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46.8 Tu vas me passer une capote... (version intégrale)
fabien75fabien@yahoo.fr Jérém&Nico jeremXnico Pour participer à l'aventure Jérém&Nico
46.8 Tu vas me passer une capote…
Le beau barbu se relève, il saisit le petit chapelet, il en déchire un emballage en le portant entre ses dents, il chausse avec aisance une capote autour de sa queue… il se place ensuite entre les jambes musclées de mon beau brun… il crache dans sa main… avec ses doigts, il enduit l’entrejambe offerte…
Son bassin avance, le bout de son engin se faufile entre les fesses de mon Jérém… il cherche l’entrée de son intimité, il finit par la trouver, il rencontre une résistance…
Mon beau brun frémit… le beau barbu appuie plus fort… Jérém grimace encore plus fort… le beau Romain s’y reprend encore et encore, jusqu'à que…
Jusqu'à que son manche commence à disparaître entre les fesses de mon beau brun, jusqu’à que sa queue s’enfonce en glissant dans de ce petit trou que je viens de préparer longuement avec ma langue, le préparer involontairement à cet assaut que jamais je n'aurais cru imaginable…
Et ce, pendant que les grimacements du visage de mon beau brun, ainsi que les tremblement de tout son corps, indiquent clairement qu’il accuse le passage de ce bel engin qui est en train de prendre possession de son intimité jusque la inviolée…
La scène est tellement déroutante que j’en ai le tournis… ça va trop vite… trop de sensations se bousculent dans ma tête… j’ai besoin d’un retour sur images…
Alors… d’abord…
PAUSE !
Ensuite…
Respirer un bon coup…
Suivant…
Rembobiner la séquence…
Les images se succèdent en ordre inversé avec les mouvement inhabituels d’un sens de projection modifié…
… la queue de Romain qui s’était enfoncée en glissant dans le petit trou de mon Jérém entreprend le mouvement inverse… son manche ressort d’entre les fesses rebondies et musclées…
… la grimace accusant la prise de possession de son intimité disparaît du visage de Jérém…
… l’engin du beau barbu s’éloigne d’entre les globes offerts qui désormais ne le sont plus…
… les jambes légèrement écartées se ressaisissent…
… la tête enfouie dans l’oreiller se relève avec tout le buste…
… le chapelet de capotes retourne dans le tiroir entrouvert de la table de chevet…
… les lèvres de Jérém s’éloignent du gland du beau Romain…
… la chaînette caressant le manche de Romain au gré d’une pipe bouleversante revient se poser sur le sternum de mon Jérém…
… le dos musclé et le cou à la chaînette se redressent petit à petit…
… mon beau brun, prenant appui sur ses genoux, fait à nouveau face au beau barbu…
En une fraction de seconde, je remonte quatre à quatre la pente que mon fantasme m’a fait dévaler à vitesse grand V pour me retrouver devant ce départ de scène de dingue, l’image de la main de mon Jérém se posant sur la queue du beau Romain…
Qu’on me pardonne… oui, qu’on me pardonne si en voyant la main de mon beau brun se poser sur la queue du beau Romain, mon imaginaire de jeune garçon surexcité a démarré au quart de tour, occultant le réel et me faisant envoler à des sommets scénaristiques dont moi seul je suis capable…
Maintenant, Nico, reviens dans le réel et tâches d’y rester…
Le réel, c’est la main à la belle montre qui se pose sur le manche du beau barbu après une longue hésitation… elle s’y pose d’abord de façon incertaine, comme si elle avait peur de ce contact… comme si elle s’apprêtait à toucher une queue... de poêle brûlante... oui, les doigts de mon Jérém hésitent autour du manche du beau Romain cherchant une prise confortable, autant pour l’esprit que pour le toucher… d’abord timide, sa paume s’habitue petit à petit à ce contact ferme, doux, chaud et puissant… et son poignet commence à amorcer le genre de mouvements alternés qui plaisent à un garçon…
Dès que les doigts de Jérém s'enroulent autour de son manche, dès qu’ils effleurent son gland, la respiration du beau barbu se fait haletante… il est à fleur de peau… monté à un degré d'excitation extrême… l’extase est dans son regard…
L’attitude de mon Jérém est contradictoire… alors que le bras au tatouage est tendu loin, comme pour garder une distance avec cette queue qu’il commence tout juste à apprivoiser et dont il semble se méfier, son regard ne quitte plus le magnifique service trois pièces du beau barbu, comme hypnotisé…
Et pendant que le poignet à la jolie montre s’emploie désormais à administrer une vigoureuse branlette, le dos musclé et le cou à la chaînette se courbent lentement mais assurément… le visage de mon beau brun approche dangereusement de la région génitale du beau barbu…
Oui, les yeux de mon beau brun semblent aimantés par cette queue bien tendue à laquelle sa main apporte désormais un bonheur entier… je le vois déglutir bruyamment, sa pomme d’Adam bouger nerveusement… les lèvres frémissent, malaise évident traduisant un désir profond…
Eh, oui, mon Jérém… on ne peut pas résister à une si belle queue tendue, surtout lorsqu’on la tient dans la main… ça donne envie de poser ses lèvres dessus…
Je pense que Jérém en a envie… envie de se soumettre à Romain… je pense même furieusement envie… un combat intense se joue dans sa tête, entre le désir puissant de céder a cette pulsion et le désir tout aussi fort de garder son ego intact… pas facile de franchir le pas… notamment lorsqu’on s’appelle Jérémie T…. comme un saut dans le vide…
Quant à moi… me voilà un peu plus inquiet… oui, à la fois inquiet et enchanté de voir ce qui se révèle en lui… enchanté de comprendre que ce qui se passe avec moi, ce n’est pas qu’un détail de sa vie sexuelle, et bien plus qu’une « passade »… enchanté d’avoir confirmation que ça va au delà de ça… avec moi, avec Romain, ce sont ses désirs profonds qui font surface… des désirs très différents, mais facettes opposées d’une même envie de mec… envie de se soulager la queue en mode dominant dans un cas… envie de prendre son pied « autrement » dans l’autre…
Vous est-il déjà arrivé de vous sentir à la fois inquiets et rassurés face à un même évènement ? C’est mon cas cette nuit là… inquiet qu’il aime trop cela et qu’il veuille recommencer sans moi… mais rassuré vis-à-vis d’un volet de sa sexualité… se taper un bi est la plus inconfortable des situations… celle qui contient en son essence la plus grande probabilité d’infidélité…
Et là, face à un Jérém semblant prendre de plus en plus goût à l’amour physique entre garçons, j’ai du mal à imaginer qu’il ait encore envie de courir les nanas… ce qui n’est pas fait pour me déplaire… du moins d’une certaine façon… car, évidemment, l’idée d’être le seul à coucher avec un grand chasseur à nanas a toujours fait partie intégrante de mon attirance…
A croire qu’un pd est aussi compliqué dans sa tête qu’un bi ou un hétéro…
Mais au fond, l’idée de l’avoir aidé à changer complètement de bord a de quoi me faire carrément grimper au rideau… car je trouve vraiment beau de voir ses désirs profonds se manifester, même si c’est au contact d’un autre gars… oui, je trouve très beau de le voir avancer vers le « bon côté de la force »… « lâcher prise », se laisser aller, céder a ses envies refoulées… et, au final, accepter qu’il aime vraiment les mecs…
La main de Jérém continue de branler la queue sombre du beau barbu… son dos se courbe un peu plus… je sens, je sais qu’il a envie d’aller plus loin… il a envie de sauter le pas, mais quelque chose le retient encore… j’ai l’impression que mon beau brun se fait violence pour résister… les derniers centimètres qui séparent ses lèvres du gland du beau Romain doivent lui apparaître comme une distance insurmontable… j’aime l’idée de cette lutte qui l’agite, qui le paralyse, qui le déchire…
Hésitation quand tu me tiens…
Son dos se plie encore…
Putain… il va le faire…
Dans ma tête c’est la panique… c’est tout et son contraire…
Non, Jérém, tu ne m’as jamais sucé, alors tu ne va pas sucer ce type… certes, il est beau à se damner, presque aussi canon que toi… mais non, tu ne peux pas faire ça…
Et en même temps…
Si Jérém, vas y… découvre comment c’est bon de sucer un bogoss… allez, Jérém… save a cigarette, suck a dick!
J’avais prévenu que dans ma tête c’est n’importe quoi…
Le beau barbu, quant à lui, semble à nouveau très sur de son coup… dans sa tête, il parcourt une fois de plus les lignes du chapitre « Contreparties » de leur protocole d’accord tacite et se trouve parfaitement dans son droit…
Oui, c’est comme si depuis le départ il y avait eu un contrat tacite « entre beaux bruns » prévoyant une soumission/domination mutuelle à tour de rôle… la seule donnée inconnue du contrat étant qui allait céder en premier, qui allait baisser en premier sa crête de petit coq senXuel et prétentieux…
Dans la première négociation, le beau barbu a tout donné, même ce qu’il n’avait pas prévu de donner… et il attend désormais d’en recevoir un juste retour… pas sur qu’il se contente d’une simple branlette après ce qu’il vient de faire à mon beau brun…
Mais qu’est ce qu’attend exactement le beau Romain ? Une bonne pipe ? Ou bien plus encore ?
Les véritables questions étant :
De quoi a-t-il vraiment envie, au juste, mon beau brun après avoir joui ?
Et :
Jusqu’où est-il prêt à aller avec ce beau barbu ?
Au fond, si on se fie à son attitude de mâle dominant d’entrée de jeu, mon beau brun a obtenu tout ce qu’il voulait… à savoir, soumettre l’autre à ses envies…
Dès lors, il pourrait dénoncer le contrat comme étant caduque : que ce soit en raison de l’heure tardive et de la fatigue, ou bien du fameux argument imparable « une fois que j’ai joui, je n’ai plus envie de rien » que certains mecs savent sortir à un autre mec une fois terminée leur affaire en premier…
Mais je sais que mon Jérém ne le fera pas… car quelque chose me dit qu’il n’en a pas fini avec le beau Romain…
Si Jérém a voulu jouir en premier, c’est avant tout pour retrouver de l’assurance… il était chez lui, il jouait « à domicile », il se devait de « gagner »… alors, il a mis le paquet (sans jeu de mots, s’il vous plait) et il a « gagné »…
Si Jérém a insisté pour faire « plier » Romain en premier, c’est sans doute aussi pour faire descendre d’un cran l'attitude un tantinet assurée de ce dernier, se pavanant « comme en territoire conquis » alors qu'il jouait à « l’extérieur »… oui, le connaissant un peu, je pense bien que ce comportement a du taper sur les nerfs de mon beau brun…
Accessoirement, l’attitude du beau barbu m’a aussi, et à plusieurs reprises, tapé sur les nerf… non seulement parce que sa seule et unique idée dès le départ est de se taper MON beau brun, mais aussi parce qu'il m’ignore complètement… pour lui, je n’existe tout simplement pas… au plus, il a reconnu en moi le vide couilles à la demande du beau mâle qu’il veut se taper... un vide couilles comme il a du en avoir lui aussi… le seul moment où ma présence a semblé représenter une quelconque intérêt à ses yeux, ou plutôt à sa queue, c'est quand il a proposé à Jérém d'utiliser ma bouche, faute de pouvoir obtenir la sienne, pour une bonne (enfin… ça je ne le saurais jamais) pipe.
Peut-être qu’au départ mon Jérém a voulu, insisté et obtenu de jouir en pensant qu’il pouvait retourner la situation, arriver à noyer, dans sa jouissance de mec et dans la soumission de l’autre, l’effet inattendu et troublant que le beau Romain avait eu sur lui… ce qu’il a presque réussi a faire en lui imposant cette pipe de dingue et en lui donnant au final une irrépressible envie de l’avaler…Ou alors… Jérém a voulu, insisté et obtenu de jouir en premier, préparant ainsi une forme d'abdication "dans l'honneur"… au cas où sa jouissance ne suffirait pas à faire taire cette envie insistante d’autre chose, cette envie déclanchée par la rencontre du beau Romain…
Ce qui semble d’ailleurs être le cas… oui, après avoir joui exactement comme il l’a voulu, Jérém a l’air de réaliser qu’il a toujours envie d’aller plus loin avec ce beau barbu… envie d’autre chose, un quelque chose qu’il ne trouvera ni dans sa propre jouissance, ni dans la domination de l’autre… mais bien dans son contraire…
Je pense que mon beau brun a envie de baisser la garde, de se laisser faire… de découvrir ce que ça fait d’être de l’autre coté de la barrière, de la force… envie de prendre pleine conscience de ce pouvoir de domination tant de fois exercé, en le vivant sur sa peau… découvrir la puissance de sa propre virilité en s’en laissant imposer une autre semblable à la sienne, de même intensité…
Jérém a reconnu en Romain le spécimen idéal… beau gosse… viril… comme ses potes, mais pas un pote… pd, certes, mais pas un pd passif, amouraché et soumis… plutôt un pd actif, un pd prédateur… … un mec qui ne cherche que de la baise… exactement ce que mon Jérém semble rechercher lui-même… un mec qui sait ce qu’il vaut et ce qu’il veut… un mec avec qui la baise serait puissante, animale, sauvage… désir pur, folie des sens, jouissance des corps, confrontation des ego masculins… un mec qui, en principe, veut la même chose de lui… soumettre l’autre mâle… un mec capable de lui tenir tête…
Ce qui, pour résumer, illustrerait l’envie inconsciente de mon beau brun de trouver « plus fort » que lui… peut-être exactement la même envie qui anime Romain, en somme…
D’ailleurs, quand je repense à Romain qui tente d’abord d’imposer ses envies de mâle à mon Jérém… qui se heurte à son refus presque brutal… qui tente de résister, mais qui au final se plie aux desiderata de mon beau couillu en dépassant même l’« obstacle » de reculer face à un petit merdeux pas mal plus jeune que lui… je me dis que leurs besoins et leurs envies se ressemblent beaucoup…
Ce qui explique peut-être pourquoi Romain, le « mec-qui-ne-suce-jamais#1 » a fini par céder face à la détermination de mon beau brun…
Romain a l’air d’avoir assez d’expérience pour savoir que pour amadouer un mâle comme mon Jérém, il faut toujours le laisser être maître du jeu… du moins d’une partie du jeu… ou, au pire, lui en laisser l’impression…
Au final, je dirais que si Romain a cédé à toutes les exigences de mon beau brun, s’il a laissé Jérém « gagner » la première « mi-temps », il l’a fait en gardant à l’esprit que cela lui assurerait de repartir en position de force lors de la reprise de jeu…
Tel semble donc être son état d’esprit en ce début de deuxième mi-temps… un Romain ayant retrouvé tous ses repères de male alpha… un Romain qui a « perdu » la première bataille, mais qui au lieu de dresser le drapeau blanc, a dressé fièrement sa queue… oui, un Romain est très sur de lui, sûr de la « capitulation programmée » de mon Jérém…
Et l’hésitation de mon beau brun ne fait que renforcer son insupportable assurance, alimenter un sourire coquin, un regard puissant qui semble balancer à mon Jérém : « T’as aimé ce que je t’ai fait, hein ? Et maintenant, t’as envie de me sucer… t’as envie de ma queue en toi… laisse toi aller, tu vas voir, tu vas aimer ça… »…
Fort d’avoir d’avoir expérimenté celle qui est peut-être la partie la plus intéressante de ce « contrat tacite entre beaux bruns », la partie « Acceptation de la soumission »… désormais, le beau barbu connaît exactement le prix et le retour de cette première soumission… abdiquer momentanément à son statut de male alpha… pour connaître le bonheur inattendu de faire plaisir à un autre mâle…
Par ricochet, en amont de son plaisir à venir, celui de soumettre un mec comme mon beau brun, il sait que ce dernier n’a qu’a se laisser aller, qu’il va aimer à son tour… il sait que le bonheur va être encore une fois partagé, avec juste des rôles inversés… il faut juste que Jérém se décide à se laisser aller…
L’attitude de Romain semble traduire la certitude que cette "issue" était inéluctable, que ça allait forcement se passer ainsi, qu'il savait qu'il allait obtenir cela, en vertu de ce fameux « Contrat tacite entre beaux bruns » stipulant qu’ils céderaient l’un à l’autre à tour de rôle…
Oui, un contrat tacite entre bogoss… un contrat qui serait tellement plus efficace si seulement les deux parties arrivaient à enlever les réserves dictées par l’ego masculin… si elles arrivaient à comprendre que, au delà des rôles, l’important est de prendre son pied… oui, combien de possibilités de se faire plaisir tomberaient dans le champs des possibles, si un mec acceptait de se laisser gouverner par ses véritables envies plutôt que pas un ego encombrant, des percepts inculqués, des peurs stupides et des partis pris…
La main toujours hésitante sur la queue du beau barbu, le poignet administrant des mouvements lents, mon Jérém ne semble pas pouvoir aller plus loin.
Son hésitation finit par provoquer l’impatience et l’agacement du beau barbu qui attend plus qu’une simple branlette, si agréable soit-elle… comme ses lèvres autour de sa queue, pour commencer… et peut-être jouir dans sa bouche à son tour…
« Allez, maintenant c’est à toi… » finit par lâcher le beau Romain avec un ton ferme, avec sa voix chaude qui ferait vibrer un chêne millénaire « viens me sucer, mec… ».
C’est donc « ça » qu’il veut… du moins pour commencer…
Mais mon beau brun ne change rien, il continue à le branler lentement tout en le regardant fixement dans les yeux…
Je comprends tout à fait la frustration du beau Romain… je veux bien me dévouer moi si Jérém ne veux pas…
Au fait… non… je ne veux pas me dévouer… je suis tellement excité à l’idée de voir comment cette histoire va se régler entre beaux bruns… alors, jamais je n’oserais intervenir… ma vocation de reporteur du monde animalier, et la passion pour l’œuvre d’une vie « A la découverte des beaux bruns » me rattrape…
Au bout d’un moment, excédé par l’attitude de Jérém qui ne semble pas vouloir aller au delà de ce mouvement du poignet trop léger pour l’amener à l’orgasme, Romain allonge un bras… son geste vise certainement à porter la main sur la tête de mon beau brun pour accompagner sa bouche le long des difficiles derniers centimètres qui la séparent de son gland…
Sa tentative va se révéler vaine et même contreproductive… dès le mouvement détecté, la main de Jérém lâche aussitôt la queue du beau barbu pour bloquer le bras en plein vol, avant même que son intention précise ait pu s’exprimer…
Et en même temps mon Jérém relève son torse, montrant toute sa carrure et sa puissance musclée, laissant échapper en plus un petit sourire assuré et insolent qu’il balance au visage d’un Romain ahuri, voyant s’éloigner de lui un orgasme dont il avait quand même du commencer à sentir les prémices…
Impatience, quand tu me tiens… tu me fais faire des conneries, gâcher l’instant magique pour ne pas savoir attendre… quand je pense qu’on était à deux doigts de voir mon beau brun poser ses lèvres sur son gland… qu’on est passé à un rien qu’il cède à ses envies les plus profondes… il aurait suffi de le laisser faire…
Hélas, lorsqu’une queue chauffée à bloc réclame son du, difficile de ne pas avoir envie de précipiter les choses… quitte à les rater… et là, franchement, pour un raté, c’est un sacré raté… Jérém allait le faire… j’en suis presque sur… mais désormais c’est fichu… je le sais… mais pas Romain, apparemment…
« Viens me sucer !!! » répète le beau barbu de plus en plus agacé, sans encore réaliser qu’il a à nouveau perdu la main dans ce jeu de mâles.
Nouvelle erreur fatale, le beau barbu… tu ne connais pas mon beau brun… plus tu essaies de le dominer, moins il se laissera faire… on n’exige rien de mon beau brun… inutile de monter en pression ou le ton de voix… tu es en train de perdre la main… et tu vas finir à nouveau par « te faire mener » dans cette deuxième mi-temps …
Jérém se tait, son sourire insolent ne décollant pas de ses lèvres… le regard de Romain fulmine, désemparé… sans prêter attention au regard ahuri du beau barbu, le regard de mon beau brun vient chercher le mien… et c’est un regard comme… « complice »… oui, il me cherche… à un moment, il lève légèrement le sourcil, ce petit geste qui me fait carrément fondre chez lui, donnant encore plus d’ampleur à ce petit sourire coquin au coin des babines… il est beau à gifler, sexy à se damner…
Mais qu’est-ce qu’il cherche ce petit con ? Qu’est-ce qu’il cherche avec ses regards qui accrochent les miens pendant qu’il défie ouvertement le beau barbu ?
J’ai la sensation que Jérém veut m’impressionner, et pas seulement pour me rappeler que je lui suis soumis et que je dois le rester… il veut me montrer qu’il est le « mâle »… style « Alors, est-ce que ton bouffon au KL ou ton connard de Stéphane auraient les couilles de faire ça ? ».
« Allez viens sucer ! Fais moi jouir ! » lui intime Romain ne voyant aucune autre issue possible a ce plaisir proche dont les premiers échos font déjà vibrer toutes les fibres de son corps musclé…
Orgasme, quand tu m’échappes… tu me fais perdre toute maîtrise de moi-même…
Et là, le fixant droit dans les yeux avec un air de défi insolent, Jérém se remet à le branler… oui, il recommence à le branler, mais à le branler très vite, presque rageusement, comme s’il voulait non pas accompagner son orgasme, mais juste le précipiter…
Passée la première surprise, submergé par ce plaisir intense, Romain semble rapidement prendre son pied et oublier carrément son envie de se faire sucer par mon beau brun… avec de tels mouvements de va-et-vient sur sa queue, un garçon sent son pied monter tellement vite qu’il oublie tout, toute autre envie qui ne soit pas une jouissance immédiate, jusqu’à son ego masculin, presque jusqu’à son propre nom…
Romain semble ainsi oublier son contrat, ses contreparties, sa « stratégie » de beau brun vs brun beau… il ne va pas tarder à jouir, et à ce moment là c’est tout ce qui compte pour lui...
Je regarde le biceps de mon Jérém se gonfler sous l’effort, c’est beau et puissant… inédit et bouleversant… je commence vraiment à croire qu'il va aller jusqu'au bout…
Mais Jérém c’est Jérém, et il n’est jamais là où on l’attend…
Alors, rien d’étonnant si quelques instants plus tard, alors qu’il semble lancé en si bon chemin, il lâche à nouveau l'affaire… ses doigts s’ouvrent, sa paume atterrit à plat sur la couette comme pour s’essuyer…
Il fallait voir l'air surpris de Romain, la queue en feu, qui se voyait déjà jouir au moins dans la main du beau brun faute de pouvoir se lâcher dans sa bouche....
« Viens sucer ! », ne tarde pas à balancer à nouveau le beau Romain, le ton très autoritaire, presque menaçant, excédé…
Sans un mot, mon beau brun se contente de faire « non » avec des petits gestes alternés de la tête, toujours son insupportable sourire sexy et insolent aux lèvres…
J’ai à la fois envie de le gifler pour son effronterie sans bornes, pour son culot insupportable, son égocentrisme si désinvolte… mais au même temps je trouve terriblement excitante son attitude de mec tout puissant, de jeune male qui ne se laisse pas démonter face à un mec aussi viril que lui, et plus âgé… je suis curieux de voir comment va se finir ce charmant duel entre mâles… très curieux de découvrir les coups à venir, au sens propre comme au sens figuré…
L’ambiance du petit séjour est saturée par une tension qui se coupe avec le couteau.
« Viens, je sais que t’en as envie… » se ressaisit le beau Romain en essayant ce coup-ci d’amadouer mon Jérém « il faut juste lâcher prise… tu vas voir, tu vas aimer ça… »
Il sait de quoi il parle le beau barbu… il a vraiment du aimer ce que mon Jérém lui a fait tout à l’heure…
Moi aussi, comme Romain, je pense que mon beau brun « en a envie… »… qu’il « faut juste lâcher prise… », qu’il « va aimer ça… »…
De plus… qu’est-ce qu’il est beau ce mec, et presque encore plus beau dans cette attitude de colère montante… je ne sais même pas comment on peut résister à l’envie de l’avoir en bouche… ses abdos sont saillants, il est à se damner, sa belle queue raide donne vraiment envie de la sucer, de soulager ses couilles bien pleines…
Ça m’en donne vraiment envie… mais pas à mon Jérém…
Et quand le beau barbu, ne voyant venir aucune réaction, attrape une fois de plus le poignet de mon beau brun… là, vraiment, je crains le pire…
Dès que les doigts se referment sur sa peau, Jérém se dégage avec un geste assez violent, sauvage… son sourire effronté est parti, remplacé par un regard menaçant… il ne faut pas le chercher mon beau brun… ça aussi tu ne le sais pas, mon beau Romain…
Le beau barbu a un mouvement de recul face à la réaction de Jérém… se sentant peut-être en danger, il abandonne sa position accoudée… il relève le dos, il est désormais assis droit… mais même dans cette nouvelle posture il n’est pas en position de vraiment faire face à mon Jérém…
Ce dernier, en équilibre sur ses deux genoux, le toise toujours de haut en bas… oui, les deux mâles se font face, mais une fois de plus Romain est « soumis », ne serait-ce par la simple disposition de leurs corps de rêve…
Les regards fulminent… à force de jouer le jeu de jeter de l’essence sur le feu, mon Jérém a fini par envenimer la situation… un instant plus tôt il se comportait en véritable petit con à gifler… et maintenant il fait comme s’il était vexé… le culot dont ce mec est capable m’impressionne toujours autant… qu’il me soit destiné aussi bien qu’il soit destiné à un tiers…
Quoi qu’il en soit, j’ai très peur que si mon beau brun continue sur ce ton, cette histoire va se terminer en baston… surtout pas ça… malgré ma jalousie extrême, je préfère encore que tout ça se termine en baise entre beaux gosses, dans n’importe quelle configuration, plutôt qu’en baston… si des coups doivent être mis, je préfère encore que ce soient des bons coups de reins d’une part ou d’autre que des coups sur des visages ou des corps si magnifiques…
Long instant de silence lesté de plomb. Pendant lequel rien ne se passe. La scène est magnifique, on dirait un duel au far west, sauf que ce n’est pas au colt le plus rapide de l’ouest, mais à la queue la plus tendue de Toulouse…
Deux mâles magnifiques s’affrontent, deux beaux bruns… deux étalons se font face, deux beaux mâles musclés, deux couillus se défient farouchement du regard… deux queues bien tendues s’affrontent comme en duel à distance rapprochée, deux paires de couilles bien chaudes et bien pleines, deux fiertés, deux virilités de jeune mâle s’opposent, se chargent, se frottent violemment, la tension est si palpable que j’ai l’impression de ressentir des étincelles de testostérone en train de jaillir partout dans la pièce…
Le défi est tout en regards et dans l’attitude on ne peut plus masculine des deux protagonistes… c'est tellement puissant que je me sens mal à l'aise... deux fiertés de mâles sont en jeu dans cette crânerie virile et il y en a forcement une qui va se faire démolir...
Aucun des deux mâles ne donnant signe de vouloir reculer et de s’incliner devant l’autre au sens propre comme au sens figuré, j'ai peur que ça puisse se régler a la baston... c’est souvent ce qui arrive dans la nature lorsque deux mâles en rut se font face pour établir qui des deux est le plus couillu... c’est également ce qui arrive parfois chez nous les humains « civilisés » lorsque deux mâles se cherchent pour définir lequel est le plus « mec »...
Heureusement il existe une deuxième solution, une solution alternative à la violence pour régler ce genre de conflits et pour faire tomber les pressions... bien évidemment ce n'est pas celle de la raison… un mec excité et chatouillé dans sa virilité ne sait plus se servir de sa raison, cette dernière momentanément éclipsée derrière les instincts primaires, et pas dessus tous son ego masculin, qui guident désormais ses actes...
Cette deuxième voie capable de régler pacifiquement ce genre de problème de mâle, ce sont nos amis les bonobos, espèce animale dont la sagesse suprême devrait être un exemple pour toute la création, qui nous la montent…Oui, lorsqu’une tension entre mâles se déclare, une bonne façon de régler le différend, c’est dans la baise. Evidemment, il faut qu’il y en ait un des deux qui accepte de s’incliner devant la virilité de l’autre, d’offrir son corps pour satisfaire les besoins de l’« ennemi » en amorçant la détente des tensions et en posant ainsi les bases de la paix… faire l’amour, pas la guerre, voilà le voie de la sagesse… et qui sait lequel de deux, si celui qui voit triompher son rôle de mâle ou celui qui accepte d’y renoncer en découvrant le bonheur inédit de prendre du plaisir dans le plaisir de l’autre, trouve à la fin davantage son compte…
Leurs regards s’entrechoquent longuement en silence… et puis, un des deux regard faiblit, recule… c’est le signal… un des deux mâles accepte de se soumettre à l’autre…
Un instant plus tard, avec une assurance empreinte d’une sexytude bouillante, mon Jérém pose une main entre les pectoraux du beau Romain… et ce dernier, raccrochant à nouveau son regard désormais en mode soumission complète à celui de mon Jérém, se laisse faire sans résistance…
La main de mon Jérém avance doucement, le torse su beau barbu s’incline…
Un instant plus tard, mon beau brun plonge la même main dans le tiroir entrouvert de la table de chevet, en pioche un petit chapelet de capotes et le lâche sur les abdos du beau Romain…
Et là, après avoir posé son regard sur sa propre queue bien tendue, Jérém le relève et, le mélangeant avec un sourire éro-ctrique, concupiscent, plus sexuel on meurt, il balance ce cocktail incendiaire à la figure du beau barbu tout en lui sortant :
« Tu vas me passer une capote… ».
Affirmation déjà bien culottée, à laquelle mon beau brun ne se privera pas d’ajouter après une petite pause :
« … je sais que t’en as envie… ».
A gifler. Pourtant… face à ce mec, c’est toujours la même histoire… il commande, on obéit.
Devant tant d’arrogance de la part de ce mec plus jeune et si insolent… j’ai peur que le beau Romain se rebiffe… j’ai à nouveau peur que la castagne arrive… j’ai peur que Romain puisse bousculer mon beau brun posté sur le bord du lit… il suffirait de pas grand-chose, même d’un mouvement involontaire, pour qu’il tomber à a renverse et se fasse mal en tombant sur le sol…
Soudainement, Romain se dégage de sa position avec un mouvement de tout son corps, un mouvement d’une rapidité inquiétante en suivant lequel le chapelet de capote finit par voler par terre… mon cœur s’arrête de battre… c’est parti, il va lui taper sur la gueule… attention à la tête mon Jérém…
Pourtant, autant je suis inquiet, autant mon beau brun a l’air complètement détendu (de l’esprit du moins, car le gland est toujours aussi tendu et beau à voir)… face au mouvement de Romain, il ne bouge pas le moindre cheveu… est-ce qu’il a vu dans le regard de Romain quelque chose que moi je n’ai pas vu ?
Un instant plus tard…
… le beau Romain est à quatre pattes sur le lit en train de sucer la queue de mon Jérém comme si sa vie en dépendait… oui, je l’ai dit que la queue de mon Jérém est une drogue dure qui crée dépendance dès la première prise…
Jérém se laisse d’abord sucer, avec cet air du mec qui en a encore dans les couilles et qui ne dira pas non à une nouvelle vidange...
Mais au bout d’un petit moment, il porte ses mains au dessous des aisselles du beau Romain et commence à mettre de coups de bassin, sa queue coulissant à l’horizontale avec des va-et-viens d’une régularité parfaite, magnifique… son manche dans un alignement parfait avec la bouche, la gorge, le dos et les reins bien cambrés du beau barbu…
L’image est belle, chaude à souhait… hélas, elle ne dure pas très longtemps… bientôt, les mains de Jérém quittent les aisselles de Romain pour se porter sur ses épaules dans le but d’éloigner sa bouche de sa queue…
Le beau barbu semble opposer une certaine résistance, trop occupé à déguster le bonheur intense de goûter une nouvelle fois au magnifique gourdin de mon beau brun…
Mais Jérém est déterminé, il sait ce qu’il veut… il appuie plus fort sur les épaules de Romain et finit par le dégager… Jérém a envie d’autre chose, de bien autre chose… il a envie de promener sa queue sur un terrain encore inconnu, l’enfoncer dans un trou à priori vierge…
Un instant plus tard, Romain se relève… prenant lui aussi appui sur ses genoux, il fait désormais parfaitement face à mon beau brun… leurs regards se rencontrent à l’horizontale, d’égal à égal… pourtant… si tout à l’heure la puissance des regards se tenait tête malgré le déséquilibre des postures, maintenant, malgré le rééquilibrage des postures, les regards ne sont plus du tout sur le même registre…
Jérém est à nouveau en train de gagner ce duel et Romain en train de lui céder, de tout lui céder… tous les termes du contrat initial sont caduques… le nouveau contrat est en train d’être écrit de façon unilatérale par le gagnant Jérém… la pipe juteuse de tout à l’heure n’était qu’une concession de la part de Romain… cette soumission, en revanche, ressemble à une véritable capitulation…
A celui qui maîtrise le mieux la guerre de nerfs, voilà à quoi ça tient la victoire d’une bataille et d’un « conflit », quel qu’il soit… si Romain avait tenu bon un peu plus longtemps, il l’aurait eu mon Jérém…
Les deux étalons se font face, les yeux dans les yeux, à tout juste quelques dizaines de centimètres l’un de l’autre… c’est tellement beau et intense que, pour qu’il le soit encore davantage, il ne reste plus qu’à les voir s’embrasser… ça, ce serait l’apothéose… le feux d’artifice final qui me ferait sauter au plafond en criant comme un forcené, mais l’apothéose quand même…
Je vois le beau Romain respirer de façon nerveuse, son souffle troublé par l’excitation extrême de l’instant qui précède sa nouvelle et définitive soumission à mon beau brun, le corps et l’esprit parcourus par l’urgence d’un plaisir qui lui semble désormais le seul auquel il pourrait aspirer, celui de sentir la queue de mon beau brun s’enfoncer entre ses fesses…
Pourtant il hésite, j’ai comme l’impression qu’avant de lui donner les clef de son intimité, Romain a besoin d’un petit quelque chose de la part de mon Jérém, un petit quelque chose qui rendrait sa capitulation un peu plus acceptable à son ego de male, qui justifierait que ce dernier soit sacrifié sur l’autel d’un plaisir longuement refoulé, un plaisir libéré par la virilité rutilante de mon beau brun…
J’ai fantasmé que ça puisse arriver… et Romain va le faire… son buste avance lentement vers celui de mon beau brun, son visage approche du sien, les lèvres vont bientôt se poser sur celles de mon beau brun… ce beau barbu ne sait pas où il s’aventure… pourtant il poursuit, et un instant plus tard ses lèvres rencontrent les lèvres, immobiles et fermées, de mon Jérém…
Et là… mon beau brun…
Et là, contre toute attente, mon beau brun se laisse faire… Romain entreprend de poser sur ses lèvres des baisers légers, répétés, passionnés, pleins de désir… des baisers auxquels mon beau brun ne répond pas, mais qu’il ne rejette pas non plus… putain… quand je pense à comment je me suis fait jeter pour moins que ça…
Une idée me traverse l’esprit… peut-être qu’il faudra que je tente ça, baisers et câlins, « à queue tendue »… car c’est à ce moment là que mon beau brun semble mieux tolérer ce genre d’« assauts »…
Dans la foulée, les lèvres du beau barbu repartent à l’assaut du creux de l’épaule de mon Jérém… c’est vrai, c’est si tentant de se perdre là bas… et ensuite remonter tout doucement le long du cou jusqu’à atteindre son oreille, joue contre joue… et lorsqu’on est équipé d’une belle barbe drue comme le beau Romain et que ce pelage masculin frotte contre la duvet de trois jours de mon beau brun… j’ai l’impression d’entendre le bruit, de sentir le frisson du frottement… j’ai l’impression que c’est une allumette sur un grattoir, que l’étincelle va bientôt jaillir, que l’embrasement est proche…
C’est bon, ça, hein, le beau barbu… frotter la peau contre la sienne… parcourir sa peau avec ses lèvres… goûter à sa peau avec sa langue… sentir sa peau avec son nez… c’est bon aussi de se retrouver face à ce dilemme à la solution indéterminée… y aller vigoureusement avec ses lèvres ou délicatement avec ses dents… titiller, ou mordiller tout doucement… son oreille fine et sensuelle… frissonner en le faisant frissonner…
Et moi je suis vert ! Oui, je suis vert que mon beau brun se laisse faire… le beau Romain est carrément en train de le « bouffer »… pour beaucoup moins que ça, j’aurais déjà sa main dans la gueule…
Le beau Romain est dingue de mon beau brun… embrasé de désir… toute son attitude et chacune des fibres de son corps rendent hommage à la virilité du mec qui lui procure tant de bonheur, un bonheur inattendu et bouleversant… il crève d’envie de lui…
Le fait de voir, de constater ce désir que mon beau brun a su susciter et exacerber en lui, en lui résistant tout simplement, me rend dingue… mais une fois de plus le spectacle est si beau que je ne saurais m’y opposer…
Oui, le spectacle est magnifique, d’autant plus magnifique qu’il me donne des nouvelles clefs de lecture de mon attachement insensé à Jérém… alors, il n’y a pas que sur moi que ce mec fait cet effet… en plus de sa beauté intolérable, il a vraiment un truc capable de rendre dingue dès qu’on approche sa sexualité… ce mec est un sorcier… il vous charme, il vous envoûte avec sa b(r)aguette magique et vous êtes sa chose…
Oui, un spectacle sans pareil que de voir le beau Romain se perdre dans des câlins sensuels à mon beau brun, un spectacle qui prend fin lorsque ce dernier le repousse en portant à nouveau ses deux mains à plat sur ses pecs (ça c’est un geste qui me rend dingue, les mains de mon beau brun sur les pecs musclés du beau Romain, rien que de l’écrire ça me file des frissons) et le repoussant à bonne distance…
Juste avant de l’entendre lui balancer, d’un ton ferme et monocorde:
« Passe moi une capote ou… barre toi… ».
Peut-être qu’en fin de compte, la stratégie de Jérém est encore plus fine et machiavélique que celle de Romain… gagner le premier match… lâcher un peu de leste lors du deuxième… manipuler l’« adversaire »… l’avoir à l’usure… jusqu’à obtenir une réaction de sa part… guetter le moindre faux pas, la moindre faiblesse… et s’y engouffrer dedans, pour obtenir une capitulation entière et sans conditions…
Le regard de Romain complètement soumis à la queue de mon Jérém est beau à voir…
Et si j’avais trouvé bouleversant et beau de voir un peu plus tôt mon Jérém branler le beau Romain avec entrain, j’allais trouver carrément magnifique et déroutante la scène qui allait se jouer dans la foulée…
Romain se penche à coté du lit pour ramasser le chapelet de capotes… il déchire un emballage en le portant entre ses dents, il en extrait le petit bout de caoutchouc translucide, il en trouve le sens, il le pose sur le bout du gland de mon beau brun et il le déroule avec aisance au long de sa queue tendue…
...il s’allonge ensuite sur le ventre, la tête enfouie dans l’oreiller, les jambes légèrement écartées, ses globes rebondis et musclés offerts…
Et là, mon cœur faillit tout simplement s’arrêter… je suis dans la quatrième dimension... l’image de ce ptit con de Romain qui s’allonge sur le ventre, son fabuleux ptit cul musclé complètement offert à mon beau brun… naaaaan la c’est… complètement dingue… c’est presque de la torture…
Mon beau brun avance dans l’espace ouvert des jambes écartées du beau Romain… il crache dans sa main… avec ses doigts, il enduit l’entrejambe offerte… son bassin avance encore, le bout de son engin capoté se faufile entre les fesses soumises… il cherche l’entrée de son intimité, il finit par la trouver, il rencontre une résistance…
Le beau barbu frémit… mon Jérém appuie plus fort… Romain grimace encore plus fort… Jérém s’y reprend encore et encore, jusqu'à que…
Jusqu'à que son manche commence à disparaître entre les fesses du beau barbu, jusqu’à que sa queue s’enfonce en glissant dans de ce petit trou inconnu…
Et ce, pendant que les grimacements du visage du beau Romain, ainsi que les tremblement de tout son corps, indiquent clairement qu’il accuse le passage de ce bel engin qui est en train de prendre possession de son intimité…
Tableau magnifique…
Une minute plus tard, le beau barbu est allongé sur le lit en train de découvrir avec bonheur le plaisir de sentir une bonne queue coulisser entre ses fesses, le plaisir exquis de se faire sauter par un mon Jérém...
Je me dis que c’est vraiment beau voir ce beau barbu prendre son pied de cette façon là, une façon si différente de celle à laquelle il est habitué, un plaisir si différent de celui qu’il a toujours cru être le seul qu’il ne connaîtrait jamais…
Un beau mec n'ayant jamais connu auparavant le plaisir de la sodomie. Un beau brun découvrant qu'il aime ce plaisir inconnu et toujours écarté, refoulé auparavant… voilà que je trouve cela outrageusement excitant…
Oui, il y a quelque chose d’extrêmement excitant dans le fait de voir le beau Romain découvrir ce plaisir inattendu, un plaisir dans sa tête si longtemps méprisé, redouté, refoulé ; le plaisir d’abdiquer provisoirement du statut de sa propre virilité, un plaisir qui se situe au delà du tabou suprême, celui de l’inviolabilité de son ti trou ; le plaisir de lâcher prise, de se laisser déborder par le plaisir inattendu d’offrir son corps au plaisir d’une autre mâle ; le plaisir de se sentir possédé, de se sentir l’objet du plaisir d’un autre mec, de sentir en soi cette puissance débordante, la vigoureuse émotion sensuelle d’une sodomie passive…Et ce qui est d’autant plus excitant, c’est de voir ce mec qui s’est affiché d’abord comme étant incorrigiblement actif, découvrir et aimer ce nouveau plaisir… d’abord timidement mais très rapidement, au fil des coups des reins, de façon de plus en plus claire, avec de moins en moins de retenue…
Ce qui ne m’empêche pas de me demander comment le beau barbu va assumer cela après coup, lorsque l’excitation sera retombée, lorsque son « maître » d’un soir se sera vidé les couilles et lorsqu’il verra dans son regard le triomphe de sa virilité sur la sienne…
J’ai mal dans ma chair de voir une fierté masculine si impitoyablement malmenée… et de deviner les dégâts que cela va engendrer après coup… hélas, comme il est suggéré dans une fable célèbre, « Le beau brun et le brun beau », il n'est point de loi que celle du plus viril...
Il y eut un jour
Une belle rencontre
Celle d’un très beau brun
Avec un brun vraiment très beau.
Deux jolis coqs très sûrs d’eux
Voulurent se frotter l’un à l’autre
Se montrer leurs crêtes bien hautes.
Et voilà de l’histoire,
La seule morale.
L’un des coqs écarta ses jambes,
En découvrant le plaisir intense
D’offrir son corps aux envies de l’autre
Car la raison du plus couillu
Est toujours la meilleure…
Et puis à un moment, mon regard et celui de mon beau brun finissent par se croiser… c’est un regard qui me parle de son esprit embrumé par l’alcool, la fumette, l’excitation sexuelle, l’explosion proche de sa jouissance, la fatigue… en un mot, ce cocktail explosif qui adoucit tous les mœurs et qui rend tout possible… le regard de Jérém tombe et s’attarde sur ma main posée sur ma queue…
Un instant plus tard, les coups de reins s’arrêtent… Jérém attrape le bassin du beau Romain en l’obligeant à se mettre à quatre pattes…
Je trouve cette scène fascinante… le bonheur d’assister au pouvoir viril absolu de mon beau brun dépasse largement ma jalousie.
Mon beau brun revient alors à l’assaut de ce beau cul musclé, il enfonce sans mal son manche jusqu’à la garde pendant que le beau barbu frissonne de plaisir… il s’immobilise bien au fond, la puissance de sa queue envahissant cette intimité offerte…
C’est là que je l’entends lui balancer autre chose :
« Maintenant tu vas le sucer lui aussi… pendant que je te baise… ».
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Commentaires
Cette suite est juste magnifique, je suis contente que la partie d'avant (où Jérèm taillait une pipe à Romain) n'était qu'un fantasme de Nico.
Cette partie convient mieux à ce que l'on sait de Jérèm et là tu nous tu sur la fin.
Cette phrase lâchée comme ça est juste Wouah !!! Je suis tombée de cul par terre, j'attends ce soir avec impatience !!!!