• 06 Nouvelle révision Rue de la Colombette (mai 2001).

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    06 Nouvelle révision Rue de la Colombette (mai 2001).

     

    Le lendemain, mercredi, je suis censé réviser chez moi. Et certainement pas passer la journée à me branler en repensant à Jérémie. Pourtant, c’est bien ce qui se produit.

    Il me faudra attendre le jeudi pour le revoir en cours. Mot d'ordre : me faire discret, éviter de le regarder, éviter de m’enfoncer davantage, essayer de me faire oublier, me faire remarquer pour mon indifférence ; et aussi, par la même occasion, éviter de me faire du mal.

    Mais comment faire pour ne pas mater un mec pareil ? Mais putain, il n'a qu'à pas être si mignon ! Et en plus il y met les formes : encore un t-shirt noir, col en V cette fois, plutôt échancré, donnant envie de plonger le regard et le nez dans les profondeurs de sa peau mate.

    Et pour m'achever, voilà que la veille il a trouvé le temps d'aller chez le coiffeur : ses cheveux bruns et fournis sont plus courts, surtout sur les côtés et derrière la nuque, plus longs sur le haut, fixés au gel, tout ce que j'aime chez un mec.

    Résister à la tentation de le mater est une véritable torture. Pourtant, je décide de me faire violence et de me concentrer sur les cours.

    Ce n’est qu'en fin d'après-midi que mes angoisses finissent par se dissiper. Mon cœur se met à battre à mille à l’heure, lorsque je vois Jérémie s'approcher de moi pour me lancer discrètement, un petit sourire canaille au coin des lèvres :

    « Viens réviser dans 15 minutes ».

    A cet instant, je suis le mec le plus heureux de la terre.

    Le bogoss vient de me proposer des « révisions », mais je sais pertinemment qu’il ne sera pas questions de révisions de maths, mais de « géographie » : car il s'agira pour moi de réviser la géographie du physique, de la sexualité et du plaisir d'un jeune homme au charme ravageur.

    Dix minutes après je suis devant la porte de son appart. Je n'ai pas tapé deux coups que le battant s'ouvre, laissant apparaître le bel apollon dans toute sa splendeur.

    Le bogoss referme la porte derrière moi et, sans transition, d’un geste rapide et assuré, il ôte son t-shirt noir, il le balance dans un coin, dévoilant ainsi son torse magnifique : non, aujourd’hui non plus, il ne va pas du tout être questions de maths…

    Qu’est-ce que ça lui allait bien ce t-shirt noir, comme un gant ! Et putain comment ça lui va encore mieux, cette nouvelle tenue, ce torse nu dépassant d’un beau jeans ; et à la lisière entre les deux, le haut d’un élastique blanc avec de grosses lettres bleues.

    Décidément, tout lui va, et tout particulièrement la nudité. Sa peau n’est toujours pas rasée, et une pilosité de bobrun assez fournie commence à se dévoiler petit à petit sur les pecs. Si jeune, et déjà du poil de mâle, putain de bombasse ! Si seulement il pouvait laisser pousser !

    En attendant, je suis aveuglé par le désir.

    « Viens me sucer ! » il me lance, la ceinture et le premier bouton de son jeans déjà défaits, laissant entrevoir un bout de son boxer bleu.

    Une étincelle lubrique dans son regard m'autorise à imaginer que le bobrun a envie, encore plus que lors de la première révision, d'un moment bien chaud, animale, puissant, sans tabous ; je me dis qu’après avoir exploré, lors de ses nombreuses aventures, pas mal de facettes de la sexualité hétéro, le bogoss regarde désormais vers d'autres horizons de plaisir.

    Peut-être qu’il ne cherche ni plus ni moins qu'une bouche et un cul à baiser, disponible à la demande, un soumis ne sachant rien lui refuser d'un plaisir qu'il veut totalement débridé. Dans ce cas, je suis le mec qu’il lui faut.

    Une seconde plus tard je me retrouve à genoux devant le bomâle : mes mains s’appliquent pour descendre lentement son jeans et son boxer et pour dévoiler ce manche chaud, bien tendu, que j’avale sans tarder, comme une évidence ; mes mains s’accrochent à ses jambes musclées pour donner plus d’élan à ma fellation.

    « Putain… »  je l'entends gronder, « putain de bouche à pipes... vas-y, avale-la bien... ».

    Mes narines sont envoutées par ce mélange de gel douche, de déo et d'odeur de sexe masculin ; la douceur et la tiédeur de sa peau me font tourner la tête ; ses mots et ses grognements de plaisir m’envoient en orbite.

    Ses mains posées sur mes épaules, son bassin assène désormais de grands coups de queue dans ma bouche. C’est un mouvement assez brutal, cadencé par sa respiration bruyante, évoluant au rythme de la montée de son plaisir. Je sais qu'il a envie de jouir dans ma bouche, et qu’il veut que j’avale sa semence. Et je ne vais certainement pas me faire prier pour cela.

    Mais avant, j’ai envie de lui faire vraiment plaisir : je lève les bras, j’envoie mes doigts lui titiller les tétons. Je l’entends frissonner, façon de rendre hommage à mes talents…

    « Putain, putain, t'es vraiment une bonne salope, tu aimes la queue, tu aimes ça, hein ? Vas-y, lèche-moi les couilles... ».

    Ses mots m’excitent de plus en plus, je sens mon esprit dériver dans une profonde ivresse. Je m'exécute avec grand bonheur, tout en continuant à le branler. Il aime ça…

    Jusqu’à ce que, avec un geste soudain, rapide et puissant, le bobrun ne fourre à nouveau sa bite bien au fond de ma gorge ; et là, ce n’est plus l’affaire que de quelques va-et-vient bien envoyés, le bogoss me remplit la bouche de ce liquide chaud et épais que j'avale sans besoin qu'il m'y invite. Insatiable, ma langue s'affaire autour de son gland pour ne rien gâcher de ce nectar parfumé.

    Jérémie remonte son boxer et son jeans et sort en terrasse pour fumer sa cigarette. Jérémie torse nu, en plein soleil, c’est une pure vision de bonheur. J’ai encore envie de lui, trop envie de lui.

    Je m'allonge sur le lit et je le regarde fumer paisiblement, tout en me demandant s’il va y avoir une suite à cette pipe délicieuse, et quelle suite ; je le regarde fumer et je savoure le bonheur de cette deuxième « révision », comme une réponse à plusieurs de mes questionnements.

    Déjà, c’est sûr, il aimé la première « révision » : c’est la raison pour laquelle il y en a eu une deuxième. Une nouvelle perspective semble alors s’ouvrir devant moi : on dit qu’il n’y a pas deux sans trois ; ainsi, cette nouvelle « révision » semblerait annoncer le début d’une série de plaisantes « révisions ».

    Je m’emballe, et je sais qu’il ne faut pas ; je sens que tout ça est fragile, que la « suite » ne tient qu’aux envies de Jérémie et à ma complète obéissance à ses besoins. Je sens que je n’ai pas mon mot à dire ni sur quand si sur comment nos ébats vont avoir lieu, ni même s’ils vont avoir lieu tout court. Je sens que le bobrun a tous les pouvoirs, qu’il mène le jeu, et que je ne maîtrise rien… c’est frustrant et enivrant à la fois, comme sensation !

    Quelques minutes plus tard, le bogoss revient de sa cigarette, il se dessape, il monte sur le lit ; et, sans un mot, il vient se mettre à califourchon sur mon torse. Prenant appui sur ses genoux, il avance le bassin vers mon visage et presse son gland contre mes lèvres.

    Sa queue a tout juste perdu de sa vigueur ; mais voilà que, dès qu’elle retrouve la douceur de ma langue, elle raidit à nouveau, très vite. Ce mec, c’est un bonheur sans égal.

    Je me laisse baiser la bouche, en secondant son envie ; et ce, jusqu’à ce qu’il se retire ; puis, se relevant davantage sur ses genoux, le bogoss avance son bassin pour venir poser ses couilles sur mon nez.

    « Lèche-les ! ».

    J’envoie ma langue titiller ses bourses bien chaudes et odorantes, je m’y attarde, je joue avec, lui procurant un vrai plaisir. C'est indescriptible la sensation de découvrir la géographie érogène du physique d'un beau gosse.

    A force de jouer avec ma langue dans son entrejambe, je finis inexorablement par la laisser dériver vers sa rondelle.

    « Putain t'es une vraie salope, vas-y lèche mon fion... » m’encourage le bogoss.

    Et, ce disant, il se retourne carrément, m’offrant ses fesses et son trou sans vergogne. Il doit vraiment aimer ça…

     « Vas-y, enfonce ta langue bien au fond... ».

    Je suis tellement excité, j’y vais franco, je perds tout contrôle.

    Le bogoss se branle en même temps. Je me branle en même temps.

    Un instant plus tard, je sens son ti trou se contracter violemment, à plusieurs reprises ; j’entends ce grognement typique qui accompagne son orgasme ; et plusieurs jets frappent lourdement ma queue et mes couilles, comme s’ils étaient précisément visés. Et je jouis à mon tour, comme un malade.

    Sa nouvelle cigarette en terrasse dure un peu plus longtemps ; le bogoss en profite pour passer un coup de fil, à un coéquipier certainement, la conversation tourne intégralement autour du match du week-end suivant. Je l’écoute parler rugby, avec des mots techniques dont certains me sont inconnus, mais qu’il maitrise à la perfection ; il y a une assurance, une aisance et une passion dans ses mots qui me donnent des frissons. Très sérieux dans sa conversation, le bogoss dégaine par moments un rire franc et sonore : son interlocuteur doit lui balancer des trucs drôles, et c’est tellement beau de le voir amusé ! Qu’est-ce que ça doit être bon de partager des moments de jeu, d’amitié, de camaraderie, de franche rigolade avec Jérémie !

    Le bogoss raccroche en rigolant : je le vois écraser sa cigarette et je me prends à rêver qu’il puisse revenir vers moi avec un peu de cette bonne humeur…

    Il n’en est rien : Jérémie s’arrête au bord du lit et il me lance, d'un ton froid et autoritaire :

    « Fous toi à poil et allonge-toi sur le ventre… ».

    Putain, il va le refaire ! Je suis aux anges ! J’ai adoré me faire prendre la première fois, je sens que je vais surkiffer de l’avoir à nouveau en moi.

    Me voilà à poil, allongé sur le lit. Je sens sa queue glisser entre mes fesses, son gland titiller ma rondelle.

    « T'as envie que je te pète le cul, n'est-ce pas ma salope ?! Vas-y dis-le ! » je l’entends alors me balancer.

    « Oui, s'il te plaît, défonce-moi le cul avec ta queue d’acier… ».

    « T’es vraiment une chienne en chaleur… ».

    Et, ce disant, le bogoss attrape la boite de capotes sur la table de chevet, il en sort une ; je l’entends déchirer l’emballage, j’entends le bruit du caoutchouc qui prends place sur son manche tendu.

    Je l’entends cracher, et j’entends une bonne perle de salive atterrir pile sur ma rondelle ; un instant plus tard, ses mains empoignent mes fesses, les écartent.

    Et là, comme si mon corps était désormais préparé à l’union avec le sien, dès que son gland se présente à l’entrée de mon ti trou, je sens très rapidement mes muscles céder, mes chairs s’écarter pour laisser venir en moi la queue de Jérémie, la laisser glisser jusqu'à la garde.

    La douleur lancinante de la première pénétration a laissé place à une intense sensation de chaleur, de plaisir ; ma queue coincée entre la couette et mon corps est tendue comme jamais, mes tétons sont surexcités, ma peau tout entière est brûlante d’excitation.

    Le bogoss s'arrête bien au fond de moi, savourant le contact serré et chaud de mon ti trou autour de son sexe.

    « Ca passe mieux que la première fois, hein ? » fait-il tout près de mon oreille, après s’être allongé sur moi de tout son poids.

    « Ah oui… ».

    « Je t’ai bien dépucelé, hein ? ».

    « Je ne pouvais pas rêver mieux… ».

    « Tu la sens bien là, hein ? »

    « Ah, oui, je la sens bien, j’adore… ».

    « Tu as envie que je te baise... » il lance, dans la voix une arrogance que je trouve extrêmement excitante.

    « Oui, oui, s'il te plaît, défonce-moi... » je capitule. Je commence à m’offrir à lui par la parole.

    Et là, le bogoss commence me limer : à se faire plaisir et, de ce fait, à me faire plaisir.

    J’aimerais tellement pouvoir le regarder en train de me baiser, voir les mouvements de son corps, de ses muscles, ses attitudes de mâle en rut, l’expression du plaisir s’afficher sur son beau visage.

    Mais le fait de ne pas pouvoir le mater a aussi ses avantages : la vue étant entravée, tout passe par les autres sens.

    Mes narines aspirent goulument le parfum de sa peau ; mes hanches, mes épaules, reçoivent la prise puissante, la domination de ses mains ; mes oreilles entendent ses mots crus ; mes fesses et mon petit trou reçoivent les assauts de ses cuisses et de sa queue.

    Oui, j’aimerais mater directement ce mec en train de me baiser : pourtant, à bien regarder, cette privation participe elle aussi à mon excitation. Et puis, je me dis que si cette fois-ci encore je me laisse faire dans cette position, la prochaine fois il aura peut-être envie d’essayer l’autre.

    Car, oui, il y aura une prochaine fois : il prend trop son pied pour que ce ne soit pas le cas, c’est juste impossible qu’il n’y ait pas une prochaine fois !

    Le bobrun me pilonne pendant de longues minutes avec une cadence infernale, sa musculature puissante lui permettant une endurance spectaculaire.

    Lorsqu’il s'arrête, bien au fond de moi, il me balance :

    « Dis-moi de quoi tu as envie, espèce de chienne en chaleur ! ».

    Jolie réplique à laquelle je réponds :

    « J'ai envie que tu me défonces comme je le mérite… ».

    Ce mec me rend vraiment dingue.

    « T’es vraiment une grosse salope, tu vas prendre cher... » surenchérit le bogoss surexcité.

    « J'ai envie de satisfaire tous tes envies de mec, j'ai envie de te vider les couilles... ».

    Pour toute réponse, ses mains m'attrapent brutalement par les épaules, alors que son bassin augmente encore la cadence de ses va-et-vient. C’est physiquement intense, mais terriblement excitant. A chacun de ses coups de rein, ses couilles frappent lourdement mes fesses ; à chacun de ses coups de bassin, mon corps est percuté si violemment que je me sens glisser vers la tête du lit ; à chacun de ses coups de queue, j’ai l’impression que son gland s’enfonce de plus en plus loin dans mes entrailles.

    « Putain de salope, je vais jouir dans ta chatte en chaleur ! ».

    Le bogoss est en train de se vider les couilles. Et je kiffe ça à mort.

    Epuisé, il s’affale ensuite sur mon dos de tout son poids, sans ses retirer, pour mon plus grand bonheur : j'adore sentir sa queue me posséder encore après l'orgasme, et sentir mon ti trou vibrer d'excitation.

    Comment j’aurais voulu qu’il ne mette pas de capote, comment j’ai envie d’avoir son jus en moi : vraiment, le désir rend fou, il fait perdre le contact avec la réalité.

    Lorsqu’il sort de moi, je me retourne et je le vois enfin, mon beau mâle brun, le torse dégoulinant de sueur, la respiration encore haletante, la queue toujours raide.

    C’est là que je suis rappelé brusquement à la réalité.

    « Mince alors… » je l’entends lâcher, le regard sur sa queue.

    « Qu’est-ce qui se passe ? » je m’entends lui demander, alors que j’ai immédiatement compris ce qui vient de se passer.

    « La capote a pété… ».

    Un instant plus tôt j’avais envie d’avoir sa semence en moi ; mais là, à cet instant précis, je sens une immense inquiétude s’emparer de moi. Mille doutes et questions se mettent à fuser dans ma tête – au sujet des MST, de comment assumer cette nouvelle soumission à sa virilité – et je commence à flipper grave.

    Est-ce que Jérém se protège toujours ? Du moment que la nana prend la pilule, peut-être pas. Les mecs n’aiment pas la capote. Et alors, de mec en nana et de nana en mec, le risque se propage.

    Et puis, non, finalement je n’étais pas vraiment prêt à me laisser jouir dans le cul ; je le croyais, ce n’était pas le cas. Et surtout pas de cette façon « accidentelle ». Je me sens comme « sali ».

    Je suis tellement abasourdi que cela doit se voir sur mon visage : car, à un moment, j’entends le bogoss me lancer :

    « T’inquiètes, j’ai rien… ».

    « T’es sur ? ».

    « De toute façon, tu m’as avalé plusieurs fois… ».

    Il a raison ; mais cela ne me calme pas.

    « T’as peur de quoi, de tomber enceinte ? ».

    Salopard, va !

    Je ne sais pas quoi répondre à cela. Je sens un grand malaise monter en moi, et je ne sais même pas vraiment en identifier les causes. Je suis inquiet, en colère, je me sens trahi, je me sens humilié. Et je ne sais même pas pourquoi. Mon malaise est tel que je n’ai qu’une envie, celle de partir.

    Je cherche mon t-shirt et je le retrouve au milieu du lit. Je l’attrape, je le déplie et je réalise que, visiblement, il s’est trouvé au « mauvais » endroit au « mauvais » moment : plusieurs tâches de jus perlent le tissu, parlent d’une « révision » très chaude.

    J’ai tout juste le temps de me demander comment vais-je repartir avec un t-shirt taché au jus de bogoss ; et là, je vois Jérémie me tendre une chemise blanche :

    « Ça t’évitera de te taper la honte… ».

    Je m’habille et je m’apprête à saisir la poignée de la porte de son studio pour partir, lorsque Jérémie me lance durement :

    « Eh mec… arrête de me mater en cours, sinon ça ne va pas le faire du tout ! ».

    « Ok, je ferai attention » je me morfonds.

    « T'as intérêt ! » il insiste.

    « Salut, à demain... » je tente de me tirer de l’embarras.

    « C'est ça... » ce sera son dernier mot.

    Ce soir-là, dans mon lit, je me branle en reniflant tour à tour sa chemise qui porte l'odeur fraîche et jeune de sa peau et mon t-shirt qui porte, lui, l'odeur intense et délicieux de sa puissance sexuelle.


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