscles céder, mes chairs s’écarter pour laisser venir en moi la queue de Jérémie, la laisser glisser jusqu'à la garde.

    La douleur lancinante de la première pénétration a laissé place à une intense sensation de chaleur, de plaisir ; ma queue coincée entre la couette et mon corps est tendue comme jamais, mes tétons sont surexcités, ma peau tout entière est brûlante d’excitation.

    Le bogoss s'arrête bien au fond de moi, savourant le contact serré et chaud de mon ti trou autour de son sexe.

    « Ca passe mieux que la première fois, hein ? » fait-il tout près de mon oreille, après s’être allongé sur moi de tout son poids.

    « Ah oui… ».

    « Je t’ai bien dépucelé, hein ? ».

    « Je ne pouvais pas rêver mieux… ».

    « Tu la sens bien là, hein ? »

    « Ah, oui, je la sens bien, j’adore… ».

    « Tu as envie que je te baise... » il lance, dans la voix une arrogance que je trouve extrêmement excitante.

    « Oui, oui, s'il te plaît, défonce-moi... » je capitule. Je commence à m’offrir à lui par la parole.

    Et là, le bogoss commence me limer : à se faire plaisir et, de ce fait, à me faire plaisir.

    J’aimerais tellement pouvoir le regarder en train de me baiser, voir les mouvements de son corps, de ses muscles, ses attitudes de mâle en rut, l’expression du plaisir s’afficher sur son beau visage.

    Mais le fait de ne pas pouvoir le mater a aussi ses avantages : la vue étant entravée, tout passe par les autres sens.

    Mes narines aspirent goulument le parfum de sa peau ; mes hanches, mes épaules, reçoivent la prise puissante, la domination de ses mains ; mes oreilles entendent ses mots crus ; mes fesses et mon petit trou reçoivent les assauts de ses cuisses et de sa queue.

    Oui, j’aimerais mater directement ce mec en train de me baiser : pourtant, à bien regarder, cette privation participe elle aussi à mon excitation. Et puis, je me dis que si cette fois-ci encore je me laisse faire dans cette position, la prochaine fois il aura peut-être envie d’essayer l’autre.

    Car, oui, il y aura une prochaine fois : il prend trop son pied pour que ce ne soit pas le cas, c’est juste impossible qu’il n’y ait pas une prochaine fois !

    Le bobrun me pilonne pendant de longues minutes avec une cadence infernale, sa musculature puissante lui permettant une endurance spectaculaire.

    Lorsqu’il s'arrête, bien au fond de moi, il me balance :

    « Dis-moi de quoi tu as envie, espèce de chienne en chaleur ! ».

    Jolie réplique à laquelle je réponds :

    « J'ai envie que tu me défonces comme je le mérite… ».

    Ce mec me rend vraiment dingue.

    « T’es vraiment une grosse salope, tu vas prendre cher... » surenchérit le bogoss surexcité.

    « J'ai envie de satisfaire tous tes envies de mec, j'ai envie de te vider les couilles... ».

    Pour toute réponse, ses mains m'attrapent brutalement par les épaules, alors que son bassin augmente encore la cadence de ses va-et-vient. C’est physiquement intense, mais terriblement excitant. A chacun de ses coups de rein, ses couilles frappent lourdement mes fesses ; à chacun de ses coups de bassin, mon corps est percuté si violemment que je me sens glisser vers la tête du lit ; à chacun de ses coups de queue, j’ai l’impression que son gland s’enfonce de plus en plus loin dans mes entrailles.

    « Putain de salope, je vais jouir dans ta chatte en chaleur ! ».

    Le bogoss est en train de se vider les couilles. Et je kiffe ça à mort.

    Epuisé, il s’affale ensuite sur mon dos de tout son poids, sans ses retirer, pour mon plus grand bonheur : j'adore sentir sa queue me posséder encore après l'orgasme, et sentir mon ti trou vibrer d'excitation.

    Comment j’aurais voulu qu’il ne mette pas de capote, comment j’ai envie d’avoir son jus en moi : vraiment, le désir rend fou, il fait perdre le contact avec la réalité.

    Lorsqu’il sort de moi, je me retourne et je le vois enfin, mon beau mâle brun, le torse dégoulinant de sueur, la respiration encore haletante, la queue toujours raide.

    C’est là que je suis rappelé brusquement à la réalité.

    « Mince alors… » je l’entends lâcher, le regard sur sa queue.

    « Qu’est-ce qui se passe ? » je m’entends lui demander, alors que j’ai immédiatement compris ce qui vient de se passer.

    « La capote a pété… ».

    Un instant plus tôt j’avais envie d’avoir sa semence en moi ; mais là, à cet instant précis, je sens une immense inquiétude s’emparer de moi. Mille doutes et questions se mettent à fuser dans ma tête – au sujet des MST, de comment assumer cette nouvelle soumission à sa virilité – et je commence à flipper grave.

    Est-ce que Jérém se protège toujours ? Du moment que la nana prend la pilule, peut-être pas. Les mecs n’aiment pas la capote. Et alors, de mec en nana et de nana en mec, le risque se propage.

    Et puis, non, finalement je n’étais pas vraiment prêt à me laisser jouir dans le cul ; je le croyais, ce n’était pas le cas. Et surtout pas de cette façon « accidentelle ». Je me sens comme « sali ».

    Je suis tellement abasourdi que cela doit se voir sur mon visage : car, à un moment, j’entends le bogoss me lancer :

    « T’inquiètes, j’ai rien… ».

    « T’es sur ? ».

    « De toute façon, tu m’as avalé plusieurs fois… ».

    Il a raison ; mais cela ne me calme pas.

    « T’as peur de quoi, de tomber enceinte ? ».

    Salopard, va !

    Je ne sais pas quoi répondre à cela. Je sens un grand malaise monter en moi, et je ne sais même pas vraiment en identifier les causes. Je suis inquiet, en colère, je me sens trahi, je me sens humilié. Et je ne sais même pas pourquoi. Mon malaise est tel que je n’ai qu’une envie, celle de partir.

    Je cherche mon t-shirt et je le retrouve au milieu du lit. Je l’attrape, je le déplie et je réalise que, visiblement, il s’est trouvé au « mauvais » endroit au « mauvais » moment : plusieurs tâches de jus perlent le tissu, parlent d’une « révision » très chaude.

    J’ai tout juste le temps de me demander comment vais-je repartir avec un t-shirt taché au jus de bogoss ; et là, je vois Jérémie me tendre une chemise blanche :

    « Ça t’évitera de te taper la honte… ».

    Je m’habille et je m’apprête à saisir la poignée de la porte de son studio pour partir, lorsque Jérémie me lance durement :

    « Eh mec… arrête de me mater en cours, sinon ça ne va pas le faire du tout ! ».

    « Ok, je ferai attention » je me morfonds.

    « T'as intérêt ! » il insiste.

    « Salut, à demain... » je tente de me tirer de l’embarras.

    « C'est ça... » ce sera son dernier mot.

    Ce soir-là, dans mon lit, je me branle en reniflant tour à tour sa chemise qui porte l'odeur fraîche et jeune de sa peau et mon t-shirt qui porte, lui, l'odeur intense et délicieux de sa puissance sexuelle.


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    05 Souvenir de Jérémie : octobre 1998 (2 ans avant « première révision »).

     

    C’est le souvenir de la première fois où je me suis retrouvé dans les vestiaires du lycée avec mes nouveaux camarades, la première fois où je me retrouve dans les vestiaires avec lui, la première fois où je l’ai vu torse nu.

    C’est le souvenir très net de son boxer orange et blanc, ce petit bout de coton tendu qui cache sa virilité, pendant qu’il déconne avec les autres camarades, oubliant qu’il est à moitié à poil, la bosse bien saillante, bien en vue ; si scandaleusement à l’aise avec son corps, habitué comme il doit l’être depuis longtemps à la promiscuité des vestiaires de rugby.

    C’est le souvenir de sa main posée à plat sur ses abdos, les caressant inconsciemment, nonchalamment ; le souvenir très précis de sa chaînette qui descend entre ses pecs, de ce petit grain de beauté sexy au creux de son cou, de mon envie brûlante de lui sauter dessus.

    Jérémie n'a même pas 17 ans, rien qu'une année de plus que moi et mes autres camarades, mais il fait tellement plus « mec », tellement plus jeune mâle que tous les autres. Son corps dégage une sensualité exacerbée. « Mister Sexe »…

    Non seulement je le trouve beau sans comparaison possible avec n’importe quel autre mec, mais je le trouve tellement plus viril que les autres camarades.

    Déjà, le fait qu’il ait un an de plus, le place à mes yeux sur une sorte de piédestal (lorsqu’on a 16 ans, un an ça compte) ; son corps de fou et sa beauté m’impressionnent ; son attitude de petit con effronté vis-à-vis de l’autorité, son côté petit branleur, son statut de cancre assumée et presque revendiqué, me fascine ; tout comme je suis fasciné par l’admiration dont il jouit de toute part, grâce notamment à ses exploits au rugby, ainsi qu’à sa façon d’en imposer, ce qui lui confère un statut de « mec qui compte », dans chaque situation, naturellement.

    Oui, que ce soit sa popularité auprès des camarades de classe, des potes du rugby, des nanas, ou bien sa réputation sulfureuse vis-à-vis de ses relations avec ces dernières : tout contribue à me donner de lui une image à part, au-dessus de la mêlée.

    Jérém représente à mes yeux une sorte d’absolu masculin, L’absolu masculin même : et il l’est, il l’est d’une façon désinvolte, effrontée, insolente, troublante, criante, débordante.

    Pourtant, lorsqu’aujourd’hui, 15 ans plus tard, je croise dans la rue des petits mecs avec le même âge que Jérém à ce moment-là, même pas 17 ans, j’ai l’impression que de petits cons hypersexy, à gifler, exhibant fièrement leur corps fait pour l’amour, leur petite gueule à faire jouir d’urgence, leur jeunesse aveuglante et leur sensualité débordante, il y en a plein les rues.

    Le fait est qu’à l’époque, je ne voyais que lui, mon « feel good boy », le garçon qui me faisait sentir bien.

    Et j’en reviens au souvenir de la première fois où je me suis retrouvé dans les vestiaires du lycée avec mes nouveaux camarades, la première fois où je me retrouve dans les vestiaires avec lui, la première fois où je l’ai vu torse nu.

    Et c’est aussi le souvenir de nos regards qui se croisent à un moment, le souvenir de son regard qui soutient le mien : jusqu'à que je cède, que je détourne le mien, honteux, craintif, comme toujours.


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    Parce qu’une écriture de qualité demande beaucoup de temps, vraiment beaucoup de temps.
    Parce que l’écriture n’est pas mon travail principal, c’est une grande passion qui ne me permet pas pour autant de vivre à elle toute seule : mon travail principal c’est agriculteur, à temps plein.

     

     04 Envie de Jérémie pendant les cours (mai 2001).
     

     

    Le lendemain de ce premier après-midi de baise avec le beau Jérémie, je me rends en cours très impatient de le revoir et surtout de tenter de savoir s'il a envie de recommencer.

    Oui, je suis impatient, mais aussi un peu troublé : comment me comporter avec lui après ce qui s’est passé ? Le bogoss a bien précisé que je dois rester discret, que personne ne doit savoir, sous peine de me faire défoncer la gueule.

    Alors, quelle attitude adopter ? Faire comme si de rien n’était ? L’éviter ? Attendre et voir d’abord son comportement à mon égard ?

    Guidé par la profonde naïveté qui est la mienne à cette époque, je me dis que cette bien sympathique « révision » pourrait nous rapprocher, qu’une sorte de complicité pourrait prendre la place de l'indifférence qu'il m'a montrée jusque-là.

    Oui, j’étais un jeune garçon rêveur, dérivant au milieu de son plus beau rêve ; et je songeais les yeux ouverts.

    Dès mon approche au lycée, je balaie de mon regard fébrile l'espace autour de moi, le cœur qui bat à mille à l’heure, impatient de capter sa plastique de fou.

    Je le retrouve à sa place habituelle dans la cour, à côté des scooters, en train de discuter et déconner avec les camarades, en train de fumer une clope, comme d’habitude.

    Le bogoss a l’air tout à fait naturel, comme si rien ne s’était passé hier après-midi.

    Alors que moi, je suis tout chamboulé : j’ai l'impression d'avoir le dessin de ses abdos imprimé sur le front, comme si on pouvait lire sur ma peau ce qui s’est passé la veille ; oui, j’ai l’impression d’avoir l’air d’un mec qui s’est fait divinement dépuceler.

    Un t-shirt noir col rond, parfaitement coupé, nouveau coton fin sculptant le relief de ses pectoraux et dessinant avec une précision redoutable la forme en V de son torse de rugbyman ; un short camouflage, des chaussures de couleur rouge intense, tout comme sa casquette, rouge et estampillée du logo Ferrari : un cheval cabré, certainement un étalon, presque une métaphore de cette puissance sexuelle avec laquelle il m’a retourné, au sens propre comme au sens figuré, lors de notre première « révision ».

    Bref, voilà sa tenue, un ensemble comme toujours très simple mais tellement masculin, redoutablement sexy.

    Mon regard prend un plaisir intense à se balader entre sa chaînette posée sur le coton noir, le petit grain de beauté dans le cou juste au-dessus de la ligne du col du t-shirt, et le tatouage dessiné juste en dessous de la manchette gauche, gravé sur cette peau mate que je sais désormais être d'une douceur à donner des frissons.

    Brun, jeune, musclé, débordant de virilité, un sourire ravageur, Jérémie est vraiment trop trop bandant.

    Le fait est que tout en lui – sa plastique de fou, sa bonne petite gueule, ses attitudes de mec, sa réputation de tombeur de nanas – appelle violemment au sexe. Plus qu’un appel, c’est un cri insupportable. Oui, définitivement, ce mec est né pour faire l’amour.

    Au fil des années, j’ai fini par lui donner un surnom, dans ma tête : « Mr Sexe ». Et maintenant que j’ai gouté à la puissance sexuelle de « Mr Sexe », je n'ai qu'une envie, celle de me mettre à genoux devant lui et de le sucer.

    Je le regarde serrer des mains, faire des bises à ses potes, déconner avec ; je le regarde, assumant parfaitement ce corps de fou, sa petite gueule à faire jouir d'urgence, cette canonitude hors normes, se faufilant le plus naturellement du monde dans l’épais faisceaux des fils invisibles que sont les désirs violents qu'il inspire ; je suis fasciné par sa façon d’évoluer avec nonchalance à travers la dense jungle de regards qui se posent sur lui à chaque pas, qui essaient de le retenir, d’attirer son attention ; et je suis interloqué par sa façon d’être à la fois sensible et imperméable à ces regards : sauf, évidemment, lorsqu’il a choisi où poser son regard de b(r)aise.

    Je n’arrive pas à comprendre comment son attitude peut exprimer à la fois autant de conscience de son charme hors normes, le sentiment assez exceptionnel d’être très souvent, presque toujours, le plus beau mec dans l’horizon proche, et autant d'aisance et de naturel à l'assumer.

    Je sais parfaitement ce que ça fait d’être considéré le mec, le camarade qui ne « compte pas », celui qu’on ne calcule pas, le dernier à être choisi pour former une équipe de foot lors des cours de sport, celui qui a l’air tellement pas dans le coup qu’on ne lui propose même pas le tarpé qui circule dans une soirée ; celui qui est pointé du doigt comme étant pd, tout simplement à cause de sa timidité, de son manque de passion pour les sports et toute autre activité « de mec » ; ou bien parce qu’il n’arrive pas à empêcher son regard de se balader là où « il ne devrait pas ».

    Mais comment un super bogoss vit-il son statut de « mégabombasse », comment il vit sa popularité ? Comment, quand on est un tel canon de mec et qu’on en a, à l’instar de Jérém, pleine et parfaite conscience, comment on vit cela au quotidien, au plus profond de soi-même, comment on vit le fait de voir tant de regards et de désir se poser sur soi ?

    Si je me suis souvent posé ce genre de questions, j’en viendrai plus tard à la conclusion que si un mec comme Jérémie est pleinement conscient de son charme et des désirs qu’il inspire, il n’est pas du tout certain qu’il soupçonne l’existence de ce frisson insoutenable que sa vision provoque dans certains êtres, les plus fins gourmets de la beauté masculine. Est-il conscient des remous insoutenables que sa beauté provoque dans la sensibilité exacerbée de ces esprits passionnés ?

    Comment pourrait-il l’être ? Comment pourrait-il, si au moins une fois dans sa vie il n’a ressenti ce truc déroutant, un désir à en avoir le souffle coupé, un désir total, qui happe l’esprit tout entier, un désir hélas accompagné de l’insupportable certitude de l'inaccessibilité de l’objet de ce désir implacable.

    Est-ce qu’il a un jour senti ce truc déroutant ? Non, je le ne crois pas. Un mec comme lui, n’a qu’à claquer les doigts pour assouvir son désir. Ainsi, le désir ne demeure pas assez longtemps inassouvi en lui pour qu’il puisse ressentir ce que ressent un homo attiré par un hétéro canon qu’il n’aura jamais.

    Se rend-il seulement compte à quel point sa simple présence est à la fois un bonheur sans limites et une brûlure cuisante ?

    « Salut » je lui lance en classe, tout en esquissant un petit sourire.

    « Salut » il me jette froidement, en passant son chemin.

    Bah, me voilà fixé : pour la nouvelle complicité, on repassera. J’ai l’impression que notre petite galipette va plutôt amener une nouvelle froideur entre nous.

    Cinq minutes plus tard, le cours de français démarre.

    Je ne peux décoller les yeux de lui, je n'arrive pas à décrocher mon regard de ce corps magnifique qui m'a donné tant de plaisir la veille.

    Et je n'arrive pas encore à croire que hier après-midi ce beau mâle m'a laissé accéder à sa sexualité, qu’il m'a fait ce cadeau : ma bouche se souvient de la puissance de ses assauts, elle garde le souvenir de la vigueur de ses jets et de son goût de jeune mâle ; mes doigts, ma langue et mes fesses, la sensation jouissive du contact avec l'extrême douceur de sa peau, avec la raideur puissante de son manche ; mon entrejambe vibre encore de l’écho de ses coups de reins.

    Je sens ma queue gonfler dans mon boxer rien qu'en y repensant.

    Assise à côté de lui, voilà Anaïs, sa copine du moment : si elle savait !

    Je la regarde et je me surprends à me demander comment le bogoss lui fait l’amour : est-ce qu’il est aussi macho avec elle qu’avec moi ? Est-ce qu’il la traite de salope ? Est-ce qu’il est aussi directif, aussi dominant ?

    Je la regarde et je l'imagine en train de le sucer, en train de s’offrir à lui, images d’horreur. Je me demande si le bogoss prend avec elle autant de plaisir qu'il semble en avoir pris avec moi : est-ce qu’elle lui offre tout ce dont il a envie, comme je me sens prêt à le faire moi-même ? A l’évidence non, puisqu’il va voir ailleurs…

    Evidemment, le cours de français est le cadet de mes soucis : mille questions fusent dans ma tête et monopolisent mon attention.

    C’était quoi au juste ce qui s'est passé hier ? Rien qu'un coup sans lendemain ? Une curiosité, un « juste pour voir » ?

    Je sais que ce mec est un mec à nanas, et qu’il enchaîne les aventures : d’ailleurs, c’est bien la première fois que je lui connais une copine pendant plusieurs semaines.

    Je me demande si, au moins, j’ai été le premier mec pour lui, tout comme lui il l’a été pour moi. Je me dis qu’un mec comme ça pourrait se taper n’importe qui ; je me souviens avoir entendu que, parfois, dans les vestiaires de rugby, il se passerait des choses entre mecs, des choses dont j’aurai par ailleurs confirmation un peu plus tard cette année-là… mais est ce que Jérémie a déjà essayé le sexe entre garçons ? Il semblait bien à l’aise hier après-midi, très sûr de lui…

    Rien que de le regarder assis à son banc est un pur bonheur : négligemment appuyé au dossier de sa chaise, le buste incliné, les jambes allongées et croisées sous la table, le t-shirt tendu sur son torse parfait, la petite chaîne abandonnée sur le coton noir, ses pecs ondulant au rythme de sa respiration ample et paisible, le regard fixé vers un point indéfini.

    Tout ce qui constitue la beauté du monde à mes yeux à ce moment précis, est là, sous mes yeux : c’est la « poudrière » ; une petite brise rentre par les fenêtres ouvertes et caresse ma peau : c’est l’« étincelle ».

    Et à un moment, ça s’embrase : je sens exploser en moi une excitation qui part de mes tétons caressés par le coton de mon t-shirt, une vibration qui se propage à mon nombril, à mon ventre, à ma queue jusqu'à irradier entre mes fesses là où le souvenir du premier passage de son manche est encore très vif. Mon désir est brûlant, mon envie de lui totale, ma queue dure comme un piquet. J’ai l’impression que ma peau est en feu, que mon visage est en feu : bref, je ressens un besoin viscéral de lui sauter dessus.

    Je suis complètement absorbé dans mes pensées, je dois avoir l’air totalement ailleurs ; et lorsque la prof de français finit par me rappeler à l'ordre, j’ai du mal à redescendre. J’entends quelques ricanements monter du fond de la classe. Je commence à transpirer à grandes gouttes ; heureusement qu’elle s’est limitée à me tirer de mes rêveries, gentiment, avec un brin d’humour ; sans relever, bien qu’elle ait peut-être dû le remarquer, que je n'arrive pas à détacher les yeux du beau Jérémie qui m’accapare bien plus que son cours…

    Le problème c’est que, lorsqu’on regarde quelqu’un fixement, on finit immanquablement par attirer l’attention des gens qui nous entourent, ce qui peut devenir très gênant, aussi bien pour le mateur que par le maté, et créer de sérieux problèmes.

    Mais aussi, lorsqu’on regarde quelqu’un fixement, on finit immanquablement par attirer son attention : c’est ainsi qu’à un moment, je finis par rencontrer son regard de braise.

    C’est inattendu, et presque violent : je suis sidéré de voir dans ses yeux, en lieu et place de son sourire charmeur, un regard bien noir qui ne signifie qu'une seule chose, à savoir, qu'il faut que j'arrête de le mater, et tout de suite !

    Putain que je suis con, je l’ai vexé ; de plus, j’ai l'impression que tout le monde a remarqué mon manège : j’ai envie de disparaître plusieurs mètres sous terre. J’aurai dû me maîtriser, mais c’est plus fort que moi : je crève d'envie, envie de lui, envie de ses envies.

    Pendant la pause, j'ai l'impression qu'il m'évite. Toujours pendant la pause, je le vois rouler un patin à Anaïs. Je me surprends à éprouver un sentiment violent et jamais encore ressenti avec une telle puissance viscérale : la jalousie.

    Mais ce qui me trouble encore plus, c’est le fait de reconnaître dans le regard de cette fille le même désir qui fait vibrer mon corps à la simple vue de Jérémie, la brûlante envie de le sucer et de prendre son manche entre ses cuisses. Je la déteste.

    Cerise sur le gâteau, cet après-midi-là, nous avons Sport. Les exercices d’échauffement, la course, le foot : autant d’occasion de solliciter mes muscles endoloris, de me rappeler ce que j’ai vécu la veille. Autant de malaise, plus encore que d’habitude, à trimballer mon corps mal coordonné, maladroit, à supporter les regards, les quolibets, alors que j’ai l’impression que tout le monde sait, ou devine, ce qui s’est passé hier après-midi.

    Oui, le cours de sport, autant d’occasions pour éviter Jérémie, son regard, sa proximité, alors qu’une attirance inouïe, renforcée par le lien sensuel que cette première révision a tissé entre nous, me ramène à lui sans cesse.

    Le cours de Sport, et son moment le plus redouté : celui des vestiaires, surtout des vestiaires d’« après ».

    Le voir se dessaper, voir son torse exhibé avec nonchalance, chercher la bosse de son boxer : désir violent provoqué par ce corps dont je connais désormais les moindres recoins, les envies, le plaisir.

    Je ne veux pas le regarder, car je suis profondément gêné par son torse dénudé : c’est con, mais j’ai l’impression que les camarades pourraient faire le rapprochement entre le dessin de ses abdos et ce même dessin, imprimé sur mon front.

    J’essaie de ne pas le regarder, mais je ne peux pas ; je le vois disparaître dans les douches, je l’entends se doucher ; et je le vois revenir, une serviette autour de la taille, portée bien basse sur les hanches, à hauteur du pli de l’aine ; tellement basse que son diabolique chemin du bonheur est totalement dévoilé, tellement basse que les premiers poils de son pubis dépassent.

    Non, je ne peux pas, ne pas le regarder, je suis subjugué par ce mec.

    Ma contemplation est tellement insistante, qu’à un moment nos regards finissent à nouveau par se croiser. Le sien est bien noir, et il contraint le mien à se détourner.

    J'ai attendu toute la journée un signe de sa part, en vain. A la fin des cours, je le vois partir avec sa pouffe, je le regarde disparaître dans la rue.

    Le soir, dans mon lit, pendant que je me branle pour trouver le sommeil, je me dis que je n'ai été pour lui qu'une aventure sans suite. Et que de toute manière j'ai tout gâché avec mon comportement, mes regards qui ont fini par l’agacer.


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  •  Jérém&Nico Financement Tipeee en bref de la Saison 2 

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    Merci de lire cet article, cela ne t'engage à rien.

     

    03 Souvenir de Jérém : 3 septembre 1998, là où tout a commencé (3 ans avant « première révision »).


    C’est le premier jour du lycée : je ne le sais pas encore, mais cette journée va me marquer à tout jamais.
    Mais ce qui m’a d’abord marqué ce jour-là, c’est le t-shirt jaune vif que je portais, que maman m’avait obligé à porter : un t-shirt informe, de trois tailles trop grand par rapport à mon physique de crevette de l’époque.
    Je n’aimais pas ce t-shirt, pas du tout. Et, surtout, je ne voulais pas le porter pour mon premier jour de lycée : je me doutais que la première impression que je donnerais dans cette nouvelle communauté contribuerait de façon assez définitive à façonner mon image et mon statut, une image et un statut que je me traînerais pendant trois années. Je ne voulais surtout pas qu’on commence à se moquer de moi dès le premier jour, je ne voulais pas revivre ce que j’avais vécu au collège.
    Hélas, maman n’avait pas voulu entendre raison.
    Ainsi, c’est avec un peu d’appréhension, le regard un peu perdu, comme un lionceau qui foule pour la première fois la poussière de la savane, méfiant, sur ses gardes, que je m’approche de l’établissement dans lequel je vais passer les trois prochaines années de ma vie.
    A cet instant précis, à l’approche de mes 16 ans, je ne sais pas encore qu’un compte à rebours est en marche dans mon destin et qu’il est très très très proche du point zéro : dans une poignée de secondes, une rencontre va complètement bouleverser ma vie.
    Lorsque je rentre dans la cour du lycée, je laisse instinctivement mon regard balayer ce grand espace inconnu.
    C’est là que je le remarque, instantanément : brun, peau mate, un t-shirt noir qui lui va comme un gant sur un torse déjà prometteur malgré son très jeune âge, une chaînette négligemment posée sur le coton noir, un jeans bien coupé, des baskets de marque ; et une casquette, noire elle aussi, posée à l'envers sur ses cheveux bruns.
    Le bogoss est là, au beau milieu de cet espace ouvert, en train de discuter et de déconner avec d'autres garçons ; et sur son beau visage il y a ce sourire, ce sourire de dingue qui semble illuminer non seulement toute la cour du lycée, mais la vie toute entière, ma vie toute entière.
    Je bogue, je suis tétanisé : ça fait depuis un certain temps déjà que j’ai compris que je ne suis pas vraiment attiré par les filles ; ça fait un certain temps déjà que certains mecs me font vibrer, c’était le cas à mon ancien collège, c’est souvent le cas dans la rue, ou bien à la télé ou au cinéma (qu’est ce que je kiffe, à cette époque, en 2001, Colin Farrel, Mark Whalhberg, Matt Dillon, Josh Harnett, ou encore Ben Affleck, ainsi que son pote Matt Damon) ; oui, ça fait un certain temps que je tente de percer le mystère fascinant de la beauté masculine, sans pourtant arriver à me dire que je suis gay : mais jamais encore de ma vie je n'ai vu un garçon aussi beau.
    Dès l’instant où mon regard s’est posé sur ce mec, tout a disparu autour de moi. La cour du lycée s’est vidée d'un coup, le bruit des conversations a été remplacé par un silence total dans lequel je n'entendais plus que les battements de mon cœur et ma respiration saccadée. Tout semblait se dérouler au ralenti, le temps d’une seconde, infinie.
    A cet instant précis, je ne vois que lui. Car ce mec, pourtant si jeune, dégage une sexytude ravageuse : chaque seconde passée à le regarder, c’est un coup de poing dans le ventre, une gifle dans la gueule, un truc de fou.
    J'ai dû rester planté un long moment à le mater, la gorge nouée, la respiration bloquée, mes jambes incapables de faire le moindre pas, mon cerveau inapte à considérer quoi que ce soit en dehors de l’attraction débordante que je ressentais pour ce garçon, du désir de tout connaître de sa vie, de savoir qui il était, comment il s'appelait, dans quelle classe pouvait-il bien être, qui étaient ses potes, ces chanceux qui le côtoyaient tous les jours, où il habitait, s'il avait une copine…
    Chaque fibre de mon corps s'était réveillée à cet instant précis, et criait une envie irrépressible de serrer ce garçon contre moi : ma peau réclamait sa peau, mes lèvres les siennes.
    J’ai eu envie de lui dès le premier instant, une envie furieuse, à en avoir mal au ventre. Je l'ai tellement maté qu'à un certain moment nos regards se sont croisés. Et, pendant quelques secondes, son regard a soutenu le mien. Il m’avait vu. Ou, du moins, il avait capté que je le matais : mon cœur était sur le point d’exploser.
    Mais très vite, le bonheur de découvrir ce regard très brun, charmant comme ce n’est pas permis, a laissé la place à la peur : la peur qu'il vienne me mettre son poing dans la gueule. J'ai baissé mon regard, je me suis accroupi et j'ai ouvert mon sac à la hâte, les mains tremblantes, juste pour créer une diversion, style « je cherche un truc ».
    Un instant plus tard, on nous appelait pour rejoindre nos classes respectives : lorsque j'ai enfin osé relever les yeux, le bobrun discutait toujours avec ses potes.
    Je me dirige vers ma classe et je suis obligé de le quitter des yeux : je me demande quand est-ce que je le reverrai. Sans doute à la recréé : ça va être long...
    Je m'installe dans la classe parmi les premiers, je regarde les autres camarades prendre place petit à petit, en essayant de définir lesquels pourraient devenir mes potes : c'est un tri silencieux qui ne donne pas de grands résultats pour l'instant.
    Quant à l’autre tri, celui sur les critères physiques, là non plus, ça ne donne pas de masses : à 15-16 ans, c'est encore rare de trouver des garçons vraiment attirants ; il faut attendre encore quelques années pour que la musculature s'installe et le garçonnet laisse entrevoir le jeune mâle.
    Comment j’aimerais être dans la même classe que le bobrun au t-shirt noir ! Il doit être en terminale, il fait tellement mec !
    Ça, c'est ce que je me disais juste avant… juste avant que le beau brun au t-shirt noir passe la porte de la classe en rigolant avec deux potes, avec son sac à dos rouge et blanc, avec son air de parfait branleur, de lycéen en mode touriste ; et avec sa putain de casquette à l'envers...
    Il faut imaginer ma surprise et mon excitation de le voir débouler dans « ma » classe, alors que cette possibilité ne m'avait même pas effleuré l'esprit.
    Le bogoss passe à côté de moi, sa hanche percute mon coude, premier contact physique ; j'entends un « Excuse » lancé à la hâte : premier contact avec sa voix. Je me retourne, je le regarde s’installer avec ses deux potes bien au fond de la classe.
    Ce mec n'est pas seulement beau, le regarder, c’est se brûler les rétines. Un instant plus tôt, je n'avais même pas osé espérer qu'il soit dans la même classe que moi, j'avais commencé à jalouser les camarades qui le côtoieraient ; mais maintenant, j'entrevois la torture que je vais endurer chaque jour pendant les trois prochaines années. Comment côtoyer un mec aussi attirant sans péter un plomb ? Comment supporter la déchirure qui prend aux tripes, entre l'envie que je ressens pour lui et le fait de devoir y renoncer chaque jour, chaque heure, chaque instant ? Et je n'ose même pas imaginer ce que ça va être pendant le cours de sport, dans les vestiaires...
    Le prof arrive, l’appel commence. Prénom, nom, options choisies et...  date de naissance : que de bonnes nouvelles en perspective.
    J'écoute attentivement la succession de prénoms, de noms et de dates, en guettant fébrilement le moment où le beau brun répondra présent.
    L’appel avance, par ordre alphabétique, le prof arrive aux noms en « P »… une bonne partie des camarades a déjà levé la main ; mon tour arrive aussi : Nico S., né le 15 septembre 1982, présent !
    L’appel continue avec deux noms de famille suivis de prénoms féminins. Puis, un nom en « T » sort des lèvres du prof, Tommasi, suivi d’un beau prénom masculin : Jérémie. Le prof annonce enfin une date qui résonne en moi avec l'importance des codes de l'arme nucléaire : le 16 octobre 1981.
    « Me voilà, monsieur... » je l’entends répondre, sur un ton taquin et insolent. Je reconnais sa voix. Déjà je reconnais sa voix. Je me retourne, tout comme d'autres élèves, pour voir qui c'est ce petit con qui se fait remarquer dès le premier jour.
    Jérémie, joli prénom qui lui va à merveille, je trouve ; Tommasi, un nom de famille qui sonne d'ailleurs : et ça en rajoute au charme.
    1981, ainsi le bogoss a un an de plus que moi : et ça en rajoute encore au charme. Je me dis qu'il doit redoubler, ce qui semble cohérent avec le côté branleur qu'il dégage de façon plutôt effrontée, ainsi qu'avec le coté insolent qu'il vient de montrer en répondant à l'appel.
    Pendant que le prof donne l'emploi du temps, j'entends rigoler au le fond de la classe : je me retourne un peu, juste ce qu'il faut pour capter le bogoss du coin de l'œil, pour le voir en train de se marrer avec ses potes.
    « On se calme, on se calme... » fait le prof à un moment « Monsieur Tommasi, s'il vous plaît... dois-je vous rappeler que vous êtes ici parce qu’un autre lycée ne veut plus de vous... faisons en sorte que l'expérience ne se renouvelle pas... ».
    « D'accord monsieur... » fait-il sur un ton railleur.
    « Commencez déjà par ôter votre casquette pendant les cours... » fait le prof en suivant « et à partir de demain, je voudrais vous voir plus proche de mon bureau que du radiateur… ».
    « D'accord monsieur... » répète le bogoss sur le même ton, le regard taquin et malicieux, tout en ôtant sa casquette et en dévoilant sa belle crinière brune. Ce qui le rend, évidemment, sexy en diable. Toutes les nanas le regardent ; moi aussi je le regarde, incapable de me retourner vers le prof, conquis par un charme qui ne me lâchera plus jamais.
    Premier jour du lycée, première branlette en rentrant à la maison en pensant à ce mec si beau qui a provoqué ce truc si violent en moi, balayant d'un seul sourire tous mes doutes et toutes mes tergiversations au sujet de mon attirance vis-à-vis des garçons.
    Car lorsqu'on éprouvé une attirance si violente pour un garçon, lorsqu'on ne peut plus détacher les yeux de lui, lorsque le simple fait de le regarder donne à la fois le plus exquis des plaisirs et la plus brûlante des frustrations ; lorsqu'en le regardant on a envie de pleurer et d'hurler ; lorsqu'on est à ce point persuadé que son propre bonheur serait dans ses bras et dans ses draps : voilà, c’est à ce moment-là que l’on comprend qu'on est définitivement gay et qu'on ne pourra jamais rien y faire. Car c'est tout simplement ce que l’on est, et notre chemin vers le bonheur nous amène vers les garçons.
    Et quand le désir physique se mélange à l'envie de tout savoir de lui, de le câliner, de mélanger nos souffles, de me perdre en lui, c'est que ça va au-delà de l’attirance : est-ce que c’est ça, être amoureux ? Si c’est ça, je l’ai été depuis la première milliseconde où son image a traversé ma rétine.
    Oui, il y a eu un avant et un après ce lundi 3 septembre 1998 : avant, il n’existait pas pour moi ; après, j’étais fou de lui.
    Une folie qui s’embrasera définitivement le lendemain lorsque, en classe, il viendra me serrer la main, chose qu’il ne fera pas souvent par la suite.
    « Nico, c'est ça ? ».
    Putain ! Il avait retenu mon prénom, dès le premier jour !
    Oui, c’est sapé avec un t-shirt jaune informe que j’avais vécu mon premier jour de lycée.
    Fort heureusement, un beau jeune garçon brun m’avait fait tout oublier, y compris mon t-shirt : car mon cœur avait commencé à battre pour autre chose que de me maintenir en vie.


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  • Je le regarde planté là, dans l'encadrement de la porte, en train de me jauger. Son torse nu dépassant du short est d'une beauté tout simplement et purement insoutenable. Et cette casquette à l’envers est juste à hurler. Comment on peut résister à un mec pareil ? Comment résister, même en étant hétéro ? Comment rester hétéro, devant ça ?
    Je suis en train de brûler mes rétines, de surchauffer mes neurones dans la tentative désespérée de capter et garder en moi l’immensité de sa bogossitude bouillonnante, radioactive, sans cesse renouvelée.
    Le vent d’Autan caresse ma peau hypersensible, j’ai des frissons partout.
    Jérém approche du lit, et il commence à se défroquer ; il est posté de trois quarts par rapport à moi, côté gauche, ce qui a pour effet de me permettre d’apprécier le relief plutôt impressionnant de ses pecs et de ses biceps, la sexy beauté de son tatouage.
    Je guette chacun des gestes du bogoss, je le regarde en train d’abandonner son short, ses chaussures et ses chaussettes sur le sol ; pendant un instant, son torse se penche un peu vers l’avant, ce qui a pour effet de suspendre sa chaînette dans le vide, et de la laisser osciller au gré de ses mouvements.
    Seul le boxer noir reste à sa place. Et sa casquette, dont il remet la visière à l’endroit, mais un peu sur le côté quand même, avec un geste rapide et assuré de bogoss.
    Je me demande ce qu'il envisage pour la suite : cet instant d’interrogation, l’attente avant d’être fixé sur ses envies, m’excite au plus haut point.
    Le bogoss s'allonge sur le lit, en position accoudée, juste à côté de moi. Son torse est vraiment une vision magnifique, le dessin d'une harmonie parfaite, une déferlante de désir et une promesse de plaisir.
    C’est à nouveau Jérémie qui se charge de me tirer de mes rêveries.
    « Maintenant tu sais où elle est, viens t'en occuper... ».
    Le mec a les idées claires. J’adore.
    Le ton de sa voix, son assurance qui ne doute de rien, son sourire insolent, son regard coquin, tout cela rend l’instant chargé d'une sensualité et d'un érotisme insoutenables. Rien que le regarder, c’est un plaisir ; savoir qu'il est là, que je peux le toucher, le prendre en bouche, le faire jouir, est jouissif pour moi. Je voudrais faire durer cet instant à tout jamais.
    Mais au bout de quelques secondes, voyant le bogoss s'impatienter, je réalise que je ne peux pas tarder davantage : très vite, maladroitement, j’enlève à mon tour mon short, mes chaussures, mes chaussettes et mon boxer, un brin gêné à l’idée de montrer mon sexe que personne n’a vu jusque-là.
    Je suis tellement gêné par le fait de me dessaper que, pendant quelques instants, je n’ose même pas le regarder ; mais lorsque je lève enfin les yeux, quelque chose me surprend. Ça ne dure qu’une fraction de seconde, mais j’ai la nette impression que je viens de surprendre Jérémie en train de mater ma nudité et, plus précisément, mon sexe. Mais, très vite, ses yeux bruns se posent ailleurs, loin.
    Et, très vite, mon regard à moi est aimanté par son boxer bien rempli. Sa queue à nouveau raide comme un piquet dessine une belle bosse. Le bogoss se sait désiré, et il me le fait savoir :
    « Tu la veux, hein ? T’en as pas eu assez ? » je l’entends me lancer avec un insupportable mais irrésistible arrogance de petit con.
    C’est exactement cela. Je la veux, car non, je n’en ai pas eu assez. J’ai envie de lui répondre qu’il ne se trompe pas, que sa bite me rend dingue, que son goût de mec persistant dans ma bouche me rend ivre. Mais je n’ose pas. J’ose tout juste lui adresser un petit sourire que je voudrais complice, tout en fuyant son regard, avant d’approcher mon visage de sa queue et le sucer à nouveau.
    Pourtant, le bogoss semble vraiment décidé à imposer ses règles. D’un geste très ferme, sa main saisit mon épaule, elle arrête net mon mouvement.
    « Vas-y, dis-le que tu l'aimes ma queue ! » il revient à la charge, tout en sortant son manche du boxer, droit comme une piquet « dis-le que t’as envie que je te défonce le cul !! ».
    Ainsi, c’est de cela qu’il a envie…
    Tout comme avant qu’il me somme : « Je vais jouir et tu vas tout avaler... », je ne savais pas exactement jusqu’au j’étais prêt à aller lors de cette première « révision », un instant avant qu’il ne me balance : « dis-le que t’as envie que je te défonce le cul !! », je ne savais pas si j’étais prêt pour ça.
    A vrai dire, j’avais imaginé ma première fois un tantinet plus romantique, avec des bisous, des câlins : bien que l’envie était là, je n’avais peut-être pas prévu de me faire prendre la toute première fois.
    Une fois de plus, des considérations sanitaires (la peur des MST, malgré la capote que je considérais comme « obligatoire »), et d’autres plus personnelles, liées à mon inexpérience, la peur d’avoir mal, la peur de trop donner à un garçon la première fois, la peur de ne pas arriver à assumer ce plaisir qui, dans ma tête, n’était pas celui auquel un garçon « normal » devrait aspirer : oui, toutes ces considération auraient pu faire pencher une fois encore la balance du côté du « NON ». Bien sûr, là aussi, le désir pesait lourdement du côté du « OUI » ; ainsi, ce qui fait pencher définitivement la balance, c’est une fois encore le simple fait de l’entendre ses mots sans appel.
    Son…
    « dis-le que t’as envie que je te défonce le cul !! ».
    … a été une nouvelle révélation dans la découverte de mon plaisir.
    Le ton est si appuyé, si autoritaire, les mots si sensuellement virulents, et par ailleurs si justes, que je ne peux me soustraire à l’envie soudaine, irrépressible, de répondre :
    « Oui c'est vrai… ».
    « C'est vrai quoi ?! » fait-il, de façon encore plus virulente.
    Je sens que le mec veut vraiment sentir ma soumission, qu’il veut la sentir de façon inconditionnelle, avec des aveux. Face à tant de détermination, d’assurance, de brûlante sensualité ; face à cette queue tendue qui me rend dingue : je n’ai plus le choix, je capitule avec bonheur.
    « Oui, c'est vrai que j'ai envie de toi, j’ai très envie de me faire défoncer par ta queue… ».
    « Suce-moi, déjà, et on verra ensuite si tu mérites que je te baise le cul ! ».
    Petit con, va, mais petit con grave sexy !
    La résistance de sa main cesse et je peux enfin recommencer à sucer le bogoss avec sa casquette toujours vissée sur la tête ; sa queue chaude et raide dégage un petit arrière-goût de son jus, un petit goût capable de m’exciter au plus haut point.
    Je ne peux résister à la tentation d’aller titiller ses tétons magnifiques, ce qui a l'air de bien le faire kiffer.
    J’adore : j’ai envie de découvrir ses points les plus sensibles, de trouver les touches qui me permettront de jouer sur son corps une véritable mélodie du bonheur sensuel et sexuel.
    Hélas, je n’ai pas le loisir de m’attarder dans ce voyage initiatique : très vite, je me retrouve à nouveau totalement accaparé par sa puissance sexuelle, le bogoss prenant appui sur ses pieds et ses mains posés à plat sur le matelas pour envoyer de bons coups de reins et permettre à sa queue de taper avec puissance au fond de ma gorge.
    Le bobrun aime vraiment décider de son plaisir, contrôler la situation. Il y a une sorte de rage dans son excitation, et je découvre rapidement que je kiffe ça à mort.
    Son attitude semble révéler mes véritables envies, ma nature profonde, jusque-là inavouée. Je me sens de plus en plus chaud et désinhibé. Plus il en demande, plus j’ai envie de lui en donner. Plus il me soumet à sa queue, plus j’ai envie de m’y soumettre.
    Il veut que je sois sa salope, je serai sa salope ; de toute façon, le fait qu’il m’ordonne de l’être, qu’il me l’impose, décuple mon envie de m’exécuter.
    Quitte à jouer ce rôle, autant le jouer à fond : j’ai envie de le surprendre, de lui faire un truc inattendu pour marquer le coup.
    J’ai bien en tête un petit truc ; j’hésite cependant, ne sachant pas s'il va aimer. C’est un truc un peu risqué, un truc qui m’amènerait à m’aventurer à un endroit de son anatomie souvent tabou pour les mecs hétéros.
    Pourtant, chauffé à bloc par son attitude, je décide quand même d’y aller : mais avec prudence, en douceur, par paliers, prêt à tout arrêter si le moindre signe d’une réaction hostile devait se manifester.
    Après avoir privé ma bouche du bonheur d’enserrer sa queue, j'entreprends à lui lécher les couilles, tout en continuant à le branler : premier palier.
    De ses couilles, ma langue entreprend une lente descente dans son entrejambe : deuxième palier.
    Le beau mâle frissonne de plaisir. Je m'enhardis petit à petit, toujours en guettant le moindre signe de réticence.
    Mais rien de tel ne vient ; au contraire, sa respiration et ses ahanements m'indiquent qu'il prend un plaisir intense, un plaisir que j'aime imaginer lui être jusque-là inconnu.
    Le bogoss me laisse faire, se laisse faire. Du moins jusqu’à ce que ma langue ne semble commettre l’irréparable : effleurer l'entrée de sa raie. Ses mains se posent alors violemment sur mes épaules, les retenant fermement.
    Premier « signe hostil » : les voyants clignotent au rouge vif, un avertissement sonore retentit dans ma tête ; mon « protocole » d’exploration prévoit dans ce cas précis une annulation immédiate de l’opération.
    Pourtant, le « protocole » semble boguer : il bogue devant le bonheur inouï que j’ai ressenti jusque-là, il bogue face à la frustration d’être si près du but ; d’autant plus que je ressens en moi la conviction intime qu’il suffirait que ma langue effleure sa rondelle pour que ses dernières barrières tombent, pour que je puisse lui offrir un plaisir capable de marquer son esprit.
    Pourquoi il me retient, au fond ? De quoi a-t-il peur, au juste ? De ne pas aimer ? Ou, au contraire, de trop aimer ? Que cela remette en question sa virilité de petit mâle qui jouit avec sa queue et rien qu’avec sa queue ?
    Ses mains enserrent toujours mes épaules, tout en maintenant fermement mon buste à bonne distance « de sécurité ». Le niveau d’alerte est toujours bien rouge : continuer l’opération est un risque certain de réaction violente de bobrun.
    Mais je suis trop excité, j’ai vraiment envie de lui faire goûter à ça ; un si bomec doit goûter à ça. Tant pis alors, je prends le risque de me faire jeter violemment.
    Je force avec mon buste et j'arrive enfin à caresser son entrejambe avec le bout humide de ma langue.
    Et là, non seulement aucune réaction violente de sa part ne se manifeste, mais au contraire, et presque instantanément, l’opposition de ses bras cesse : une opposition à l’évidence pas si déterminée que ça, car ma puissance musculaire n’aurait jamais fait le poids face à un véritable déploiement de la sienne.
    Rassuré, je retrouve de l'audace. Mes coups de langue aussi. Je l’entends souffler très fort, alors que des spasmes de plaisir parcourent son corps.
    C’est un bonheur indescriptible que celui de découvrir les touches sensibles du corps de ce beau garçon. Un bonheur qui n’a d’égal que celui de lui faire découvrir des facettes inattendues de son propre plaisir.
    Et quel bonheur de sentir sa main, l’une de ces mains qui retenaient mes épaules une minute plus tôt, se poser à l'arrière de ma nuque et pousser mon visage encore plus profondément entre ses fesses musclées. J'en déduis qu'il kiffe grave et qu’il veut que j'y aille franco.
    Et alors, je vais y aller franco. Plus sa main, puis ses mains, plaquent mon visage contre son entrejambe, plus ma langue se déchaîne.
    Là encore, je sens chez le bogoss la volonté puissante d’imposer son propre plaisir, d’être le dominant : il accepte le nouveau plaisir que je viens de lui proposer, mais il le fait à sa façon, avec ses règles à lui.
    Son geste me chauffe à bloc ; je n'ai plus qu'une envie, celle de le faire jouir là où il n’aurait jamais cru pouvoir jouir un jour.
    La pression sur ma nuque est toujours aussi intense, mais je me rends compte que Jérémie à rapatrié une main autour de sa queue et qu’il se branle en même temps.
    Un instant plus tard, je l'entends lâcher un "j'vais jouir", la voix déjà étouffé par le nouvel orgasme qui secoue son corps et son esprit de fond en comble.
    Sa rondelle se contracte et se relâche à plusieurs reprises, et le beau mâle jouit pendant que je lui bouffe le cul.
    Lorsque je relève mon buste, l’image qui se présente à mes yeux est d’une beauté saisissante. Je le regarde, beau à se damner, le torse musclé marqué par plusieurs trainées de ce nectar dont le goût persiste dans ma bouche, ce jus blanc et épais qui brille à la lumière du jour.
    Bonheur visuel, bonheur olfactif : après ce deuxième orgasme, son corps dégage désormais une insistante odeur de transpi, de sexe, de mâle baiseur.
    Mais l’odeur qui prend le dessus, qui frappe mes narines, est celle bien caractéristique qui se dégage de sa jouissance. Et cette odeur, ce délicieux parfum de mec, ça me rend littéralement dingue.
    Excité comme jamais, je n’ai qu’une envie, celle de tout lécher, jusqu’à la dernière trace.
    Mais comment oser y aller ? Comment savoir si ça peut lui faire plaisir ? Comment savoir s’il ne va pas me prendre pour la pire des salopes ?
    Je croise son regard de braise. Le bogoss à la casquette, les yeux plissés, affiche une petite moue sexy de petit con arrogant, fier de sa queue et du pouvoir qu’elle lui confère, fier de voir dans mon regard et dans mon attitude une soumission totale à sa virilité.
    Je crois qu’il a compris ce dont j’ai envie ; et cette petite moue s’accompagne désormais d’un léger hochement de la tête que je prends pour un feu vert.
    Dès que ma langue retrouve le goût de son jus, dans mon cerveau c’est le feu d’artifice. Car son jus est désormais ma drogue : dès la première prise, elle m’a rendu accroc ; et alors que le manque est déjà insupportable, y goûter à nouveau, c’est l’extase.
    Après s’être attardée sur son gland, ma langue se balade inlassablement sur sa peau douce et tiède, parcourant avec soin les sillons et les reliefs de ses abdos et de ses pectoraux durs comme la pierre, en quête de son jus parfumé.
    Je sens ses muscles réagir au passage de ma langue, je sens le bogoss souffler son excitation.
    Une giclée a atterri sur un téton : et dès que ma langue l’effleure, ça le fait sursauter. J’entreprends de le titiller avec des coups légers, puis je pose carrément mes lèvres dessus, je le suçote avec insistance, je m’y attarde longuement.
    Le bogoss a l’air de vraiment bien apprécier : preuve en est le fait que sa queue, à moitié retombée après ce deuxième orgasme, ne tarde pas à se redresser à nouveau.
    Un instant plus tard, le bogoss saute du lit et me balance d'un ton ferme, très directif :
    « Mets-toi ici, sur le bord du lit, à quatre pattes ! ».
    Ses mots claquent comme des ordres qui forcent l’obéissance.
    C'est puissant et fascinant la sexualité d'un mec de 19 ans. Encore il y a une heure je n'osais imaginer pouvoir un jour accéder à l'intimité de ce bel étalon et voilà qu'une troisième mi-temps se profile.
    Je me sens ivre, je perds le contrôle, je suis à la merci de ce jeune mec avec sa casquette insolente sur la tête. Je vibre, je frissonne. Et surtout je m'exécute.
    Je viens tout juste de me mettre en position et déjà je sens la présence, la chaleur, la puissance de son corps musclé tout proche de moi.
    Une fois de plus, Jérémie est debout, alors que moi, je suis à genoux : lui le dominant, moi le dominé.
    Avec ses mains il écarte mes fesses. Le rêve érotique qui a peuplé tant de fois mes moments de plaisir solitaire va enfin se réaliser. Je suis dans un état indescriptible. Je suis fou.
    Un instant plus tard, je sens sa queue raide glisser dans mon entrejambe : un frisson géant remonte tout le long de ma colonne vertébrale, un feu d’artifice explose dans ma tête, toute mon épiderme est le réceptacle d’une excitation délirante.
    Le bogoss répète son geste plusieurs fois : il me fait languir.
    Puis, je sens son torse envelopper mon dos, sa barbe effleurer ma jour, ses lèvres approcher de mon oreille.
    « T’es une bonne salope, hein ? » je l’entends alors me chuchoter, avec assez de mépris dans la voix pour me rendre dingue.
    Son souffle sur mon oreille me fait frémir.
    « Je suis à toi… ».
    Je le suis depuis l’instant où il m’a balancé : « dis-le que t’as envie que je te défonce le cul !! ». A cet instant précis, j’ai aussi réalisé que j’avais vraiment envie de le laisser jouir en moi.
    « Tu la veux ma queue dans ton cul, hein ? » il persiste et signe.
    « Je n’attends que ça… ».
    « J’en étais sûr… j’étais sûr que tu étais une bonne chienne… ».
    « J’ai envie de toi… ».
    « Ouaisss… je sais… t’es bien en chaleur, hein ? ».
    « Oui… ».
    « Alors tu vas prendre cher… ».
    Je sens alors son gland se presser à l’entrée de mon petit cul. Le bon sens voudrait qu'il enfile une capote, le désir est d'un autre avis. De toute manière, j'ai déjà gouté deux fois à son jus, et j'ai envie de lui faire confiance. Et surtout j'ai trop envie de me sentir rempli par la semence de ce beau mâle. Le désir rend fou.
    Le bogoss se retire ; je le sens cracher, sans doute dans sa main, sans doute pour mouiller sa queue. Ses mains saisissent à nouveau fermement mes fesses, les écartent : il crache sur ma rondelle.
    Je vais me faire sauter par Jérémie. Le beau gosse. J'en frissonne. Ma queue va exploser.
    La sienne fait de vas et viens dans ma raie, chatouillant ma rondelle. Il me fait bouillir.
    Au bout d'un moment, les sens en feu, je ne peux me retenir de lui lancer :           
    « Prends-moi s'il te plaît, trop envie... s'il te plaît ! ».
    Je n’arrive pas à croire que je suis en train de le supplier de me baiser. Oui, définitivement, le plaisir rend fou.
    « T'inquiète, tu vas la sentir passer... » fait-il sur ce ton si assuré, effronté, traduisant son assurance de petit con un tantinet arrogant. Mais sexy à mort !
    Son gland vise à présent ma rondelle. La boîte de capotes sur sa table de nuit n'a pas bougé de sa place. Je suis aux anges. Je sens son pieu de chair exercer une pression de plus en plus insistante. Mon orifice vierge, oppose résistance à cette tentative d'intrusion. A nouveau le bogoss saisit mes fesses, les écarte et recrache sur ma rondelle.
    Et là, je le vois se percher vers la table de nuit, attraper le boite de capotes, en extraire une, avant de rebalancer négligemment la boite par terre ; je l’entends déchirer l’emballage, j’entends le bruit de la fine pellicule de caoutchouc en train de se dérouler le long de son mat.
    Je ne m’attendais pas à ça. Ainsi, le petit con se protège. Cela devrait me rassurer, et, de fait, c’est le cas. Ce qui ne m’empêche pas en revanche de ressentir une intense frustration à l’idée de la présence de cet « emballage » entre son corps et le mien, entre son plaisir et le mien, à l’idée de renoncer ainsi au bonheur d’avoir son jus de mec en moi.
    Un instant plus tard, il appuie à nouveau son gland, lentement. Et là, petit à petit, je sens son sexe vaincre la résistance de mes muscles ; son bassin exerce une bonne pression et sa queue avance, avance, avance en moi.
    Puis, soudainement, l’excitation laisse place à la douleur : pour sa première fois, mon petit trou a affaire à un engin plutôt imposant.
    Il m’a promis que je la sentirais passer et le petit con n’a pas menti.
    La douleur augmente au fur et à mesure que son manche avance en moi. A un moment j’ai tellement mal que mon corps est parcouru par un spasme involontaire, un petit bruit de douleur s’échappe de ma bouche.
     « C’est la première fois que tu te fais éclater le cul, c’est ça, hein ? » je l’entends me lancer, le ton chargé d’un mélange de fierté et de mépris.
    « C’est la première fois, oui… » j’admets, tout en prenant de grosses inspirations, cherchant à maitriser la douleur qui me déchire, malgré le fait que le bogoss se soit retiré de moi.
    « Et t’en crèves d’envie… hein ? » relance le petit con bien monté.
    J'ai très envie de me faire secouer par ce mâle vigoureux et si sûr de lui, sûr de cette assurance que seule la jeunesse insouciante sait offrir ; j'ai envie de l'avoir en moi, de m'offrir à lui pour son plaisir le plus total, de me sentir possédé par lui. J’ai aussi envie de me savoir fourré par son jus chaud et épais de petit mec, mais cela n’est pas à l’ordre du jour…
    « Oui, j’en crève d’envie… j’ai trop envie de me faire dépuceler par toi… » j’ai envie de le flatter, juste avant de lui donner le mode d’emploi « mais vas-y doucement, s’il te plait… ».
    « Tu vas prendre ton pied de salope, t’inquiète… » fait-il.
    Et, ce disant, le bogoss envoie un autre bon crachat entre mes fesses bien écartées par la prise puissante de sas mains chaudes. Je sens ma douleur s’évaporer, laissant la place à un désir de possession brutal.
    Un instant plus tard, son gland revient à la charge.
    A nouveau, ma rondelle s’ouvre lentement, hésitante. Je frissonne, entre douleur et excitation.
    « Laisse-la rentrer doucement, comme ça… détends-toi… t’as un cul bien serré… » fait-il, le ton péremptoire, tout en exerçant une pression constante, lente mais impitoyable.
    C'est indescriptible comme sensation. Je sens ma rondelle s’écarter, s'ouvrir, s'offrir aux besoins sexuels de ce mec : centimètre après centimètre, je sens sa queue glisser en moi, prendre possession de mon intimité, me remplir, me combler, apporter sa toute-puissance virile entre mes fesses si offertes : je sens sa puissance sexuelle débordante écraser la mienne, cette dernière prête à se laisse soumettre, à se laisser carrément effacer au contact de cette déferlante de testostérone pure.
    Car ce mec est une bombe de sexe, un jeune mâle plein de testostérone, avec la queue bien droite, et les couilles pleines de jus brulant.
    Son pieu de chair complètement enfoncé au plus profond de moi, les couilles calées contre mes fesses, le bogoss marque une pause.
    Me voilà rempli, envahi, débordé, empalé, dominé, par sa puissance virile, pas sa queue enfoncée au plus profond de moi, me voilà entravé par ses mains puissantes posées sur mes épaules : me voilà complètement à lui.
    Dans ma tête, je pense à ce qui vient de se passer, à ce qu’il vient de me faire, à ce qu’il vient de me prendre, lui, le fantasme sur pattes ultime ; je pense à celle qui était encore là jusqu'à quelques secondes plus tôt et qui n’est plus, ma virginité.
    Rempli par son pieu de chair, je ressens une intense chaleur au fond de moi : j’ai l’impression que sa queue est brulante ; mais c’est peut-être juste à cause de l’échauffement de mes muscles, bien sollicités par le passage de ce membre imposant.
    Sensation qui m’énivre, qui me donne le tournis. J’ai vraiment très envie de me faire défoncer. J'écarte encore un peu plus les jambes pour m'offrir davantage. Rien n’est trop beau ou trop bon pour m’offrir à un mâle comme lui.
    « Putain qu'est-ce que c'est serré... c’est chaud… » je l’entends souffler, très excité.
    « Putain, qu’est-ce qu’elle est bonne… », j’ai envie de le flatter.
    Sa respiration est bruyante, le mec semble prendre le temps de savourer cet instant, de jouir de la domination virile qu'il exerce sur moi, de cette sensation d'être LE mec.
    « C'est ça que tu voulais, ma queue dans ton fion ? ».
    « Ah ouiiiiii… ».
    « Tu la sens bien là, hein, vas-y, dis-le ! C'est ça que tu voulais, être empalé par ma bite ! » fait-il, de façon plutôt virulente.
    « Oui, oui, oui, je la sens bien, j'adore te sentir en moi, j'adore sentir mon cul rempli par ta bite... là c'est vraiment le pied pour moi ! » je le suis dans son délire.
    Je suis presque dans un état second. Oui, le désir rend fou. Sa queue au plus profond de moi, la peau douce de ses abdos appuyant sur mes fesses ; son parfum si frais, si masculin, désormais associé à une chaude odeur de mec et de baise qui s’installe petit à petit dans la pièce ; son goût persistant dans ma bouche ; ses mots, son attitude dominatrice : mon corps vibre de plaisir, mon cerveau est pris dans une tempête où la raison est provisoirement mise à mal.
    « Baise-moi, s’il te plaît, s’il te plaît, s’il te plaît… vas-y, prends ton pied, c'est toi le seul vrai mec ici… et moi je suis là pour t'offrir ton plaisir… » je finis par lâcher, ivre de lui et de sa queue.
    « Je vais tellement t'éclater le cul que tu vas me supplier d'arrêter ! ».
    Son arrogance de petit con me fait un effet de malade. Cet échange coup sur coup fait monter encore mon excitation de plusieurs crans.
    « C'est tout ce que je demande... » j’admets sans réticence.
    C’est là que le bogoss commence ses va-et-vient. Au début j'ai un peu mal, mais assez vite son bel engin se fraye un chemin confortable ; et la douleur laisse la place à un plaisir intense.
    Ses coups de reins me secouent de fond en comble ; à chaque va-et-vient, je sens ses couilles frôler mes fesses : c'est le pied absolu, je gémis de plaisir.
    Je transpire dans ce petit studio où il fait trop chaud ; je transpire au contact de son corps, je transpire de plaisir, le plaisir que sa queue m’apporte.
    Je frissonne, je tremble, j’ahane profondément.
    « Je te la mets bien profonde… » je l’entends lâcher.
    « Ah, oui, putain t’es bien monté, mec ! ».
    « Tu la sens bien là, hein, elle te remplit le cul… » il me souffle à l’oreille, sur un ton de plus en plus virulent, un ton qui me fait vibrer.
    « Oh, oui… et c’est ça qui est bon… » je couine.
    Je ne sais pas combien de nana il a eu avant moi et combien d'entre elles, nombreuses certainement, ont ressenti, au moment de se faire baiser, cet irrépressible besoin de flatter et de souligner ainsi sa virilité.
    J'imagine qu'il est habitué à qu’on le flatte, pour sa beauté, pour son corps, pour sa sexytude, pour la puissance de sa queue.
    Pourtant j'ai envie d'ajouter ma petite pierre à l'édifice de sa fierté virile, j'ai envie de lui exprimer à quel point il me fait de l'effet, à quel point je kiffe être le soumis d’un bel étalon comme lui.
    « Tu fais ça trop bien, ta queue m'excite trop, c'est vraiment le pied... » je lâche, débordé par le plaisir de le sentir sa queue coulisser en moi.
    « Prend ça salope ! » il balance sans retenue, tout en mettant encore plus de fougue dans ses coups de reins.
    C'est vrai, je suis sa salope, je suis le réceptacle de son plaisir.
    Me frotter à sa sexualité incandescente, ça m’a rendu instantanément passif, soumis ; j’ai tout de suite senti qu’il n’y a que sa jouissance qui compte pour lui, et j’ai tout de suite adoré me sentir l’objet, l’instrument de son plaisir, sentir que c'est lui le seul mec de nous deux, que mon plaisir dépend du sien, que mon plaisir est le sien.
    Ainsi, la jouissance que j’ai ressentie pendant des années de branlettes solitaires en m’imaginant offrir du plaisir à ce mec n’est rien face à la jouissance que je ressens désormais grâce à sa queue se défoulant partout en moi.
    Pour ma première fois, je n’aurais pas pu imaginer expérience plus excitante et marquante : c'est ma première fois et c'est la queue de Jérémie, le mec qui représente pour moi l’absolu de la mâlitude. Et même plus que ça désormais : je ne le remercierais jamais assez pour être si actif, si sûr de lui, si dominant, si macho, si débordant de virilité, je ne le remercierai jamais assez de m’avoir fait découvrir ce plaisir ultime, celui de faire jouir un jeune mâle comme lui : c'est un plaisir psychologique bien avant d'être un plaisir physique, et c'est géant.
    Je suis comblé.
    C’est un cadeau qui n’a pas de prix, un cadeau inespéré qu'il me fait en me laissant accéder à sa beauté, à sa jeunesse, à sa virilité. Pourtant, je n'arrive toujours pas à réaliser que je suis en train me faire démonter par ce mec hyper musclé de 19 ans.
    Parfois il s'arrête bien au fond de moi, la respiration rapide et haletante, en savourant pendant un instant sa position de mâle dominant ; ensuite il reprend son affaire de plus en plus vigoureusement, en s’agrippant tour à tour à mes épaules ou à mes hanches, se servant de mon corps pour donner davantage d’élan à ses coups de reins.
    Pendant ce temps, sous l’impulsion de ses coups de reins, mon gland frotte contre la couette ; ainsi, petit à petit, je sens monter du bas-ventre cette chaleur qui annonce l'orgasme.
    « Je vais pas pouvoir me retenir longtemps... » je lui annonce, alors que je sens désormais le frisson de la jouissance exploser dans ma tête.
    « Vas-y, mouille comme une vraie salope, mouille pendant que je te baise, vas-y! » je l’entends balancer pendant que je perds pied et que je me vide sur ses draps.
    Le bogoss continue de me pilonner sur le même rythme effréné.
    « T'as vraiment un bon cul pour recevoir de la bite... » il lance, au comble de l’excitation.
    Et là, à nouveau je sens la cadence de ses coups de boutoir se ralentir, et ses va-et-vient se faire plus espacée ; comme tout à l’heure, pendant qu’il se défoulait dans ma bouche. Je commence à connaitre un peu la bête, c'est le signe qu'il va jouir.
    « Putain, putain de cul à bite... » voilà son dernier soulagement verbal avant que le soulagement physique ne survienne. J’adore le sentir grogner son plaisir.
    Mais alors que je me prépare à le sentir jouir en moi, même si son jus sera retenu par le caoutchouc, le bogoss se retire, arrache la capote à la va vite, il bondit sur le lit, sa main appuie lourdement sur mes reins : en une fraction de seconde, je me retrouve à plat ventre, son gland appuyé juste sur ma rondelle ; le bogoss se branle, et finit par lâcher quelques bons jets bien chauds et bien lourds, rythmé par des râles bien puissants.
    Le bogoss s'allonge sur le lit à côté de moi. Je n’ose pas chercher son regard, mais je regarde son torse onduler sous l’effet d’une respiration profonde et rapide ; je regarde sa peau moite, son front perlé de sueur, son visage cramoisi ; sa queue magnifique, toujours raide, luisante de son sperme : c’est l'image du mâle repu, l’image du « calme après la tempête » des sens. C'est beau à voir et c'est bon de savoir que c'est moi qui lui ai offert ce bonheur.
    Oui, le bogoss a l’air bien secoué par son troisième orgasme en l’espace d’une heure à peine ; pourtant, la casquette n’a pas bougé de sa tête… putain de p’tit con !
    Non, je n’ose pas chercher son regard : inutile de toute façon de le chercher, le sien est perdu dans le vide, à nouveau loin de moi.
    En attendant, je sens toujours sa présence dans mon entrejambe, son goût dans ma bouche, son odeur sur ma peau ; je suis un peu frustré qu’il n’ait pas voulu se lâcher en moi, et pourtant si heureux, heureux de ce qui s'est passé cet après-midi, inimaginable encore deux heures auparavant ; heureux car cette privation ressemble à la promesse de nouveaux plaisirs à venir. Est-ce qu’un jour il aura envie de me baiser sans capote ? Est-ce qu’un jour il aura envie de jouir en moi ? Est-ce qu’un jour il me fera assez confiance, et je lui ferai assez confiance, pour cela ?
    Le bogoss se lève, enfile son boxer noir et sort fumer en terrasse.
    « Je peux prendre une douche ? » je lui demande.
    « Si tu veux…
    « Merci… »
    « Tu as des serviettes propres à côté du panier à linge sale… ».
    « Ok, merci… ».
    Tout comme la pièce de vie, la salle de bain est elle aussi dans un état plutôt bordelique. Sur le lavabo et sur le rebord du miroir juste au-dessus, s’étalent les objets du quotidien d’un bogoss : son deo, son rasoir, sa mousse à raser, son gel pour les cheveux, sa brosse à dents, son tube de dentifrice, sa tondeuse à barbe, ainsi que plusieurs parfums de marque. Je trouve cela fascinant, cette chance inouïe de pénétrer dans l’intimité d’un bogoss. Surtout juste après que ledit bogoss ait pénétré la mienne, d’intimité, et dans un sens beaucoup moins imagé.
    Et mes découvertes ne font que commencer : le voilà, le panier à linge sale, à côté des serviettes propres, comme indiqué. Rien que cette vision me rend dingue.
    Alors, entre le propre et le « sale », je n’hésite un seul instant. Ainsi, c’est vers ce panier ouvert, sans couvercle, ce « puits du bonheur » contenant les boxers et t-shirts portés par le beau mâle, que je me sens irrépressiblement attiré.
    J’ouvre l’eau dans la douche pour faire diversion, et je plonge illico mon visage dans cet endroit de bonheur olfactif. Je respire à pleins poumons : chaque respiration est un peu plus profonde, un peu plus longue, chaque respiration m’apporte un peu plus de ces délicieuses petites odeurs de mec.
    Très vite, j’ai carrément la tête qui tourne. Je relève le buste, je ferme les yeux, j’essaye de me calmer, ça m’est impossible : je suis déjà en manque. Ce mélange d’odeurs dans le panier à linge est étourdissant, excitant : envie d’y revenir, mais d’y revenir avec méthode.
    Sentir d’abord l’odeur de ce boxer orange à l’élastique blanc, puis, celui de cet autre boxer noir, dans lequel je découvre une trace qui ressemble à celle laissée par ce liquide qui suinte parfois du sexe des garçons quand ils sont excités ; une trace qui pourrait tout aussi bien être le souvenir laissé par sa queue ayant joui et rangé à la va vite, comme pour aller fumer une cigarette en terrasse.
    Je me demande qui a bien pu provoquer en lui cette excitation, ou bien entre quelles cuisses a joui mon beau brun le jour où il portait ce boxer noir.
    Envie de découvrir l’odeur de ce simple t-shirt blanc caché juste en dessous des deux boxers, envie de poser mon nez en correspondance de l’endroit ayant caressé ses aisselles ; envie de plonger mes narines dans ce débardeur noir que je ne lui ai encore jamais vu porter mais dans lequel je n’ai pas de mal à l’imaginer, scandaleusement beau, furieusement sexy, divin, à pleurer ; et dans cet autre débardeur blanc à fines rayures : un débardeur dont il doit se servir pour le sport, un débardeur qui sent bien la transpiration, au point qu’elle prend le pas sur le deo, pourtant présent en arrière-plan olfactif…
    Les secondes passent, et je dois me faire violence pour passer à la douche. Une part de moi, n’a pas vraiment envie de passer sous l’eau : je voudrais garder son odeur sur moi à tout jamais.
    J’ouvre le gel douche et je reconnais instantanément la fragrance qui se dégage de la peau de Jérémie ; je connais enfin la marque et le parfum. C’est le bonheur. Demain, j’irai acheter le même.
    La douche, que je prends à l’eau tiède, m’apporte une sensation de fraîcheur et de bienêtre. Je n’arrive pas encore à croire que je suis en train de prendre une douche dans la salle de bain de Jérémie, parce que je viens de m’envoyer en l’air avec Jérémie. C’est fou.
    Pendant que je me sèche, j’entends des bruits venant de la pièce principale, je me dis que le bogoss doit être en train de mater la télé.
    Avant de quitter la salle de bain, je replonge une dernière fois le nez dans le panier à linge, cet endroit magique, tout en me faisant la réflexion que les sous-vêtements portés par un garçon finissent par s’imprégner d’une marque olfactive complexe et unique qui le caractérise.
    Et lorsque je plonge le nez dans ce panier à linge, je retrace le parcours olfactif vécu par ces tissus : en arrière-plan dans les fibres, l’odeur d’une lessive persiste ; le tissu posé sur la peau après la douche et le deo s’imprègne pendant des heures de ces parfums ; pendant le même temps, des odeurs naturelles se dégagent par la transpiration, la peau, le sexe ; au fil des heures, les parfums changent, se mélangent aux odeurs naturelles de plus en plus présentes ; et au bout d’un certain temps, tout semble se stabiliser, se figer dans une nouvelle odeur qui devient la véritable odeur persistante, la marque, la signature olfactive d’un garçon.
    Alors, peut-on vraiment appeler cela un panier à linge sale ? Moi j’appellerais plutôt cela l’entrée du Paradis. Je voudrais être un chaton et me faufiler dans ce panier, m’endormir des heures, des jours durant bercé par toutes ces petites odeurs !
    C’est en me faisant une nouvelle fois violence que je me décide à m’arracher définitivement de ce puits de bonheur pour sortir enfin de la salle de bain. Est-ce que j’aurai l’occasion d’y replonger mon nez un jour ?
    Jérémie est installé sur le canapé, torse nu et boxer noir, la casquette toujours vissée sur la tête, une manette dans les mains, les yeux rivés sur l’écran, en train de faire courir des petits bonhommes derrière un ballon : le bogoss est en train de jouer à Fifa.
    « T’as pris ton temps » je l’entends balancer.
    Je le regarde et j’ai envie de pleurer. C’est à tomber. Si je m’écoutais, j’irais lui faire un câlin, je le couvrirais de bisous et de caresses, je promènerais mes mains sur sa musculature à peine croyable.
    Mais je ne suis pas le genre de garçon qui s’écoute, pas assez en tout cas. La peur de sa réaction me fait renoncer.
    « Désolé… » je réponds machinalement.
    « Vas-y, rentre chez toi… ».
    C’est un peu dur comme mot de la fin : au fond de moi j’avais espéré qu’il m’offre un truc à boire, qu’on discute un peu. Non, avec Jérémie, c’est la baise et la porte ensuite.
    Pendant que je m'habille, je le regarde et je me dis « Mais putain, qu’est-ce qu’il est beau ! » ; ses couilles doivent être bien vides, sinon j'aurais bien voulu recommencer encore et encore. Un mec comme ça, est fait pour faire l'amour.
    Après avoir récupéré mes notes bien inutiles, je me dirige vers la porte.
    « Salut... » je tente de lui faire remarquer que je vais partir, alors qu’il ne décroche pas les yeux de son jeu bruyant.
    « A plus... » il lâche, sans me regarder.
    « A demain ! » je relance.
    « C'est ça... ».
    J’ai tout juste le temps d’ouvrir la porte de du studio, que je l’entends me rappeler sèchement :
    « Eh, Nico… ».
    « Oui… ».
    « Pas un mot à personne de ce qui s'est passé aujourd'hui, compris ? » fait-il sur un ton ferme, presque menaçant.
    « Je dirai rien, t'inquiète… ».
    « T’as intérêt… sinon je te défonce… » fait-il, vraiment menaçant à présent.
    La porte de son studio refermée, je sens un grand vide s’emparer de moi. J'aurais aimé quand même un peu plus de considération de sa part, un simple mot pour me dire qu'il avait aimé, pour savoir s’il avait envie de recommencer. Alors que lui, tout ce qui l’intéresse, c’est que je me tire et que je ferme ma gueule.
    Dans la rue, le soleil est aveuglant, la chaleur écrasante. Je suis tellement lessivé que j’ai du mal à mettre un pied devant l’autre. Une douce fatigue, un délicieux épuisement ont pris possession de mon corps. La douche a un effet de détente, un effet qui se prolonge et se fait de plus en plus marqué au fil des minutes : un effet qui finit par ressembler à une sorte d’engourdissement de mes muscles épuisés.
    Mais putain, qu’est-ce que c’était bon ! Coucher à deux, c’est tellement plus puissant qu’une branlette ! Un plaisir bien plus intense, et un effort bien plus important ; une branlette me calme, coucher avec Jérémie m’a mis KO.
    Tous mes muscles ont travaillé, ils ont été longuement parcourus par d’infinies décharges de cette énergie puissante et insaisissable qu’est le plaisir : mon corps tout entier, et mon cerveau avec, ont surchauffé.
    La douche a refroidi l’extérieur, mais l’intérieur reste incandescent : mes terminaisons nerveuses sont en effervescence, ce qui rend ma peau hypersensible.
    A chaque pas mes tétons frottent contre mon t-shirt, dégageant des nouveaux frissons de plaisir qui se propagent dans mon corps ; et ce, jusqu’à rencontrer ceux qui se dégagent de mon entrejambe où le souvenir de la présence de Jérémie est le plus vif. Ainsi, à chaque pas c’est le feu d’artifice dans mon corps et dans ma tête.
    Je bande comme un âne, j’ai l’impression que les passants dans la rue regardent mon entrejambe, qui remarquent ce qui se passe dans mon short, j’ai l’impression d’être à poil.
    J’ai vraiment du mal à marcher : tous mes muscles semblent se raidir comme pour m’empêcher de m’éloigner de ce beau mâle à qui je viens d’offrir « ma première fois ».
    Sacrée première fois… ah, putain, mon Jérémie… tu m’as secoué, retourné, baisé comme un Dieu !
    Je marche lentement dans la ville, étouffé par la chaleur qui se dégage des pierres, des briques, du goudron en cette belle journée de printemps ; je marche, dans ma tête l'image de son corps d'apollon tout tendu à la recherche du plaisir, le souvenir de ses envies précises, de t
    ses attitudes de petit macho dominant ; dans ma bouche, son goût de mec, persistant ; je marche et je sens sa présence en moi, entre mes jambes, je retrouve à chaque pas le souvenir palpitant et sensible de cette première, puissante pénétration ; c’est tellement vif que j’ai l’impression qu’il est encore en moi ; et j’ignore encore qu’il va l’être de jours durant.
    Le soir dans le lit, je me tape une bonne branlette, puis une autre, et une autre encore ; je me branle en repensant à la délirante sensation de tenir sa queue dans ma bouche, de tenir son plaisir de mec dans ma bouche ; je me branle en repensant à la puissance ses coups de reins, à ses mots et à ses attitudes de petit macho qui ne pense qu’à son plaisir ; et je jouis en repensant à la puissance de ses giclées, à la délicieuse découverte de son goût de mec, à la présence de sa queue en moi, à ses coups de reins impitoyables.
    Je m'endors, dorloté par le parfum de son gel douche, le parfum de sa peau à lui, qui est désormais le parfum de ma peau à moi aussi.
    Je m’endors en rêvant que Jérémie est là, dans mon lit, et qu’il me suffirait de me retourner pour le prendre dans mes bras.
    Au plus profond de moi, une seule, brûlante, obsédante envie, celle de « réviser » à nouveau avec loi, le plus vite possible.


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