• 46.6 Jérém prend son pied. Romain aussi. Et moi…

    Le chemin du bonheur... cette ligne de poils tout doux qui prend naissance au nombril des garçons, cette magnifique petite dépression en lisière de la région vallonnée des abdos, ce petit bout de peau que la langue a une fâcheuse tendance à se disputer avec les lèvres et avec le bout du nez, tous les trois impatients de s’y nicher, de s’y perdre…  

    Avant justement d’emprunter fatalement le chemin du bonheur… cette piste magique traçant un lien à la fois réel (lorsque le mec est à poil) et suggéré (lorsque le jeans ou le sous vet cache encore le « bonheur » tout court), un lien tout droit et sans détours entre le nombril et la virilité d’un mec…   

    Oui, le chemin du bonheur… si ce n’est pas un pur bonheur, lorsqu’on tient la queue d’un beau mec dans la bouche, que de le voir courir devant nos yeux... 

    C’est sur cette ligne de poils bruns posée sur un paysage d’abdos au dessin parfaitement ciselé, un bas relief que je connais si bien pour l’avoir vu souvent de très très près, que mon esprit bloque à un moment, emporté par la beauté sublime de voir mon Jérém en train de se faire sucer par le beau Romain…

    Le torse animé par les vagues d’une respiration profonde de mec excité… le visage parcouru par les frissons de l’orgasme que j’entends gronder au loin… Jérém semble prendre sacrement son pied… un plaisir physique car le « mec-qui-ne-suce-jamais#1 » a quand même l’air de maîtriser assez bien le sujet…  

    Il faut dire que la queue c’est un peu comme l’Opéra… soit on aime tout de suite, soit on déteste… mais lorsqu’on aime, la passion est souvent si forte qu’on devient très très vite incollable sur le sujet… 

    Oui, mon Jérém est en train de prendre un plaisir assez dingue… c’est divinement beau à voir, mais au même temps, une question évidente me taraude l’esprit… est-ce qu’il prend autant de plaisir qu’avec moi ? Plus ? 

    Plus… ça je ne sais pas… plus, peut-être pas… je me plais à imaginer que ce n’est même pas possible… non, personne ne le sucera jamais comme moi et ce, pour la simple et bonne raison que personne au monde est aussi fou de lui que je le suis…  

    Je me dis cela pour tenter de me rassurer… le fait est qu’en l’espèce, en plus du plaisir physique, ce petit con est en train de goûter au plaisir ultime de se faire sucer par un mec viril « qui ne suce jamais », un mec qu’il a fait plier devant sa virilité, au sens propre comme au sens figuré… son ego doit être en train de clignoter comme un gyrophare dans la nuit… et lorsque la fierté de mâle s’en mêle… la perception du plaisir peut s’en trouver faussée…

    Mais peu importe… l’intensité de la scène est tellement à couper le souffle que j’en oublie le passé et le futur, les regrets et les craintes… devant un spectacle pareil, il n’y a plus que le présent qui compte, l’instant intense et bouleversant où l’éphémère tutoie l’éternel…

    Quel bonheur sans prix que d’avoir vu quelques instants plus tôt le beau Romain tenter de faire face à la virilité de plus en plus affirmée de mon beau brun en se servant de son regard empreint de charme brûlant… entre les deux bruns, un affrontement à la testostérone pure et brulante… l’affrontement final entre Harry et Voldemort n’aura pas fait davantage d’étincelles…

    Oui, Romain aura tout tenté pour faire plier Jérém… les regards incendiaires, les sourires concupiscents, la flatterie, les gestes chauds et sans appel, les mots à la fois sensuels et sexuels… en vain… mon beau brun n’a pas bougé une oreille… il est resté tout le temps le maître, ou plutôt le « mâle » de la situation…

    C’est là que je me dis que mon beau brun possède en lui quelque chose de surnaturel… je me dis qu’il n’est pas complètement « humain »… je ne sais pas comment peut- on être à ce point insensible, ou du moins arriver à faire mine de l’être, devant un mec pareil, un mec à la sensualité tellement brûlante qu’on a l’impression que s’il touche du papier il va y mettre le feu…

    Je paierais cher pour savoir ce qui s’est passé dans la tête de mon beau brun pendant que Romain lui faisait son magistral rentre dedans… pendant qu’il l’embrassait dans le cou… pendant qu’il lui mordillait l’oreille… pendant qu’il appuyait lourdement son coude sur son épaule pour le faire mette à genoux… est-ce qu’il n’a jamais eu envie, même pas un court instant, de céder à sa demande ? Est-ce qu’il n’a jamais eu le moindre désir de goûter à la sexualité de ce beau mâle ?

    Moi je dis… pas possible… pourtant, il n’a pas « faibli »… serait-ce sa fierté de mec qui l’en a empêché ? Si ce n’est que ça, c’est vraiment bien dommage… peut-être que ma présence y est aussi pour quelque chose…

    J’avoue que de voir mon beau brun se faire sucer par Romain me plait excessivement… mais je pense que de voir mon Jérém sucer le beau Romain, j’aurais trouvé cela bon pour m’envoyer à l’asile…

    Oui, le beau Romain aura tout tenté pour faire plier mon Jérém à ses envies… mais à la fin, voyant que mon beau brun était un os bien trop dur même pour ses crocs pourtant bien acérés, quelque chose avait basculé en lui…

    Une longue inspiration assez bruyante au bout de quelques longues secondes de face à face silencieux entre couillus, mon Jérém tenant sa main menaçante sur la poignée de la porte d’entrée, avait été l’annonce de l’imminence de sa capitulation… une capitulation qui devait encore passer par plusieurs étapes avant que le beau barbu ne se retrouve à genoux avec la queue de mon beau brun au fond de la gorge…

    Oui, la soumission de Romain s’était faite par étapes successives… sans jamais quitter mon Jérém des yeux, il avait l’air presque en colère lorsque ses jambes avaient commencé à se plier… il avait l’air plutôt hésitant lorsque son visage était passé devant la chaînette de mec… il semblait à deux doigts de se raviser et de foutre le camp lorsque son nez avait frôlé le nombril de mon Jérém en se chargeant au passage de toutes ses petites odeurs de jeune mec… le beau barbu s’immobilisa carrément pendant un moment lorsque le premier genou frôla le carrelage…

    Mais lorsque le deuxième genoux avait accepté d’accomplir sa destinée, c’est un Romain délivré et curieux que j’avais vu rompre le contact visuel avec mon beau brun, un Romain bien parti pour s’intéresser à une toute autre partie de son anatomie…

    Et c’est enfin un Romain conquis qui s’était retrouvé face au boxer CK blanc avec la fameuse poutre bien en relief… un Romain qui semblait vaincre d’un coup toutes ses réticences, et s’impatienter de découvrir la bite qui lui fait pratiquement face et qui lui fait certainement envie…

    Sur ce, mon Jérém, qui a du lire le « Manuel du petit con parfait » jusqu’à la quatrième de couverture, avec un geste on ne peut plus naturel, ordonne à ses mains d’ouvrir un peu plus les pans du jeans, dévoilant toute l’envergure de son manche autant caché que dévoilé par le coton élastique…

    S’il lui avait balancé à la figure « Viens me sucer, je sais que tu en as envie », ça n’aurait pas été plus explicite…

    Le geste de Jérém entraîne un petit mouvement de la tête du beau Romain… c’est le déclic final… son acceptation sans conditions à lui céder… et plus que ça… j’ai l’impression que dans la tête du beau barbu, l’envie d’y aller prend le pas sur la soumission… j’ai l’impression qu’à partir de ce moment précis, Romain a envie d’y aller non pas parce que Jérém lui exige… mais juste parce qu’il en a désormais envie, très envie… quand je pense qu’il n’y a même pas encore goûté, qu’il ne l’a même pas encore vraiment vue en vrai…

    Mon Jérém, cet impayable étalon… capable de susciter bien des vocations rien qu’avec son assurance de jeune mâle… capable de remuer bien des sexualités, rien qu’en laissant approcher, en laissant libre cours à la sienne…

    Mon Jérém, capable de donner envie au « mec-qui-ne-suce-jamais#1 » d’approcher le nez de son boxer et d’humer longuement les odeurs qui se dégagent de son gland caché… d’y poser ensuite les lèvres et d’en agacer le petit creux, ce creux du gland qui n’a souvent pas son pareil pour faire délirer un garçon, de l’agacer avec le bout d’une langue à la précision redoutable… 

    Mon Jérém frémit… je sais qu’il adore ça…  

    Et pendant que les lèvres, entourées d’une barbe bien taillée mais bien drue, parcourent le manche sur toute la longueur, les bras du bel inconnu se lèvent, ses mains approchent de la taille de mon beau brun… elles se posent sur les pans ouverts du jeans, et entreprennent un lent mouvement vers le bas… en une poignée de secondes, le magnifique CK blanc apparaît dans toute sa double splendeur, celle de la perfection de sa coupe, et celle de la magnificence de cette érection qui déforme outrageusement le coton… 

    Le jeans garé à mi jambes, les bras du beau barbu sont repartis pour un tour… c’est avec une extrême douceur que ses doigts se faufilent de part et d’autre du bassin de mon beau brun, en éloignant le coton de la peau mate dans la tentative d’en libérer enfin le magnifique gourdin… 

    Autant de choses que le beau Romain a du se laisser faire tant de fois dans sa vie et que, peut-être, il n’avait jamais encore envisagé de faire à un autre beau mâle avant ce soir… des choses qu’il semble désormais exécuter avec un plaisir à peine dissimulé… 

    Les doigts sont adroits, mais il y a, hélas, accrochage… l’objet caché est tellement volumineux et lourd qu’il suit la déformation du coton, il s’y prend dedans…  

    Le beau barbu est obligé de s’y prendre autrement… et mon cœur semble s’arrêter lorsque sa main se faufile carrément à l’intérieur du CK pour saisir la queue de mon beau brun et la sortir de sa prison de coton… oui, lorsque je vois Romain tenir la queue de mon Jérém dans le creux de sa main, je frôle la crise cardiaque… 

    Et Romain peut-être aussi… les lèvres à quelques centimètres à peine du gland pulpeux, il a l’air hésitant… je sais pas comment on peut hésiter à ce stade là, mais bon… à part bien sur d’être en train de faire une crise cardiaque… 

    Toujours est-il que, au bout d’un moment, mon beau brun semble s’impatienter… dès lors, son bassin recule avec un geste rapide, sa queue échappe à la prise du beau barbu…  

    La main de Jérém se pose dessus… elle commence quelques va-et-viens lents, amples…  

    Lorsqu’elle s’arrête, la queue est tenue tout juste par le gland, tendue vers le haut, et laissant une vue imprenable sur la belle tige épaisse et sur les bourses bien rebondies qui ont toujours l’air aussi bien remplies… 

    La respiration du beau barbu semble s’accélérer devant cette image de pur bonheur… un instant plus tard, la main de Jérém a à nouveau glissé le long de son manche, et ce dernier vise désormais la bouche du beau barbu…  

    Lorsque son bassin recommence à avancer, Romain ne bouge pas… le gland de Jérém se pose entre ses lèvres, il les effleure… avec des petits mouvements de la main, il fait en sorte que le gland joue avec les lèvres fermes et fermées du beau barbu… 

    Et puis, à un instant, ce petit jeu s’arrête net… le bassin avance encore… le gland force sur les lèvres… et celles-ci s’ouvrent après une ultime petite résistance… c’est à ce moment là que Jérém colle sa queue dans la bouche du beau Romain, la faisant disparaître presque entièrement déjà lors de cette première exploration… 

    Voilà comment le beau Romain s’est retrouvé avec la queue de mon beau brun enfoncée au fond de sa gorge… voilà comment, à partir de là, il a commencé à le sucer, d’abord assez timidement, ensuite de façon de plus en plus vigoureuse, avec de plus en plus d’aisance, avec de plus en plus d’envie… « un bon coup de queue, ça calme »… c’est ça que tu as dit tout à l’heure à propos de ce charmant Mathieu que tu t’es vanté d’avoir bien baisé ?

    J’adore regarder mon Jérém se faire sucer par ce Romain, ce bogoss si arrogant… j’adore le voir penché sur lui, regarder le mec agenouillé devant lui, se réjouir de son triomphe viril…

    C’est beau, c’est sublime… c’est beau et c’est dix mille fois mieux que de le voir prendre son pied avec une nana comme la fois où je suis arrivé trop tôt aux révisions… regarder deux bogosses qui se donnent du plaisir… c’est juste divin…

    A force de mater cette scène de dingue, je finis par croiser son regard… un regard qui s’accroche durablement au mien… c’est sa façon de me dominer en me montrant sans retenue le plaisir qu’il prend en baisant avec un autre gars, suprême puissance de son charme… et le pire… le pire c’est que je suis conquis… au lieu de lui en vouloir, je trouve ça tellement beau que ça m’en donne des frissons puissants dans le ventre, ainsi qu’une érection de malade dans le bas ventre…

    Tout cela pourrait avoir un coté frustrant… pourtant, je me rends compte que cette privation, cette « infidélité » consommée sous mes yeux, avec mon aval tacite, finit par se révéler excitante d’une manière que je ne saurais même pas expliquer…

    Oui, sa virilité rutilante s’imposant non seulement sur la virilité de ce beau Romain par la domination, mais également sur moi par la privation consentie… moi j’appelle ça du grand art, de l’art de petit con macho et tellement bandant…

    Alors, face à cette situation inéluctablement excitante, devant cette image d’une sensualité hors normes, je n’ai d’autre choix que de me débrouiller tout seul pour donner cours aux envies qui secouent mon corps… je déboutonne ma chemise, j’ouvre mon jeans, je descends mon boxer, je saisis ma queue, je porte ma main libre à mes tétons et je me branle dans mon coin en essayant de gérer la montée de mon plaisir, en essayant de la régler sur la progression de celui de mon beau brun… 

    Ce que j’aimerais par-dessus tout, c’est d’arriver à me maîtriser pour jouir au même temps que lui, pour jouir en le regardant jouir… 

    Suprême puissance de la branlette… en se branlant tout devient supportable, la montée du plaisir m’isolant définitivement de ma jalousie, ce sentiment somme toute naturel et qui fait quand même surface dans mon esprit par moments, ce sentiment qui risquerait de gâcher mon plaisir…  

    Oui, dès que je commence à me branler, mon « humiliation » s’évapore pour laisser libre cours aux fantasmes…  

    Jérém prend son pied. Romain aussi. Et moi… je me branle en comptant les points… et, qui plus est, bien heureux de le faire…

    Effet peut-être du contact sexuel entre beaux bruns, j’ai l’impression que la température monte rapidement dans le petit séjour… j’ai de plus en plus chaud, je décide alors d’ôter ma chemise… le mouvement de mes bras attire une fois de plus le regard de mon beau couillu sur moi… si c’est pas beau son regard de mec qui prend son pied et qui n’a qu’une envie, celle de jouir… 

    Mon regard glisse ensuite sur le beau barbu en train de téter la queue de mon beau brun… elle est bonne, hein ? Bien raide et douce et chaude à la fois… et en plus elle doit avoir un petit goût de semence, de mâle… tu te demandes peut-être pourquoi… je vais te le dire pourquoi… le fait est, mon Romain, que ce beau manche a déjà joui une fois ce soir, copieusement, dans ma bouche… pourtant c’est toi qui y as accès ce coup-ci… tu en as de la chance… 

    Vu de l’extérieur, je me rends compte d’une façon si possible encore plus vive et poignante que dans le feu de l’action, de la chance de pouvoir tenir dans sa main, dans sa bouche, l’explosion de la jouissance d’un mec comme mon beau brun… je crois qu’il n’y a rien de plus beau au monde…  

    Je comprends parfaitement l’élan de Romain… et son soudain changement d’attitude…car, dès qu’on goûte à la queue de mon beau couillu, on ne peut qu’en être dingue…  

    En attendant, Jérém a retrouvé tout son pouvoir de mâle dominant… un mâle sur qui il a un pouvoir de plus en plus absolu au fur et à mesure que ce dernier goûte et prend goût à sa queue… 

    Par ailleurs, je trouve quelque chose d’assez inquiétant à cela… si Jérém est en train de prendre conscience qu’il peut se taper des mecs pareil… aussi canons… comment peut-t-il se contenter de moi à l’avenir ? 

    Jérém se laisse d’abord faire, acceptant les caresses inédites apportées par des nouvelles lèvres, par cette nouvelle langue… il se laisse faire pour découvrir ce dont le mec est capable… mais je sais qu’il ne va pas se contenter de cela, je sais que mon beau couillu va avoir envie tôt ou tard d’affirmer sa domination de façon plus appuyée… il est comme ça, mon Jérém…  

    Je ne me trompe pas… mon beau brun laisse à Romain tout juste le temps de prendre goût à ce qui lui avait paru auparavant une sale besogne et qu’il semble désormais considérer comme le plus délicieux des loisirs… et là, il porte ses mains sur sa tête, enfonce les doigts dans ses cheveux noirs et épais et il entreprend de mettre des coups de bassin…

    Il commence par des allers retours tout doux… bien sur, il faut commencer par apprivoiser la bête… au début, il fait tout simplement glisser sa queue entre les lèvres du beau barbu, lentement et sur toute la longueur… petit à petit, ses explorations gagnent en profondeur… son gland s’enfonce de plus en plus loin dans le palais… au bout de quelques secondes, sa queue disparaît presque jusqu’à la garde, ses couilles frôlent la barbe bien noire et bien drue… et lorsqu’il se retire, tout aussi lentement, il se sert de son gland pour jouer à nouveau avec les lèvres de l’autre… les faisant languir…

    C’est un crescendo… à un moment, mon beau couillu accélère le mouvement… il y va de plus en plus vite, de plus en plus loin… jusqu’à lui baiser carrément la bouche… il y va très fort, et vu de l’extérieur, je me demande comment le mec qui-ne-suce-jamais arrive à encaisser ça…

    D’ailleurs, à un moment Romain le stoppe net, tout comme moi quelques heures plus tôt, en appuyant sa main sur ses abdos… décidemment, ce soir là les abdos de mon beau couillu auront été souvent sollicités pour calmer sa fougue de jeune étalon… oui, Romain met un frein aux ardeurs de Jérém, en arrêtant les coups de son bassin et en dégageant ensuite ses mains de sa nuque… Romain veut bien se soumettre aux envies de mon Jérém, mais à l’évidence sa soumission n’est pas totale…

    Le beau barbu, visiblement essoufflé par la puissance des coups de reins de mon beau couillu, marque une pause en quittant carrément la queue de Jérém pour balancer :

    « T’es trop sexy, mec… mais vas-y mollo… »… 

    Erreur fatale… ne jamais chercher mon beau couillu lorsqu’il prend son pied… et surtout ne jamais quitter sa queue pendant une fellation. Rien au monde ne le met plus en pétard. Je sens que ça va tomber… et ça tombe… c’est en le toisant, en regardant droit dans les yeux, en dominant du haut de son mètre quatre-vingt, de son torse puissant et de sa queue bien tendue à tout juste quelques centimètres de son nez, que Jérém finit par lui balancer : 

    « Tais toi, dépêche-toi de me faire jouir et… ». 

    Jérém freine soudainement son élan… je connais cette phrase… j’en connais le début et j’en connais la fin… mais il ne va pas oser ça quand même… pas avec ce mec… 

    « … et dépêche-toi de tout avaler… » il finit par lâcher, en portant une main derrière la tête du beau barbu dans la tentative de l’attirer au plus vite sur sa queue réclamant son dû. 

    Putain… si, il a osé quand même… pas froid aux yeux mon Jérém… le même tarif pour tout le monde… si on le suce, il faut le faire jouir et tout avaler… 

    « N’abuse pas mec… » j’entends Romain lui répondre à mi voix en se dégageant avec un mouvement vif de l’emprise de la main de mon beau brun « je ne fais pas ça, mec, d’habitude je ne suce même pas, je te l’ai dit… je te fais une fleur parce que t’es canon, mais il faut se calmer… ». 

    « Tu peux dégager alors… » fait Jérém avec un ton sec et cassant, en remontant son beau boxer et son jeans et en y rangeant sa queue avec geste rapide comme l’éclair… 

    Il faut avoir du cran, pour balancer ça à un mec qui se tient à quelques centimètres de ses couilles… 

    Les deux bruns se font face, les regards se défient… mais lorsqu’on est à genoux, on ne joue pas à armes aussi égales que lorsqu’on est debout… mon beau couillu tient un atout majeur… il s’est affirmé en mâle alpha… et, en tant que tel, avoir accès à sa queue est quelque chose de tellement convoité, qu’il peut exiger n’importe quoi… 

    Un instant plus tard Jérém boucle sa ceinture et se dégage de sa position, laissant le mec sur le carreau, au sens propre comme au sens figuré…  

    Soudainement, avec ma queue dans la main, je me sens con… je remonte vite mon froc, la bite en feu, prête à jouir… en attendant le déroulement de la suite… 

    Après avoir attrapé au passage son t-shirt blanc et en avoir à nouveau habillé son torse pour le protéger du vent qui ne faiblit pas et qui est de plus en plus frais à l’approche du petit matin, le voilà parti en terrasse pour s’installer dans son coin préféré… le voilà accoudé à la rambarde, torse nu, la bosse du jeans rebondie par sa magnifique érection… pas facile de ranger tout ce matos tendu dans un boxer et un jeans… 

    Le t-shirt blanc mis en valeur dans la pénombre par la réverbération des illuminations de la rue de la Colombette, le bassin toujours et encore sensuellement calé vers l’avant… en train de fumer une nouvelle clope… 

    Putain… comment résister à la tentation d’aller se mettre à genoux et de le faire jouir et de tout avaler ?  

    Romain qui, passé le premier moment d’ahurissement face à la réaction sans appel de mon beau couillu, a fini par se relever, a lui aussi les yeux rivés sur cette image d’absolue beauté masculine… oui, il mate Jérém avec un air fébrile et frustré, l’esprit saturé par un mélange de désir brûlant et d’agacement… le regard fixe et perdu, le beau barbu semble tanguer… il semble avoir perdu une bonne couche de son assurance et de son panache…  

    Et comme pour Jérém un peu plus tôt, je me dis que c’est un spectacle qui n’a pas de prix que de voir un beau mâle d’habitude si assuré, habitué à tout maîtriser, perdre ses repères… le voir désemparé face à une situation dont il est en train de perdre le contrôle… 

    J’ai l’impression qu’il a envie de finir ce qu’il a commencé, mais le « prix » exigé par mon beau couillu doit lui sembler trop important, trop humiliant… il a bien envie de le sucer, mais il ne veut pas tout lui céder… surtout pas ce truc qu’il lui demande, ultime soumission à sa puissance masculine…  

    Pourtant il a encore envie de sucer… de le sucer… très envie même… 

    Jérém fume lentement en faisant mine de regarder dans la rue… il nous ignore… oui, Jérém regarde ailleurs et nous on le regarde lui… et on ne rate rien de ses plus simples faits et gestes… alors, lorsqu’il porte la main gauche sous le t-shirt, en passant par le col, pour gratter une région juste au dessus de son pectoral gauche… lorsqu’il produit ce geste inconscient, nonchalant, mais juste sexy à se damner… on est deux à être saisis par une incompressible envie de lui sauter dessus et d’avaler sa queue… 

    Bien sur, l’un aura une réaction plus prompte que l’autre… 

    Oui, c’est probablement à cause de ce simple geste, si anodin et si craquant à la fois, que l’hésitation de Romain s’envole… il s’avance vers la terrasse, il approche de Jérém… il tend la main vers lui pour partager sa cigarette… requête à laquelle mon beau couillu consent sans se faire prier… il tire une longue taffe, il expire lentement la fumée après avoir rendu la clope à son propriétaire… 

    Un instant plus tard, le beau barbu disparaît dans la pénombre de la terrasse… le voilà à nouveau à genoux… et lors de cette deuxième mi-temps, c’est lui-même qui se charge de défaire la belle ceinture de mon beau couillu, de déboutonner sa braguette, avant de descendre son CK blanc pour en sortir cette queue magnifique et toujours aussi tendue… oui, c’est de son propre chef qu’il la reprend en bouche, qu’il recommence à sucer mon Jérém dans la fraîcheur de la nuit…  pendant que ce dernier, avec un geste inconscient et insoutenablement masculin, lève le regard vers les étoiles comme pour demander pourquoi… pourquoi autant de pied… comme pour dire merci… merci pour autant de pied 

    C’est incroyable… lorsqu’on a goûté à la queue de mon Jérém, on ne peut plus s’en passer…  

    Je m’approche de la porte fenêtre pour contempler de près ce spectacle magnifique…  

    Le beau barbu est en train de pomper mon Jérém avec un entrain retrouvé… est-ce que cette remise en bouche est l’acceptation silencieuse au desiderata de mon beau brun ? Est-ce qu’il est parti pour goûter au jus de mon beau couillu ? En tout cas, il se conduit comme un mec qui a envie de faire jouir un autre mec… très envie…  

    La cigarette de Jérém dure toujours, elle s’éternise… et ce, pour la simple et bonne raison que mon beau couillu la laisse se consumer dans le vide, l’oubliant derrière l’effet étourdissant d’un plaisir sexuel plus puissant que celui chimique…  

    Et lorsqu’il la porte à nouveau entre ses lèvres, je me rends compte que, pour autant que je m’efforce, j’ai du mal à imaginer une image plus belle que celle de mon Jérém en terrasse, dans la nuit tiède, débout contre le parapet, le jeans et le boxes à mi jambes, en train de se faire sucer par un beau mâle à genoux devant lui, tout en fumant sa cigarette… 

    C’est après avoir expiré un bon nuage de fumée, que mon beau couillu laisse échapper à l’attention de son partenaire sexuel : 

    « Vas-y, mec, c’est bien comme ça… suce bien… ». 

    Et l’autre, pour toute réponse, l’air de plus en plus intéressé par l’affaire, trouve alors intéressant d’ajouter une main sur la queue de mon beau couillu, en plus de sa bouche… pour quelqu’un qui n’a jamais sucé, il a l’air de bien connaître la fameuse équation « bien vigoureusement sur la tige et tout doucement sur le bout »… je suis bête… c’est normal qu’il soit au courant… s’il est vrai que sa bouche n’a pas du connaître tellement de queues, à l’inverse, je n’ai pas de mal à imaginer que sa queue a du connaître bien de bouches… l’émulation, autant que la pratique, est mère de compétence… 

    La cigarette de mon beau brun arrive enfin au mégot… c’est à ce moment là que mon beau couillu ôte soudainement la queue de la bouche de Romain, le laissant littéralement bouche bée… il se dégage une fois de plus et il rentre en passant à coté de moi comme tout à l’heure, sans me calculer… nouveau étourdissement au déo, à la proximité de ce corps de dingue… je me dis qu’il a peut-être un peu froid, car le vent est de plus en plus frais…  

    Il rentre dans l’appart et il éteint la lumière… la pièce est ainsi enveloppée par une pénombre faiblement éclairée par le réverbère des illuminations de la rue qui rentre par la porte vitrée… une pénombre dans laquelle on arrive quand même à discerner et à compter les carreaux de ses abdos...  

    Il dégage ensuite son t-shirt, son jeans, son boxer, ses chaussettes… le voilà désormais complètement nu… 

    Il traverse le petit séjour pour aller s’installer contre le mur à coté de la porte d’entrée, sa place de tout à l’heure… et là… là, vision de bonheur, il entreprend de se branler tout doucement… je me rends compte que je ne l’ai jamais vraiment vu se branler et qu’au fond je trouve cette idée bien excitante… 

    Mais enfin… il ne va pas faire ça… se faire jouir tout seul… alors qu’il y a deux mecs à portée de queue pour avaler sa semence… 

    Quoi qu’il en soit, le spectacle de mon Jérém en train de se branler est très plaisant à voir… tellement ravissant que je me fige dans l’encadrement de la porte vitrée, comme hypnotisé… pendant un instant, l’idée qu’il veuille me demander de finir le travail bien entamé par Romain me traverse l’esprit… quel plus beau cadeau pourrait-t-il me faire ? 

    Je suis complètement ailleurs… mais je reviens sur terre lorsque je sens dans mon dos la présence du beau Romain qui cherche à passer, à foncer, je dirais, attiré, aimanté par la queue de mon beau brun… 

    Je me rends compte que je lui bloque le passage… je me décale un peu… dès que je bouge, il fonce me bousculant presque au passage… si ça ce n’est pas de la dépendance… oui, la queue de mon beau couillu crée dépendance… et ce, dès la première prise… 

    Pendant que Romain fonce vers son nouveau Zénith, je vois Jérém se décoller du mur, pivoter sur lui-même, se planter sur ses deux pieds, laissant un certain espace entre lui et le mur… croyant bien faire, Romain se cale derrière lui, pectoraux et abdos saillants contre dos musclé… sa main s’avance vers sa queue, remplace la sienne et le branle lentement… 

    C’est beau à en pleurer…  

    Jérém apprécie, mais Jérém n’a pas prévu cela… Romain n’a pas encore compris ce dont mon beau couillu a envie… mais moi si… et je commence à entrevoir enfin un rôle pour moi dans cette baise dont je n’ai été jusqu’à présent que spectateur, un très bon second rôle qui pourrait parfaitement me convenir… 

    Non, Jérém n’a pas prévu cela… et il sait comment faire passer le message… 

    « Suce moi… encore… » 

    Un instant plus tard, sans opposer aucune résistance ni réserve, la tête calée contre le mur, le beau Romain tient à nouveau la queue de Jérém dans la bouche… dès lors, voilà que ce dernier, prenant appui avec les mains contre le mur au dessus de sa tête, le corps en suspension vers l’avant, commence à faire glisser sa queue entre ses lèvres… ce coup-ci il y va moins violemment, il déguste son plaisir… centimètre après centimètre… 

    Il y va certes moins violemment, mais pas moins profondément… ses va-et-vient sont amples, sa queue s’enfonce bien loin… et le mec semble finalement prendre son pied à se faire étouffer par cette queue tendue… sa bouche, plus timide au début, arrive désormais à avaler pratiquement en entier le beau manche de mon Jérém… 

    Ça dure ainsi pendant un petit moment, Romain la tête coincée contre le mur, la bouche baisée longuement, profondément, inexorablement, un Romain savourant de son coté aussi, instant après instant, centimètre après centimètre, le bonheur de tenir en bouche le plaisir d’un mec comme mon Jérém… 

    Quant à ce dernier, je crois qu’il va finir par avoir ma peau, ou du moins par avoir raison de ma santé mentale… il faut s’imaginer le tableau… un Jérém qui prend son pied dans la bouche de ce beau mec, les deux mains appuyées contre le mur, les abdos tendus, comme s’il faisait des pompes à la verticale… les ondulations de son bassin, les contractions de ses fesses musclées se succédant avec un naturel déconcertant…  

    C’est tellement beau et sensuel que j’en oublie que je devrais être jaloux à mort… mon regard tombe et se fixe longuement sur ses couilles bien rebondies se baladant au gré des coulissement, ses bourses allant jusqu’à se caler contre la barbe brune, la queue avalée jusqu’à la garde…  

    Et, comble de l’image excitante, entre deux explorations ORL, mon beau brun prend le temps de s’attarder, de s’immobiliser, le gland au plus profond de la gorge, faire une pause dans son plaisir, déguster l’attente de celui qui va suivre, se priver l’espace d’un instant pour mieux jouir juste après, déguster sa domination sur un mec… je réalise à ce moment qu’il n’y a pas qu’avec moi qu’il aime ça… dominer… apparemment, c’est le même tarif avec tout le monde… c’est sa nature… mon Jérém est un vrai petit co(q)(n) dominant, un vrai petit male alpha… 

    C’est dur, très dur, mais riche en enseignements que de regarder son beau brun baiser avec un autre… 

    Je suis comme plongé dans un état second devant cette image d’une senXualité rare…  

    Et puis, sans prévenir, Jérém arrête ses va-et-vient… il s’immobilise, le corps toujours incliné, comme en suspension, les mains toujours appuyées au mur… le gland au bord des lèvres du beau barbu… sans broncher, Romain prend le relais en recommençant à le pomper avec gourmandise…  

    Jérém se laisse désormais sucer sans bouger… c’est là que je me dis que c’est le moment de mon entrée en scène… alors, sans tarder, je me déshabille entièrement et j’y vais… 

    Oui, j’y vais… sans qu’il me demande, je m’approche de lui, je me place derrière lui… presque instantanément, il sent ma présence dans son dos, il se retourne… c’est beau de voir de si près son visage traversé par les vagues de plaisir… c’est beau ce regard qu’il me lance et qui veut dire « je sais ce dont tu as envie, j’en ai envie aussi, comme la dernière fois avec Guillaume, putain, t’attends quoi là, vas y, j’ai envie de jouir comme un malade… ».

    Alors, enchanté, je me mets à genoux… je porte mes mains sur ses fesses, je les écarte et je lance ma langue à l’assaut de son ti trou… oui, je vais lui bouffer le cul, et je vais le faire pendant qu’il se fait sucer, je vais le faire jusqu’à qu’il lâche son jus… car je sais qu’il adore ça et que ça va le faire jouir comme un dingue…

    Comme prévu, mon beau couillu apprécie tout particulièrement cette petite variation… je sens son corps en proie à de nouveaux frémissements qui sont l’effet combiné d’une fellation et d’une caresse buccale encore plus intime…

    « Vas y comme ça… putain, c’est bon, ça déchire… » il balance, comme une lamentation tellement l’excitation qui parcourt son corps est intense, tellement la vague de plaisir qui le submerge à l’approche de l’orgasme est hors normes, au point d’en devenir presque douloureuse….

    Quoi de plus doux pour les oreilles et de plus réjouissant que de recevoir ce genre de notification attestant du plaisir intense traversant le corps et l’esprit de mon beau couillu ?

    Mais à qui est destinée sa phrase ? A Romain, à moi, à tous les deux ?

    J’adore le voir prendre son pied si fort, j’aime le voir s’envoler tout seul vers son plaisir de mec, en être débordé, submergé, emporté… j’aime voir la raison l’abandonner, balayée par la tornade des sens… j’aime entendre ces petites phrases à la testostérone qu’il laisse échapper lorsqu’il perd le contrôle de lui-même… j’aime voir mon beau couillu se transformer en pur être reptilien pour qui seul jouir compte et rien d’autre… et même s’il faut se prendre à deux pour le mettre dans cet état là, pour lui offrir un plaisir parfait et total, même s’il faut se partager le plaisir de lui offrir une jouissance hors normes, ainsi soit-il… je me plie volontiers à cela… car c’est trop beau à voir mon beau couillu en train de prendre son pied si fort… 

    C’est si bon, pendant qu’il se fait sucer, de bien écarter ses fesses avec mes deux mains, d’enfoncer mon visage et de lui lécher la rondelle avec entrain et passion… c’est tellement bon d’entendre les halètements de sa respiration excitée, l’entendre essayer de contenir des gémissement, des frissons de plaisir… je sais que ce que je lui fais décuple son plaisir… et j’ai envie d’en faire encore plus, de le faire jouir encore plus fort… envie de le rendre dingue… 

    Son corps tout entier frémit… en tremble presque… sa respiration est de plus profonde, rapprochée, bruyante… son plaisir monte très vite… je connais bien cette progression qui précède l’explosion de son plaisir de mâle…  

    Et là tout s’accélère, se précipite… je le vois décrocher une main du mur et l’enfoncer dans les cheveux épais du beau barbu… je vois son avant bras guider le mouvement, l’accompagner, l’amplifier, l’accélérer, le cadencer au bon rythme… 

    Je sens qu’il va jouir, je sais que ça va arriver, bien avant qu’il l’annonce avec un laconique : 

    « Vas-y… je viens… ». 

    Et là, aucune remontrance de la part du beau barbu… au contraire, les mouvements de va-et-vient autour de sa queue se font encore plus rapides, plus vigoureux… ainsi, le beau barbu s’est ravisé… finalement, il se plie à la demande de mon beau couillu… il va le laisser jouir dans sa bouche, et il va avaler sa semence…
    « Comme ça… c’est bien… ça vient… oui… ça vient… » fait Jérém, la voix déformée par la tempête des sens à l’approche de l’orgasme, un ordre qui ressemble aussi bien à une supplication qu’à une injonction, l’ordre de surtout ne pas arrêter en si bon chemin, si près du but… 

    C’est là qu’un mouvement du bassin de mon beau brun m’oblige à quitter les lieux de mon bonheur… 

    Lorsque je m’éloigne un peu, je me rends compte que Romain a arrêté de le sucer… et pire que ça… sa bouche quitte carrément sa queue… mais il ne va pas bien lui… qu’est ce qu’il fait ? on ne peut pas faire ça… c’est interdit par la loi… s’arrêter si près du but… si près de l’orgasme de mon beau brun… naaaaaan… c’est criminel… 

    J’ai mal pour lui… pour mon Jérém… après avoir attendu si longtemps, après être monté si fort en pression, si on lui fait rater sa jouissance, il ne va pas aimer ça… j’ai mal pour Romain, qui ne semble pas réaliser que là il se met clairement en danger physique… la réaction de mon Jérém risque d’être musclée et incontrôlée… 

    D’ailleurs, sa main se raidit presque instantanément derrière la nuque du beau barbu pour lui intimer de ne pas s’arrêter en si bon chemin… ce dernier oppose une résistance, il dégage carrément la main de Jérém et, tout en le regardant fixement dans les yeux avec un air de défi assez marqué, il entreprend de le branler tout doucement… c’est cette dernière initiative, à mon avis, qui lui a évité de justesse un pain dans la gueule… 

    « Putain, suce, ça vient… » j’entends presque supplier mon beau brun. Il n’en peut plus, il en veut plus… il veut jouir… 

    Pourtant, ce coup-ci, Romain ne semble pas décidé à céder à sa requête, à lui offrir plus… Romain le fait languir, sans pitié… et voilà qu’à cet instant précis, tout semble basculer… Jérém le « dominant » semble désormais complètement à la merci de Romain le « soumis »… 

    Ça me fait penser à la fois ou je l’avais branlé longuement, où j’avais repoussé le moment de sa jouissance si loin jusqu’à le rendre dingue… ce sont des moments magiques où la volonté d’un mec est complètement anéantie par la montée de son plaisir, un plaisir dont l’explosion lui échappe, tenu, au sens propre comme au sens figuré, dans la main d’un autre…  

    Qui est à genoux devant l’autre à ce moment là ? Who is the master, who is the slave ? Poor is the man whose pleasures depends to by permission to another… 

    Qui domine l’autre lorsqu’on tient dans la bouche, dans la main, le pouvoir ultime, le pouvoir de donner ou de retenir, de faire exploser ou de rater la jouissance d’un beau garçon ? 

    Qui, d’un Romain défiant d’un regard insolent et ayant retrouvé tout son panache, branlant le mec debout tout juste ce qu’il faut pour le tenir en suspension entre frustration et précipitation de l’orgasme, tout juste ce qu’il faut pour que Jérém n’ait pas le courage de lui taper dessus, pour qu’il croit encore que sa jouissance qui tarde à arriver n’est pas perdue… 

    Qui, d’un Jérém tendu comme un élastique de string, le cœur tapant à mille à l’heure, suspendu dans cette dimension parallèle où s’isole l’esprit d’un mec lorsqu’il attend son orgasme, ayant même certainement renoncé à exiger le prix demandé un peu plus tôt, prêt même à transiger sur sa requête d’avaler son jus, pourvu qu’on ne le prive pas cette jouissance dont l’attente doit commencer à lui paraître une véritable torture… 

    Oui, qui des deux, domine l’autre à cet instant ? 

    La tension est palpable… la chute de cette scène à haute tension, c’est Romain qui la détient… à cet instant, c’est lui le Marc Cherry… nous sommes tous des comédiens sous sa direction… guidés par un scénario non écrit mais qui s’affiche comme une évidence instant après instant… 

    Alors, quand enfin le clap est annoncé, lorsqu’il reprend en bouche la queue de mon Jérém, je repars aussitôt entre ses globes musclés et je me remets à lui titiller la rondelle… 

    Ce coup-ci, je sais que c’est parti… je sais que Romain il va faire ce qu’il faut pour mon Jérém… je sais que mon beau couillu va enfin jouir dans la bouche du beau barbu… soudainement j’ai furieusement envie de goûter à son jus… comme quelques  heures plus tôt, comme des dizaines et des dizaines de fois en quelques semaines à peine, j’ai soif de son jus, et c’est une soif qui ne s’étanche pas… 

    Hélas, je sais bien que cette éjaculation de beau couillu ne sera pas pour moi… alors j’ai envie de partager sa jouissance d’une autre façon… j’ai envie que ma langue me rapporte le frémissement de sa rondelle lorsque les muscles de son bas ventre vont se contracter pour expulser sa semence… j’ai envie de sentir la vibration de son orgasme, comme la fois avec Guillaume… j’écarte un peu plus encore ses fesses, j’enfonce mon visage le plus loin possible et je lâche ma langue si profondément qu’elle le pourra… le bout se pose juste en contact de son ti trou… 

    « Vas-y, comme ça… je… je… » tente d’envoyer Jérém… mais il ne pourra pas terminer sa phrase, car une longue succession de râles à peine maîtrisés viendra faire évaporer ses mots et illustrer son orgasme puissant… 

    Et pendant que ma langue m’apporte les contractions successives de son ti trou énumérant l’un après l’autre les jets qu’il est en train de balancer au fond de la gorge du beau barbu… pendant que la vibration des muscles de son bas ventre m’apporte l’écho de son orgasme de mec, voilà… je prends toute la mesure de la puissance de la virilité de mon Jérém… une virilité capable de mener cet autre beau spécimen, sans même le contraindre, mais en lui en donnant tout simplement une envie brûlante, à se soumettre complètement à son plaisir… 

    Et je prends également la mesure de ce multiple cadeau que le beau Romain est en train de lui faire… celui de renoncer à se faire sucer, soit à son idée première, pour lui offrir une pipe puissante et passionnée, lui qui n’a jamais sucé… d’accepter de l’avaler, et ceci malgré son aversion du départ, lui qui s’est toujours fait avaler… lui qui sait si bien à quoi ça ressemble et quel effet ça fait, en termes de plaisir physique et d’ego masculin, que de jouir dans la bouche d’un bogoss et de se faire avaler… et, par-dessus tout, le cadeau d’accepter cette soumission totale à mon beau couillu, d’autant plus précieuse que le beau barbu en connaît parfaitement l’ampleur, pour l’avoir imposée à bien de partenaires, mais toujours dans le rôle du dominant incontesté… 

    Mais est-ce un véritable « cadeau » ? Lorsqu’en faisant plaisir, on se fait tout autant plaisir… qui est le donnant et qui est le gagnant dans l’histoire ? 

    C’est tellement bon que j’en oublie de jouir moi-même… 

    Jérém vient de jouir et je m’empresse de m’éloigner de son intimité avant qu’il ne revienne complètement à lui… danger imminent de réaction virulente post-orgasmique… je suis débout juste à temps pour voir Romain dégager les lèvres de sa queue… les deux bruns ont tout lâché… mon beau couillu, une bonne rasade de semence… et le beau Romain une bonne dose de sa fierté de mâle… et il ne fait même pas mine de ressentir le besoin impérieux de jouir à son tour…  

    Est-ce que, l’espace d’une première pipe de fou, le beau Romain est déjà arrivé à réaliser que faire jouir un beau male, accueillir toute sa bogossitude liquide et chaude dans sa bouche c’est déjà jouir…  et que, après ce cadeau, on peut carrément arriver à oublier tout le reste ? 

    Sans un mot, sans même se rhabiller, Jérém se dirige vers le frigo et il en sort trois autres bières qu’il distribue en commençant par moi et en terminant par Romain qui vient tout juste de se relever… il attrape ensuite le paquet de clopes dans son jeans et en propose également une au beau barbu…  

    Mon beau couillu a eu ce qu’il voulait… tout ce qu’il voulait… ça vaut bien une autre bière et une cigarette… son briquet allumera les deux… dans la foulée, les deux bruns incendiaires disparaissent en terrasse. 

    J’y vais aussi… dans le petit espace à ciel ouvert, le silence est total… les regards sont fuyants, figés, vidés… 

    Cette fois ci, Romain finit sa cigarette avant Jérém… d’ailleurs, il n’a tiré dessus que deux petites taffes avant de l’écraser dans le petit cendrier posé sur la rambarde… le mec semble bien pressé… il semble avoir une idée fixe derrière la tête… le beau barbu rentre dans l’appart… après avoir posé sa bière sur la petite table de chevet, il se débarrasse de son jeans et de son beau slip rouge et blanc…

    J’ai comme l’impression, pour paraphraser Madonna dans son Confessions Tour lorsqu’elle enchaînait « Like a virgin » avec « Jump », j’ai l’impression que : « The night is young and the show has just begun… »… oui, j’ai la nette sensation que la nuit de baise entre les deux beaux bruns vient tout juste de commencer, et que le spectacle est loin, très loin d’être terminé…

    Le voilà assis sur le lit, le dos légèrement incliné vers l’arrière, calé contre un oreiller, sirotant sa bière, affichant une queue imposante que je découvre enfin et qui n’a pas grand-chose à envier à celle de mon Jérém, à part le fait de ne pas être celle de mon Jérém…

    Le message est clair… le beau barbu a accepté de faire plaisir à mon beau couillu… et maintenant il s’attend à que ce dernier vienne lui rendre la pareille, ou du moins lui envoie un petit retour d’ascenseur… ou alors bien autre chose, bien plus que cela… ou en tout cas il doit se sentir en droit de s’attendre à cela…

    Tout en buvant sa bière par petites gorgées, le beau barbu commence à se caresser tout lentement… vraisemblablement dans l’attente que les lèvres de mon beau couillu quittent la cigarette pour se poser sur un cigare d’une toute autre envergure…

    Le beau barbu semble à nouveau très sur de son coup… il a donné, tout donné, et il attend d’en recevoir un peu en retour… mais est-ce que du coté de Jérém cette suite des événements imaginée par Romain est actée ? Le connaissant un peu, rien ne me parait moins sur…

    C’est là que j’entrevois un nouvel affrontement entre couillus… et, surtout, j’entrevois un nouveau délicieux second rôle… celui de me charger de faire jouir ce mec qui a tout lâché pour tout donner à mon beau couillu…

    Puisque mon Jérém a joui dans sa bouche… je me sens tout à fait légitime à laisser le beau barbu jouir dans la mienne… oui… je me sens légitime… oui… mais non… en effet, je me rends compte que je n’aurais pas le cran de mettre en oeuvre ce beau scénario sans le clap du metteur en scène Jérémie T….

    Hélas, de ce coté là, pour l’instant rien ne vient…

    Appuyé à la rambarde de la terrasse, Jérém fait durer aussi bien sa cigarette que sa bière, l’air du mâle épuisé et repu qui se remet tout doucement d’un orgasme délirant…

    Mon beau couillu… nu, en terrasse au petit matin, la queue mi molle… il faut reconnaître que ce mec est juste pas croyable… capable de faire jouir deux autres mecs simplement en jouissant lui-même… 

    Sa cigarette consumée jusqu’au mégot, la dernière gorgée de bière avalée… Jérém décolle enfin ses reins de la rambarde en dur et en deux pas il traverse le seuil de la porte vitrée… et là il s’immobilise, le regard figé sur le beau barbu…

    Putain… si ça ne donne pas envie ça… demi allongé sur le lit, les épaules appuyées contre la tête de lit, les abdos saillants, la queue en l’air, bien tendue… en train de se branler tout doucement, avec toute l’attitude du mec qui veut se faire sucer… ce mec est à se damner… à se damner pour sucer sa belle queue raide, pour soulager ses couilles bien pleines…

    Jérém regarde fixement le beau barbu, le regard vide… et ce dernier regarde mon beau couillu, le regard brûlant d’envie… leurs regards s’entrechoquent en silence… un silence pesant, lourd comme du plomb… Jérém a joui… le mec a accepté toutes ses conditions… maintenant il attend une contrepartie que Jérém ne semble pas vouloir lui offrir…

    Euh, je suis là… je veux bien me dévouer… moi…

    « Allez, maintenant c’est à toi… » finit par lâcher le beau Romain « viens me sucer, mec… ». 

    Jérém ne réagit pas. Il reste immobile, autant dans son corps que dans son regard. Toujours aussi froid et figé. Aucun indice lisible sur ce qui se passe dans sa tête à cet instant précis. Rien qui laisse deviner comment il va enchaîner. Un moment de flottement qui se traîne sur plusieurs longues, très longues secondes… et puis… 

    Et puis les jambes de mon beau couillu se mettent en branle… il approche tout doucement du lit, sans quitter le beau barbu des yeux…

    Putain… il va le faire…

    Dans ma tête c’est la panique… c’est tout et son contraire…

    Non, Jérém, tu n’as jamais ne serait-ce qu’effleuré ma queue, alors tu ne va pas sucer ce type… certes, il est beau à se damner, presque aussi canon que toi… mais non, tu ne peux pas faire ça…

    Et en même temps…

    Si Jérém, vas y… découvre comment c’est bon de sucer un bogoss…

    J’avais prévenu que dans ma tête c’est n’importe quoi…

    Les genoux de Jérém touchent le bord inférieur du lit. Il s’immobilise à nouveau. Il bande à nouveau. la sexualité de ce mec est incroyable, fascinante. Sentant cette nouvelle érection se manifester, il baisse le regard sur sa queue, il s’y attarde… il le relève un instant plus tard, le mélangeant avec un sourire incendiaire… il prend ce cocktail explosif et il le balance à la figure du beau barbu… là c’est clair… il joue avec ses nerfs….

    Tout se passe comme prévu dans la tête de mon beau brun… le mec finit par s’impatienter et par lui balancer un : 

    « Allez, viens… ». 

    Jérém respire un bon coup… un instant plus tard, il pose un genou et puis l’autre sur le lit, et il avance ainsi dans l’espace entre les jambes écartées du beau Romain… il approche lentement de son entrejambes au pelage coupé plutôt court et bien soigné, de son magnifique service trois pièces composé d’une belle queue droite et épaisse au gland assez fin et élégant et de deux couilles ramassées dans des bourses bien sombres…  

    Lorsqu’il s’arrête, il le fait à bonne distance, la queue du beau barbu à portée de sa main et de sa bouche…  

    Et là… agacé par tant de tergiversation, Romain saisit l’avant bras de mon beau couillu et l’attire vers lui… mon sang ne fait qu’un tour… je sens le danger approcher… je prévois une réaction violente de la part de mon beau brun… je vois arriver la castagne… ce serait un comble que ces deux beaux males qui viennent de jouir si intensément chacun à leur façon, finissent par se taper sur la gueule…  

    La main de Romain serre toujours l’avant bras de mon beau couillu… et là, mon Jérém…

     

    Et là…

     

    Et là, mon Jérém… se laisse faire… oui, contre toute attente, il se laisse faire… un seconde plus tard, la main à la belle montre se pose sur le manche du beau barbu… et pendant que le bras au tatouage s’emploie à administrer une vigoureuse branlette, le dos musclé et le cou à la chaînette se courbent petit à petit… le visage de mon beau brun approche dangereusement de la région génitale du beau barbu… 

    Quelques secondes encore et, après un dernier instant d’hésitation, ces lèvres qui me sont interdites se posent sur le gland du beau Romain… le beau manche de ce dernier disparaît dans la bouche de mon beau couillu, tandis que ce dernier commence des va-et-vient bien appuyés… 

    Je regarde le mec, débarrassé de sa bière, désormais accoudé, le torse demi allongé, toutes tablettes dehors, animées par les ondulations d’une respiration de plus en plus saccadée… le cou relevé, le regard fixe, ne perdant une seule miette de ce que mon beau brun est en train de faire à sa queue… une pipe dont je l’aurais cru carrément incapable… 

    Je le vois déguster ce pied tant attendu et si « durement » gagné… enfin rassuré et triomphant de pouvoir prendre sa revanche de mâle en se faisant sucer à son tour par le mec le plus canon de la soirée… 

    Au comble de l’excitation et de sa fierté de mâle, pendant que la chaînette de mon Jérém se balade autour de son manche et le caresse au gré des mouvements alternés, le beau barbu rabat la tête en arrière, expression inconsciente de sa jouissance démesurée… 

    Il faut dire que pour le « mec-qui-ne-suce-jamais#2 », Jérém y met de l’entrain… il le pompe très vigoureusement, allant jusqu’à lui faire des gorges profondes… mais comment peut-t-il être si à l’aise ? Est-ce qu’il a menti ? Est-ce qu’il a déjà sucé d’autres mecs ? Qui ? Des coéquipiers ? Thibault ? 

    Il y a des choses qui sont innées, et qui du coup « révèlent » les vrais désirs, n’est-ce pas mon Jérém ? 

    Je suis bouleversé par l’aisance de mon beau brun à se soumettre aux envies de ce beau barbu… je trouve cela à la fois indiciblement beau et bouleversant, à un point que, je me dis, on ne pourrait pas imaginer plus beau et plus bouleversant … 

    Pourtant… 

    Oui, pourtant… si j’avais trouvé bouleversant et beau de voir mon Jérém sucer le beau Romain avec entrain, j’allais trouver carrément magnifique et déroutante la scène qui allait se jouer une poignée de minutes plus tard… 

    … mon beau brun quitte la queue du beau barbu… il ouvre le tiroir de la table de chevet, en pioche un petit chapelet de capotes et le pose carrément sur les abdos du beau Romain…  

    Et là, mon cœur faillit tout simplement s’arrêter… 

    ...il s’allonge ensuite sur le ventre, la tête enfouie dans l’oreiller, les jambes légèrement écartées, ses globes rebondis et musclés offerts… 

    Je suis dans la quatrième dimension... 

    Devant un tel séisme intérieur, la jalousie revient me piquer à vif… mais… putain… l’image de ce ptit con de Jérém, qui s’allonge, totalement offert, son fabuleux ptit cul musclé complètement a la merci de la queue de Romain, naaaaan la c’est plus de la torture… nan… nan, la, c’est… complètement dingue…  

    Le beau barbu se relève, il saisit le petit chapelet, il en déchire un emballage en le portant entre ses dents, il chausse avec aisance une capote autour de sa queue… il se place ensuite entre les jambes musclées de mon beau brun… il crache dans sa main… avec ses doigts, il enduit l’entrejambe offerte… 

    Son bassin avance, le bout de son engin se faufile entre les fesses de mon Jérém… il cherche l’entrée de son intimité, il finit par la trouver, il rencontre une résistance… 

    Mon beau brun frémit… le beau barbu appuie plus fort… Jérém grimace encore plus fort… le beau Romain s’y reprend encore et encore, jusqu'à que… 

    Jusqu'à que son manche commence à disparaître entre les fesses de mon beau brun, jusqu’à que sa queue s’enfonce en glissant dans de ce petit trou que je viens de préparer longuement avec ma langue, le préparer involontairement à cet assaut que jamais je n'aurais cru imaginable… 

    Et ce, pendant que les grimacements du visage de mon beau brun, ainsi que les tremblement de tout son corps, indiquent clairement qu’il accuse le passage de ce bel engin qui est en train de prendre possession de son intimité jusque la inviolée… 

     

    Oui… the night is young, and the show, has just begun… 

     

    Il y eut un jour 

    Une belle rencontre 

    Celle d’un très beau brun 

    Avec un brun vraiment très beau. 

    Deux jolis coqs très sûrs d’eux 

    Voulurent se frotter l’un à l’autre 

    Se montrer leurs crêtes bien hautes. 

    Et voilà de l’histoire, 

    La seule morale. 

    L’un des coqs écarta ses jambes,  

    En découvrant le plaisir intense 

    D’offrir son corps aux envies de l’autre 

    Car la raison du plus couillu 

    Est toujours la meilleure… 

     


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