• 49.9 Match et après match

    Jérém, tu me fais rêver…


    Adishatz ! mon beau, sexy, touchant, blessé et blessant Jérém… tu me fais rêver… tu me fais bander… tu me fais jouir… tu sais me rendre le garçon le plus heureux de la terre et quelques minutes plus tard, en me montrant ta froideur, en me parlant de ton projet de départ qui semble se préciser, le plus malheureux…
    Oui, tu me fais rêver, mon Jérém… et cette nuit-là, tu viendras hanter mon sommeil, comme tant de fois tu le feras dans les semaines, les mois et les années à venir…

    L’image a comme l’effet d’une drogue, d’une hallucination, elle s’impose comme une gifle en plein visage, avec une violence susceptible d’affecter mes neurones de façon irréversible.
    Un jeans taille basse porté de façon faussement négligée, inconsciemment dans tous les sens du terme :  bien descendu sur les hanches et le bas des reins comme pour mieux en souligner la cambrure parfaite.
    Surtout que, en plus de mettre en valeur sa plastique abdominale, ce jeans, savamment porté sans ceinture, se permet l’audace de laisser dépasser un morceau du dernier rempart de tissu sur le chemin de sa virilité.
    Epousant parfaitement la courbure de ses fesses, sous le creux de ses reins, l’élastique vert du boxer noir enserre la taille et plonge légèrement vers l’avant, sous le pli de l’aine à la ligne saillante, dépasse à peine au-dessus de cette braguette dont la vue déclenche de furieuses envies d’aller la déverrouiller, bouton par bouton, tout comme on déballerait avec lenteur un cadeau tant désiré pour en profiter.
    Juxtaposition de tissus, révélation de sous-vêtement normalement pas destiné à être vu… expérience d’une intensité fulgurante, comme une petite fenêtre d’accès vers l’intimité d’un bogoss, comme un secret dérobé à son insu…
    La peau un peu dorée, les dorsaux sculptés, ce mec est beau à donner mal au ventre… jeans taille basse, élastique du boxer qui dépasse… je ne sais pas s’il existe plus beau spectacle au monde…
    Et puis, au milieu de cette contemplation quasi-mystique, quelque chose se produit, comme un frisson électrique, une dose massive et hypnotisante d’érotisme en intraveineuse.
    C’est le genre d’instant souvent espéré, maintes fois rêvé, mais auquel on n’est jamais vraiment préparé…
    Tout à coup, le film qui défilait jusque-là à vitesse normale, passe soudainement à quelques images secondes… comme si le temps, subitement, se suspendait dans cet instant…
    Le petit démon au visage d’ange s’empare du t-shirt immaculé, et d’un geste net et précis, il glisse ses bras dans les manches. Sous l’apparence de la décontraction d’un geste presque inconscient, mécanique, le visage est concentré.
    Le geste est simple, anodin, mais exécuté par un ptit con de son espèce, il prend des allures de tour de magicien.
    Le geste est simple, naturel mais exécuté par le brun ténébreux, il a la précision et la puissance d’une chorégraphie de ballet que seuls les bogoss comme lui ont le don de maîtriser.
    Le geste est simple, si banal, si ordinaire, mais exécuté avec la souplesse d’un félin, il est si intime à la fois.
    D’un savant mélange de balancement de son torse et de la montée du bras droit, la manchette glisse jusqu’à hauteur de son biceps tandis que la main droite s’empare du col et le tire vers la gauche.
    Le tissu fin progresse le long du bras gauche, accompagnée par la main droite qui tient toujours le col. Et c’est là que réside alors la secret-touch du bogoss, la clé de cette chorégraphie millimétrée : en même temps que les deux pouces se glissent dans le col et le tirent vers le haut, la tête se baisse pour glisser dans l’ouverture, provocant du même coup la contraction des abdos et la mise en valeur de ses tétons rose-brun.
    L’air se sature presque de testostérone, comme si mes narines venaient d’être frappées par l’odeur de sa virilité.
    La touche finale de l’exécution de cette figure artistique inouïe à couper le souffle est apportée par le relâchement des pouces, un écartement des bras et le raffinement ultime d’une poussée du torse vers l’avant.
    Libéré de l’emprise des mains, le t-shirt glisse tout seul, parfaitement ajusté à cette perfection faite mec.
    On ressort comme groggy d’une apnée, sonné par l’ivresse causée par son déhanché parfait, par le mouvement souple de ses muscles, par la vue de ses abdos fermes et de sa peau lisse.
    Tout dans son corps et la pureté de ses gestes transpire l’érotisme, suscite le désir, suscite l’envie qu’il retire le t-shirt pour le remettre de nouveau, comme dans un replay dont on ne se lasserait pas.
    C’est ce genre d’instant souvent espéré, maintes fois rêvé, mais non décidemment, on n’est jamais vraiment préparé à ces instants d’éternité.

    Merci à FanB pour ce texte, petit défi lancé entre nous autour de la description d’un bogoss en train de se rhabiller. Défi relevé haut la main !


  • Commentaires

    1
    Yann
    Jeudi 5 Janvier 2017 à 15:42

     

    Mon com sur les 2 derniers épisodes

     

    L'amour c'est cette dualité entre deux sentiments : le bonheur et la souffrance. Pour  Nico le bonheur d'aimer Jerem est si beau. Il tellement immense, il le rempli de joie, les moindres détails de son corps de ses attitudes, de son rire, de son odeur, sont autant d'enchantements pour Nico et il faut dire que Fabien nous les fait si bien partager. Et puis il y a la souffrance de Nico. Celle de perdre celui qu'il aime tant, de le voir s'éloigner de lui. Mais pour lui il y a surtout, depuis le début de leur histoire, cette attente toujours et encore qu'un signe, un geste, un câlin, une parole de Jerem  vienne témoigner d'un peu de réciprocité dans l'amour qu'il porte à Jerem. Nico en rêve et il souffre de ne rien recevoir et de peur de le perdre  il choisit de se sacrifier de se soumettre à ce petit con de Jerem qui par égo, fierté  ou machisme ne veut pas reconnaitre qu'il tient aussi à lui ; peut être pas de la même façon mais en tout cas c'est un fait.

     

    J'ai connu cette dualité des sentiments. J'ai été souvent fou amoureux de mecs que j'ai approché avec lesquels je suis devenu pote et très proche mais avec lesquels il ne s'est rien passé car hélas ils n'étaient pas gay…

     Yann

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :