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39 Piscine Nakache
Il a joui et il est toujours en moi, la queue raide, ses bras autour de mon torse, m’enveloppant de sa musculature puissante… j’ai pris un plaisir de dingue… je veux qu’il reste en moi le plus longtemps possible… sa chaînette de mec repose lourdement entre mes omoplates, désormais immobile… j’adore… je veux que tu restes en moi…
Un instant plus tard il relâche son éteinte, il appuie ses mains sur mes hancher et il se retire lentement… ce dernier passage de sa queue dans mon intimité m’offre un ultime frisson… ma rondelle se contracte presque toute seule, comme si elle voulait retenir ce gland, ce sexe qui lui a offert tant de plaisir… je ressens sa queue hésiter un court instant, après quoi elle se dégage de moi, trop tôt, vraiment trop tôt… ça fait bizarre, c’est on ne peut plus frustrant cette sensation de vide… ne plus me sentir rempli de lui… possédé par lui… sodomisé par lui… avec la privation de cette sensation de chaleur et de puissance, mon ti cul se sent abandonné…
Une sensation extrêmement excitante va se charger de détourner mon attention de cette petite frustration… dans sa marche arrière, sa queue a du charrier un peu de son éjaculation qui a du être plutôt abondante… je sens une sensation humide et gluante autour de mon ti trou… putain de mec…
Oui, putain de mec… il vient de se déboîter de moi et il retourne à la position initiale, appuyé contre le mur du fond… j’adore regarder ce beau corps qui vient de jouir en moi, les pecs et les abdos, les épaules ondulant sous la respiration encore haletante, la queue qui ne débande pas, luisante de son éjaculation, un filet de transpiration naissant à la base de son cou et dégoulinant dans la ligne médiane de son torse…
Je suis dingue de lui, mes narines sont excitées par l’odeur de sa peau, de sa transpiration, de son jus, par l’air moite de ce petit espace… je suis également en sueur, je bande comme un âne, toutes mes fibres sont tendues et vibrent encore sous l’effet du plaisir que j’ai pris… je suis complètement ivre de lui… j’ai envie de m’abandonner… j’ai envie de me coller à lui, de me mêler à lui par tous les moyens… j’ai besoin de sentir le contact avec sa peau, son odeur de près… ne pouvant pas le serrer à moi, surtout maintenant qu’il a joui, je colle mon torse à son épaule, je plonge mon visage dans le creux de son cou, ma queue frôle sa cuisse… ma main se pose sur sa queue encore raide et commence des mouvements légers de va-et-vient…« Tu me rends dingue, mec… » je lui chuchote presque en transe, le contact de sa queue remplissant ma main ajoutant encore à mon excitation.
« Suce-moi… » sera sa seule réponse pendant qu’il se dégage de moi avec un mouvement du buste.
Le lendemain de notre retour sur Toulouse, le soleil est revenu. Et, à en croire à la météo, à Gruissan aussi. On n’aurait pas du en partir… Hélas c’est fait… Elodie m’appelle vers midi pour savoir si je veux l’accompagner à la piscine Nakache. Elle a toujours de bonnes initiatives. Elle m’entoure. J’en ai besoin. Voilà moins de 24 heures qu’on est rentrés et que dans ma tête c’est un champ de bataille… depuis que ma cousine est partie la veille en fin d’après midi, je n’ai pas cessé de penser à Jérém. Retrouver Toulouse, ses rues familières, ma maison ; retrouver mon sac de lycée, mes affaires, les vêtements que j’avais le dernier jour du bac… retrouver sa chemise, son odeur… une terrible envie de le revoir…
Plein de fois j’ai été à deux doigts de commettre l’irréparable, comme lui envoyer un sms pour lui annoncer que j’étais sur Toulouse… autant lui annoncer que j’étais dispo pour me faire sauter… trop envie de me rendre rue de la Colombette, de parcourir les dix minutes de marche qui me séparent de ce malheureux bonheur… tellement envie que j’en ai même négligé mon propos d’envoyer illico un sms à Stéphane.
A 14 h pétantes on accède aux bassins extérieurs. C'est génial d'avoir un espace comme celui-ci presque au centre-ville pour se détendre, profiter du soleil, trouver de la fraîcheur et pour barboter un peu. En plus, il y a pas mal d'espace verts, de la pelouse avec de l’ombre pour pique-niquer. Il y a aussi la piscine olympique, normalement repère de bogoss, des installations sportives, un boulodrome... Et bien sûr l’énorme piscine centrale.
Ce lieu est une institution. Le cadre est juste magnifique, l’espace est immense, on se croirait à la mer, le sable en moins, une toute légère odeur de javel en plus… c’est propre, bien aménagé et bien entretenu… c'est aussi génial d'avoir une grotte qui borde le bassin avec une cascade… ce qui est marrant c’est le style du bâtiment de la piscine d’hiver dont la façade longe un des bords du grand bassin extérieur… avec son architecture style soviétique, on se croirait à Moscou-plage…
Avec Elodie, on s’installe juste derrière la barrière qui entoure le grand bassin coté grotte et on pose nos serviettes sur la pelouse fraîchement tondue. J’ai envie de me baigner. Encore mon coté Labrador qui refait surface. Ma cousine me suit. A cette heure-ci, un jour de semaine hors grandes vacances, il n’y a pas trop de monde dans l’eau et on peut profiter de ce grand lac carré à la température de l’eau idéalement maintenue. Je rentre dans l’eau et je commence à nager… vraiment c’est tellement grand qu’on a l’impression d’être à la mer… j’active mon détecteur de bogoss, mais j’ai l’impression qu’il n’y a pas trop de M.A.M. … de Matière A Mater… ce qui est décevant si on veut, mais en même temps tellement reposant…
Certes, j’adore mater les bogoss… c’est une activité que je n’ai de cesse de pratiquer… mais c’est une activité à la fois enivrante et émotionnellement épuisante… c’est une joie esthétique que de mater de beaux et jeunes mecs, véritables « bonbons pour les yeux », mais au même temps une frustration épuisante… sentir le désir secouer mon corps et ne pas avoir le moyen de l’assouvir avec ne serait-ce que l’un de ces beaux mecs inaccessibles, qu’ils le soient réellement ou qu’ils le soient juste car je suis trop nul… c’est dur de regarder des beaux et jeunes mecs évoluer sous mes yeux sans pouvoir les approcher… c’est comme être assis au bord d’une rivière et ne rien pouvoir faire pour retenir l’eau et apporter le réconfort à un jardin qui se dessèche un peu plus loin…
J’ai eu mon lot de joie/frustration à Gruissan, le petit brun dans l’eau, Jérémie 2, le mec du port le dernier soir… ainsi, je trouve que le fait qu’il n’y ait pas grand-chose à mater à Nakache ce jour là est plutôt une bonne chose… ça va me faire… des vacances ! Oui, je vais pouvoir nager tranquillement, me reposer, me retrouver, me détendre, ranger un peu le bazar qu’il y a dans ma tête sans en rajouter encore.
Je nage un bon moment, profitant du soleil et du vent léger qui me ramène à mes journées de bac… ça me parait tellement lointain tout cela… ces vacances à la mer ont été comme un passage de transition entre deux époques de ma vie…
Le corps dans l’eau, ma cousine pas loin, la perspective d’aller au concert de Madonna dans quelques jours, deux mois de vacances devant moi… je me sens bien, je me sens fort, je me dis que je vais enfin pouvoir aller de l’avant… je me sens l’esprit tellement libre que je me dis que je vais envoyer un sms à Stéphane dès que je rentrerai ce soir… faut juste que je trouve un truc un peu drôle à lui écrire… et ça c’est pas gagné… quoique… j’ai le joker « cousine »… elle va m’aider…
On sort de l’eau, on regagne nos serviettes. On discute un peu, on rigole, on refait le portrait de quelques nanas… on repère Cindy TropForte, Claudia Chiffon, Naomi PasBelle… qu’est ce qu’elle peuvent être garces les nanas entre elles… dans le délire de ma cousine c’est juste pour rire, mais qu’est ce qu’elle peut sortir comme langue de vipère…
J’ai tellement ri que ça m’a carrément fatigué. J’ai envie de me reposer. Je pose ma joue sur le relief crée par mes deux mains superposées et je tente de claquer une petite sieste. Je me laisse bercer par le bruit de fond et au bout d’un moment je suis sur le point de m’endormir : oui, je suis pile dans cette région entre veille et sommeil qui me fait penser à la ligne du flux et du reflux au bord de la mer… un pied dans le réel, l’autre dans le rêve… je crois que je viens tout juste de recommencé à rêver de 206 noire se garant au bord d’un étang à Gruissan que j’entends la voix de ma cousine s’immiscer dans ma tête et me rappeler brusquement à la veille.
« Eh merde… » je l’entends râler. Quand j’ouvre les yeux sur elle, je m’aperçois qu’elle regarde quelque chose qui est en train de se passer derrière moi, à l’opposé de mon regard. Ses yeux semblent inquiets mais je suis encore à moitié dans les vaps et je n’ai pas le courage de me retourner de suite.
« Qu’est ce qu’il y a ? » j’arrive à articuler, la voix pâteuse. Comme elle ne répond pas à ma question et que je vois son regard se faire de plus en plus soucieux, je fais appel à mes forces défaillantes et j’amorce le geste d’appuyer mes mains sur ma serviette pour soulever légèrement mon buste et tourner la tête à l’opposé, là où le regard de ma cousine se pose.
Soudainement, elle m’attrape le bras pour m’en empêcher.
« Mon cousin… »
« Oui Elodie… »
« Avant de te retourner, mets tes lunettes de soleil, tu risque un accident de la rétine sinon… et respire un bon coup, c’est pour ton coeur… »
Je crois que j’ai compris. Elle a dû repérer un putain de bogoss du genre qu’elle sait être parfaitement à mon goût, et elle se moque de moi.
Je me tourne illico. Et là c’est le choc frontal. Non pas un choc mais une multitude de chocs. Oui, elle a repéré un putain de bogoss. Mais c’est pas un simple bogoss. C’est Le Bogoss. Mon Jérém à moi est là. Beau, plus que beau. Et… pas seul ! Il avance dans notre direction mais il n’a pas l’air de nous avoir repéré. Il finit par s’arrêter à une vingtaine de mètres de nos serviettes, devant la barrière, vers le bord de la piscine… ce qui fait que si moi je ne peux pas le rater, car il est pile dans mon champ de vision, en ce qui le concerne, je suis dans son dos et, s’il ne se retourne pas exprès, il peut ne pas me voir du tout…
Elodie avait raison… mes yeux… mon cœur… je suis à la limite de la fibrillation… mon beau Jérém est là… beau beau beau et en plus avec une tenue à craquer… mon Jérém, là c’est clair… tu veux l’émeute… comment expliquer autrement cette image insoutenable qu’il balance dans un lieu public sans se soucier des conséquences qu’elle peut déclencher ? Déjà, t’as coupé les cheveux. Et là, c’est non seulement beau, c’est carrément bandant. Ensuite, voilà un short de bain rouge très mec, retombant juste au dessus de ses genoux, dévoilant ses beaux mollets musclés et légèrement poilus… des claquettes dévoilant ses jolis pieds puissants… et puis un beau, très beau t-shirt rouge un peu plus clair que le short, la mention « Caporal » écrite en blanc sur une ligne un peu incliné à hauteur de se pectoraux… un t-shirt parfaitement ajusté à son anatomie… manchettes moulant des biceps, le tatouage qui ressort juste au dessous le bord blanc des manchettes, sa peau mate et bronzée qui ressort en contraste avec l’arrondi (blanc également) du col… le coton qui épouse exactement tous les détail de l’anatomie de son torse en V… à ce stade là, c’est pas seulement beau à voir, là c’est la perfection même…
Et puis c’est le choc 2. Il vient tout juste de poser son sac qu’il attrape son beau t-shirt rouge par l’arrière du col et il s’en débarrasse avec un geste rapide et assuré en le faisant glisser vers le haut jusqu’à le dégager de ses bras… et pendant qu’il le balance négligemment dans l’herbe, je suis fou…
Le beau brun a déployé une arme redoutable… son nom : le teint hâlé… mais comment se fait-t-il qu’il soit si bronzé ? Qu’est ce qu’il est craquant ce torse nu bronzé à point, fraîchement rasé, les tétons saillants, waaauuuuuu… je suis trop loin mais je me prend à imaginer comment elle doit sentir bon sa peau bronzée de petit con…
Et puis c’est le choc 3. Celui qui m’achève. Jérém n’est pas seul. Il est accompagné d’une affreuse pintade que j’ai eu envie de dégommer dès que je l’ai vue arriver marchant à ses côtés. Il m’a fallu un moment avant de réaliser que Jérém était là, un moment pour réaliser à quel point il était canon dans sa tenue, à quel point les petits changements capillaires et épidermiques depuis notre nouvelle rencontre me faisaient craquer… à quel point j’avais envie de lui à en crever : et ce n’est qu’après avoir rassasié mes yeux de la vue de cette beauté masculine hors normes, que je trouve l’esprit pour m’occuper de cette « chose » avec qui il semble s’accompagner.
Mais alors… c’est qui cette pétasse ? C’est qui cette pintade ? Putain… je pars une semaine et il redevient hétéro…
Ma réflexion a du sortir involontairement de mes lèvres car j’entends ma cousine répondre du tac au tac :
« Vraiment il n’y a rien de plus ingrat qu’une queue en érection… quoique même au repos elle n’a pas plus de moralité ».
Ma cousine a le sens de la synthèse.
Je détaille un peu mieux la « chose ». Brune, pulpeuse, elle le colle… on dirait la blondasse qui collait Jérémie 2 à la plage… elle lui passe de la crème solaire dans le dos… mais putain… j’ai envie de me lever et de lui gueuler « bas les pattes, pouffiasse, ce mec est trop pour toi, trop canon, ce mec il est… il est… il est à moi, quoi… il n’y a que moi qui ait le droit de le toucher, car il n’y a que moi qui sait le faire jouir comme un mec aussi beau mérite de jouir… ».
Bon, que ce soit clair : je ne suis pas misogyne. C’est pas ça. J’adore les nanas. Je leur trouve même parfois des trucs qui me plaisent. C’est parfois un détail de rien du tout qui m’attire furieusement vers elles, genre… leur mec… non, je ne suis pas misogyne… le fait est que toute nanas, aussi jolie soit-elle, se frottant à un garçon qui me plait, est la cible de mon mépris tendancieux. Faut bien se rassurer, critiquer faute de pouvoir gagner, et quand les arguments manquent, la mauvaise foi prend le relais…
Jérém s’allonge sur sa serviette et elle n’arrête pas de le toucher, de l’embrasser… beurk… on dirait un chat qui ronronne, ou plutôt une chatte qui frissonne… comme la blondasse à la plage… même topo qui me vient à l’esprit… elle a l’air d’être en manque… et si elle est en manque c’est qu’elle a du y goûter à sa queue de ouf, c’est sur, elle l’a vu à poil, elle l’a vu jouir et elle n’a qu’une envie, c’est de se le taper encore et encore, elle est raide dingue de lui… elle le regarde avec les yeux d’amoureuse transie, complètement subjuguée par sa beauté et, je n’en doute pas une seconde… par sa virilité…
Alors là je n’ai qu’un mot à dire : salope ! Oui, salope, arrête de le toucher… je suis super jaloux et super vener, bien quelque part je peux la comprendre… je ne sais que trop bien l’effet de ouf que ça fait de coucher avec mon beau brun…
Cette scène pitoyable dure un bon petit moment, jusqu’à que Jérém ait la bonne idée de se lever… voilà un Apollon, un magnifique Apollon les deux pieds fermement plantés au sol, des jambes puissantes portant une taille et des proportions anatomiques parfaites… des biceps qui gonflent au gré de ses étirements, un dos magnifique… son tatouage, sa petite chaînette qui balance… regarder ce mec est un pur bonheur… il pourrait être sapeur pompier dans l’Aude si sa beauté ne représentait pas à elle-même un danger à part entière… il s’étire longuement (putain, s’il s’étire à cette heure ci ça veut dire que ça fait pas longtemps qu’il s’est levé… et s’il s’est levé aussi tard c’est qu’il a passé la nuit à baiser cette espèce de brunasse… quel gâchis !)…
Il approche du bassin. Et là où j’avais sagement descendu les marches du plongeoir, le voilà qui accélère son allure sur deux foulées et atterrit avec ses pieds juste sur le rebord du bassin en imprimant avec ses mollets un mouvement de ressort à tout son corps : ainsi, au même temps que ses bras sont ramenés à l’avant dans le prolongement de la colonne vertébrale, le physique de bogoss est projeté vers l’eau avec une courbature de nageur comme on les voit à la télé lors les JO… sa musculature se tend, sa plastique en résulte encore un peu plus mise en valeur, si besoin était… c’est beau, c’est athlétique, c’est puissant, c’est élégant à la fois… c’est du bogoss… c’est du Jérém… c’est frimé et assuré à la fois, il faut bien admettre que ce mec il a vraiment tout pour lui…
Il rentre dans l’eau comme un beau poisson et il disparaît pendant un instant sous le fil de l’eau… je le regarde nager en apnée à travers l’eau claire… ah qu’il nage bien en plus ce petit con… il avance rapidement, il ne semble même pas forcer… et le voilà, un instant plus tard, il remonte à la surface avec un bond, il émerge avec puissance en éclaboussant pas mal autour de lui comme ces mecs à la plastique incroyable dans certaines pubs de parfum… c’est tellement beau que j’ai envie d’en pleurer…
Il s’approche d’une échelle et il remonte lentement, marche après marche, l’eau dégoulinant sur sa peau mate et lisse, les cheveux mouillées… c’est à craquer. Il est ressorti à l’autre bout de la piscine et il marche sur le bord pour rejoindre sa brunasse. Les têtes se retournent sur son passage… comment ça pourrait en être autrement… pour arriver à destination il va forcement passer à la hauteur de nos serviettes, à moins de dix mètres de moi…
Il approche avec sa démarche assurée de bogoss, le pas cadencé de mec, le haut de sa chute de reins ressortant diaboliquement de l’élastique de son short de bain rouge… il avance dans ma direction mais il regarde droit devant lui… je n’ai pas envie de croiser son regard mais je ne peux pas détacher les yeux de lui… je n’ai pas envie de croiser son regard, mais j’ai trop mal à l’idée de ne pas le croiser justement… j’ai envie de voir son beau regard brun, je ne peux pas penser qu’il passe à coté de moi sans même me voir… j’ai envie de voir son regard mais pas d’y lire la froideur et le mépris que je lui inspire et qu’il sait si bien me jeter à la figure sans ménagement…
Oui, son regard, son beau regard ténébreux et sexy… ça me manque à en crever… j’ai presque envie de l’appeler, c’est con je sais…
Je n’aurai pas besoin de m’exposer autant car, à ma grande surprise, il retourne la tête au bon moment et nos regards se croisent… un premier contact, involontaire de sa part, ses yeux balayant de façon ondulatoire l’immense espace autour du bassin… pendant que ses yeux partent déjà ailleurs, il a du réaliser que j’étais là… son regard revient alors très rapidement se poser sur moi… j’ai l’impression qu’il est un peu déstabilisé de me voir là et que son allure est inconsciemment ralentie du fait de la surprise…
J’ai l’impression que l’un de ses sourcils se lève pour manifester justement cette surprise (ah que c’est sexy ce petit mouvement de son arcade) et qu’un petit sourire s’affiche au coin de ses yeux… il a bien vu que je suis là… il a bien vu que ma mâchoire m’en est tombée et que ma langue frôle le sol… il en est fier ce petit con… je le sais, je le vois… je sais que ça lui fait plaisir de se sentir désiré… même par moi… même par un petit pd… il m’a vu mais il est bien trop fier ce merdeux pour me dire bonjour, ne serait-ce que de loin, ou même pour lâcher un petit geste de la main ou de la tête… et moi je suis trop tétanisé pour le faire…
Ca ne dure qu’une fraction de seconde, le mec retire son regard de feu, il reprend son allure normale, il passe à hauteur de nos serviettes et continue en direction de la sienne avec son short de bain rouge trempé et dégoulinant qui souligne diaboliquement le mouvement alterné de ses fesses, une qui se lève, l’autre qui descend, mouvement alterné, cadencé, inconscient, nonchalamment sexy de mec viril…
« Calme-toi, mon cousin, calme-toi »
« Mais t’as vu un peu ces pecs et ces abdos, cette peau bronzée… »
« Oui, c’est à se damner… » me répond-elle pendant que je le regarde s’éloigner, fasciné par la beauté de sa nuque, de son cou, étourdi par la perfection de son dos taillé en V et bougrement musclé. Je le regarde jusqu'à que je le vois se poser sur la serviette.
« Vas lui dire bonjour » me balance Elodie après un long moment de silence.
« T’es folle ou quoi ? »
« Tu en as très envie, je le sais »
« Bien sur que j’en ai envie… mais il n’est pas seul »
« Justement »
« Quoi, justement ? »
« Faut y aller justement parce que il n’est pas seul… vas-y, tu vas le mettre mal à l’aise par rapport à cette fille… tu vas pouvoir t’amuser un peu »
« Je ne saurais pas faire ça… dès que je croiserai son regard, il va me foudroyer sur place… c’est moi qui vais être mal à l’aise »
« Attaque avec de bonnes munitions… dis lui bonjour et enchaîne sur le bac, sur vos révisions… tu vas voir comment il va perdre de sa fierté »
« Arrête »
« Tu veux que je vienne avec toi ? »
« Arrête je te dis »
Il y a des fois où elle est tellement déjantée qu’elle me met mal à l’aise. Elle était prête à y aller, cette foldingue… pas moi… et pas uniquement à cause du fait de ne pas oser… après Jérém et le t-shirt rouge moulant, Jérém ôte son t-shirt, Jérém plonge dans le bassin comme un pro, Jérém sors du bassin et l’eau qui glisse sur son corps… avec son regard furtif et coquin, après l’image de la face B du Jérém allant vers sa serviette, j’ai la trique qui gonfle dans mon short de bain… même si je voulais je ne pourrais pas bouger.
Je cale à nouveau mes mains sous ma joue et je tente de me calmer.
« Petit joueur » se moque-t-elle.
Je ne réponds pas. J’ai juste envie qu’elle me laisse tranquille. Revoir Jérém, après ce qui s’est passé le dernier soir du bac, le revoir après dix jours où j’ai essayé de l’oublier, le revoir de façon si inattendue, le retrouver aussi splendide, en compagnie d’une jolie fille, faut bien l’admettre, ça fait un trop plein d’émotions et j’ai besoin de silence pour mettre de l’ordre dans tout ça…
J’ai besoin de couper le contact visuel, de me souvenir de mes résolutions… lycée terminé, bac passé, révisions finies, adieu Jérém, chacun sa vie… oui, mes résolutions, balayées à l’instant même où sa silhouette a frappé ma rétine dix minutes plus tôt. Je ferme les yeux et je me dis que je vais essayer de ne pas les rouvrir pendant une heure ou deux, en espérant qu’il ait la bonne idée de partir entre temps.
Voilà une bonne idée à la con… évidemment, je ne peux pas tenir plus que quelques secondes sans poser à nouveau mon regard sur sa peau.
« Je crois bien qu’il était content de te voir, il est juste trop fier pour l’admettre » finit par balancer Elodie.
Et si elle avait raison ? J’inspire profondément à plusieurs reprises, je me calme un peu et là, soudainement, tout me paraît simple. Je me lève sous le regard surpris de ma cousine en prenant congé d’elle avec un simple :
« Je reviens ».
Faut pas que je traîne, faut que je profite de cette montée d’adrénaline. Tant que je suis porté par cette détermination qui me fait si souvent défaut.
J’avance sur la pelouse et je m’approche du beau brun.
« Bonjour Jérémie » je lui lance. [Ne pas me laisser démonter par son attitude].
Le bogoss relève son buste tout en prenant appui sur ses coudes et ses avant bras… position qui me rappelle tant de moments bien chauds en sa compagnie. Il me dévisage tout en gardant ses lunettes de soleil.
« Salut » il finit par me lancer.
[Ne pas me laisser démonter par la vibration de sa voix : enchaîne, Nico, vite…]
« Je t’ai vu passer au bord de la piscine mais je ne savais pas si tu m’avais vu… ça va ? »
« Oui, ça va » lâche-t-il. Toujours aussi bavard le mec.
[Balance un compliment, ça ne fait jamais de mal]
« T’as bronzé on dirait »
« Ouais, je viens… on vient presque tous les jours »
[Un peu de politesse, force-toi… tu as envie de l’étrangler, mais prends dur toi, Nico…]
« Bonjour » je fais en direction de la fille qui est en train de feuilleter, comme Elodie, des magazines de pisseuse « moi c’est Nico, un camarade de lycée de Jérémie »
[Si tu savais, grognasse, comment le camarade en question sait lui faire prendre son pied, à cet Apollon que tu ne mérites pas].
Elle répond avec un « bonjour » assez froid. Conasse. Elle a encore gagné des points dans mon estime.
[Manœuvrer pour me retrouver seul avec lui]
« Dis, Jérém, ça te dit d’aller piquer une tête dans le bassin olympique ? »
Il me regarde, l’air surpris de mon idée.
[Ne te laisse surtout pas démonter Nico : s’il dit non, tu lui dis juste « Tant pis, à la prochaine… » : surtout ne le supplie pas…]
« Si tu veux »
[Allez, enchaîne…]
« Allez, on y va »
[Ouf…………..]
Le beau brun se met débout avec un mouvement souple, léger et élégant… il quitte enfin ses lunettes de soleil et j’ai le plaisir de voir ses yeux, dans lesquels je crois voir une certaine froideur, mais également une petite étincelle lubrique… petit coquin, va… ça te plait de voir que tu me plais autant…
Sans un mot à l’adresse de la « chose », Jérém entreprend de parcourir la bonne centaine de mètres qui nous séparent du bassin « pro ». Je le suis, matant de près le bonheur offert par sa face arrière… je me demande comme j’arrive à tenir sans me jeter carrément sur lui, tellement j’ai envie de toucher cette peau ferme et douce à la fois… On est presque arrivés à destination, qu’il stoppe brusquement sa marche et se retourne vers moi, l’air plutôt agacé. Il a choisi l’endroit et le moment. Il n’y a personne à proximité.
« Qu’est ce que tu veux ? »
« Bah, rien, juste nager un peu »
« Tu peux nager tout seul »
« Bon, ok, j’ai envie de te sucer »
Je n’aurais jamais imaginé qu’une phrase de ce genre sortirait un jour de ma bouche. Et surtout après ce qui s’est passé la dernière fois. Hélas, comme d’hab, mis devant ce physique de ouf, j’oublie tout, je pardonne tout, tout ce dont j’ai envie c’est de le voir nu et de le faire jouir. C’est aussi simple que cela.
« T’es une vraie salope, je devrais le savoir depuis le temps »
« On va dans les vestiaires ? » j’enchaîne sans me démonter. Je me suis engagé dans une voie sans issue. Maintenant il faut assumer et assurer jusqu’au bout.
Il ne me répond pas. Il se contente de me regarder avec son regard de conquérant sexy, avec ce triomphe de fierté mélangé à une note de mépris qui semble vouloir dire la chose suivante « je vais te défoncer, sale pute, tu veux du mâle et tu vas prendre cher ». Je sens ma queue déformer mon boxer de bain.
Il bifurque direction les vestiaires. Je suis trop loin d’Elodie pour voir ce qu’elle est en train de faire, mais on aperçois encore « machine » plongée dans son magazine. C’est bon, le champ est libre. On rentre dans l’immense salle des vestiaires hommes… il n’y a presque personne et on trouve facilement une cabine libre où nous faufiler tous les deux sans se faire repérer.
Nous voilà face à face, dans la pénombre de ce petit espace confiné. Il me fait face, les épaules appuyées au mur du fond… il me regarde droit dans les yeux… il me défie… dans son regard une étincelle hyper sexe… et puis il a ce tout petit geste qui me fait toujours chavirer… il fronce légèrement ses sourcils, le gauche un peu plus que le droit, qui en résultent ainsi comme replies… je trouve cela sexy à se damner… un regard qui semble me signifier : « t’as voulu qu’on baise, maintenant à toi de jouer »… je suis un peu intimidé car d’habitude c’est lui qui prend l’initiative… il ne semble pas pressé, il perçoit mon malaise et je crois que ça le fait bander… je sais qu’il bande… je vois sa queue frétiller à travers des toutes petites vibrations perceptibles à travers le tissu de son short de bain rouge encore humide…
Ses mots du premier jour résonne dans mes oreilles et dans chaque fibre de mon corps… « Tu veux me sucer… je sais que tu en as envie, alors viens la chercher… ».
Me sens sont aimantés vers son corps avec une force à laquelle je ne peux pas m’opposer, avec une urgence qui me rend dingue… je salive à l’idée de revoir sa queue et de la reprendre en bouche. J’ai envie de faire durer l’attente. Je m’approche de lui. Je porte mes mains sur ses cheveux, je descends lentement en caressant sa nuque… je fixe sa bouche, ses lèvres charnues, j’évite son regard… mes mains sont ravies par l’humidité de ses cheveux, mes doigts caressent ses oreilles fines si sexy…je contourne sa mâchoire virile avec sa barbe naissante… il est tout juste rasé de la veille… je descends encore en suivant la falaise de son cou puissant… je frôle au passage les mailles de sa chaînette de mec… mes mains caressent désormais sa chute d’épaules… elles s’y attardent un instant, avant d’entreprendre le voyage merveilleux qui les amènera à parcourir le relief de ses pectoraux, la douceur de ses tétons, le dessin spectaculaire de ses abdos…Je m’approche un peu plus de lui et dans l’espace confiné chaud et humide je sens l’odeur de sa peau envahir mes narines… il ne reste de son deo de mec du matin qu’un lointain souvenir… mais à présent, après le plouf dans la piscine, c’est bien l’odeur tiède de sa peau, mélangée à une toute légère odeur de javel, qui enivre mes sens… je ne peux plus longtemps résister à la tentation de le serrer à moi, de sentir tout son torse contre le mien… je passe mes mains derrière son dos, je l’attire à moi… nos bassins se touchent…. A travers les tissus de nos shorts de bain, nos queues se frôlent, se reconnaissent, se raidissent un peu plus. Dans l’espace clos, chaud et humide de la cabine, les envies sont palpables, l’ambiance est moite.
Je ne m’attarde pas longtemps dans cette étreinte pourtant si excitante pour moi… ses bras sont restés immobiles, je ne sais pas si cela est à son goût ou pas… le danger me guette… attention… rugbyman méchant… risque d’accident… je retire mes bras de son dos et je plie mon buste pour aller lécher ses tétons saillants pendant que mes doigts s’attardent un peu plus à caresser son torse… quel bonheur d’effleurer cette peau douce et bronzée… ma bouche toujours à ses tétons, mes mains descendent lentement sonder la bosse de son boxer au travers du tissu… j’adore toucher sa queue encore prisonnière de ce bout de toile… j’adore agacer son gland et le faire sursauter d’excitation…
Un instant plus tard je suis à genoux devant lui. Jérém a repris sa position les épaules appuyées au mur du fond, le bassin vers l’avant, dans une attitude qui n’a qu’une signification pour moi : « suce-moi ». J’adore entendre ça, à fortiori quand c’est dit de cette façon là. J’étais venu pour cela, c’est moi qui lui ai proposé, il ne fait que réclamer son du. Chose promise, chose due. Ce que je trouve magnifique, c’est que j’arrive désormais à lire dans ses attitudes sans qu’il ait besoin de me parler. Je le comprends au quart de tour… notamment sur le plan sexuel… je trouve cela hyper hyper excitant…
Je pose mes lèvres sur le boxer et avec la langue je caresse sa poutre visant la gauche avec bonne vigueur… le mec a l’air de bien apprécier… étonnant, tiens, vu que je fais un peu traîner, qu’il ne l’ait pas encore sortie de son propre chef et qu’il ne me l’ait pas fourrée direct dans la gueule… je le sens quand même s’impatienter et je décide d’accélérer le mouvement : je porte mes mains d’une part et d’autre de sa taille, j’attrape l’élastique du short entre mes doigts et je commence à le faire glisser au long de ses hanches.
Sa chute de reins se dévoile petit à petit, mon œil impatient suit le mouvement qui le conduira dans très peu de temps à la vision de ce pubis tant convoité… pour sa part, le chemin du bonheur est complètement dégagé, l’élastique est à la lisière de ce petit triangle de poil au dessus de la base de sa queue… j’arrête mon mouvement… mon nez plonge avec bonheur dans ce petit paradis maintenu humide par le short de bain qui n’a pas eu le temps de sécher depuis son plouf dans le grand bassin, cet endroit merveilleux d’où des fines et subtiles odeurs de mec se dégagent malgré la baignade récente…
Mes doigts glissent à l’intérieur du short et vont chercher cette poutre magnifique coincée dans l’élastique du boxer… je la dégage lentement, presque en la caressant… je la dégage et, une fois redressée, tout le gland dépasse désormais de l’élastique… pulpeux, luisant, beau… ma langue ne peut s’empêcher de s’y coller dessus et d’offrir au beau brun les premiers frissons d’une fellation dont je voudrais qu’il se souvienne…
39.2 Piscine Nakache Toulouse
Sa chute de reins se dévoile petit à petit, mon œil impatient suit le mouvement qui le conduira dans très peu de temps à la vision de ce pubis tant convoité… pour sa part, le chemin du bonheur est complètement dégagé, l’élastique est à la lisière de ce petit triangle de poil au dessus de la base de sa queue… j’arrête mon mouvement… mon nez plonge avec bonheur dans ce petit paradis maintenu humide par le short de bain qui n’a pas eu le temps de sécher depuis son plouf dans le grand bassin, cet endroit merveilleux d’où des fines et subtiles odeurs de mec se dégagent malgré la baignade récente…
Mes doigts glissent à l’intérieur du short et vont chercher cette poutre magnifique coincée dans l’élastique du boxer… je la dégage lentement, presque en la caressant… je la dégage et, une fois redressée, tout le gland dépasse désormais de l’élastique… pulpeux, luisant, beau… ma langue ne peut s’empêcher de s’y coller dessus et d’offrir au beau brun les premiers frissons d’une fellation dont je voudrais qu’il se souvienne…
Je m’amuse à agacer cette région hyper sensible, cet endroit magique d’où son jus de mec jaillira dans quelques instants… je m’y attarde un tout petit moment, avant de finir de descendre son short jusqu’à ses pieds en découvrant entièrement son bassin et son sexe… sa queue sera déjà bien au fond de ma gorge lorsque ses pieds se débarrasseront définitivement de ce bout de tissu rouge…
Le voilà les jambes légèrement écartées, le bassin avancé, les bras replies derrière son dos, les mains appuyant contre le mur pour donner plus d’élan à ses coups de bassin… je le suce goulûment et ses mouvements de reins m’excitent à fond… parfois il sort sa queue de ma bouche, c’est pour l’enfoncer un instant plus tard encore plus profondément… cependant ce n’est pas violent… ses coups sont amples mais lents, dosés… j’ai l’impression que ce coup ci, il a envie de prendre son temps… la situation est grave excitante… on est dans un lieu public, on entend des baigneurs rentrer et sortir des cabines proches, parfois discuter entre eux… une fois on essaie même d’ouvrir la porte de la cabine où nous sommes… c’est excitant, même si la configuration des cabines fait que, à moins d’être trop bruyants, on ne peut pas se faire gauler…
J’ai vraiment envie de lui faire plaisir, après 10 jours de manque… il n’y a pas de brunasse qui sache te faire ce que moi je sais te faire, n’est-ce pas, mon beau Jérém… ma main s’enroule autour de son manche et j’entreprends de le branler avec un mouvement coordonné avec celui de mes lèvres et de ma langue s’affairant sur son gland gonflé à bloc… je salive un max, pour lui donner un max de sensations… mon « effort » est bien récompensé, car je le vois plier le buste un instant pour approcher sa bouche de mon oreille et y chuchoter :
« Sacré salope… t’as pas perdu la main »
Sa queue remplit ma bouche, elle est bien trempée, bien astiquée, dégoulinante de ma salive… soudainement il relève le buste, me retourne, il descend mon short et sa queue se cale dans ma raie… ses mains se portent d’abord sur mes épaules pour m’obliger à plier le buste pour son plaisir… la prise ferme de ses doigts sur ma peau est un pur régal, une source d’excitation extrême… se main se posent ensuite sur mes fesses pour bien les écarter, alors que son gland vise juste la cible de mon ti trou… je sens son bassin exercer une pression de plus en plus intense sur ma rondelle… et voilà que celle-ci s’ouvre, bien offerte, sa queue me pénètre tout doucement, presque à sec, juste enduite de la salive de ma fellation…
Sa queue glisse en moi, m’envahit, ses couilles sont calées contre mes fesses… ses bras sont passés sous mes aisselles et ses biceps enveloppent désormais fermement mon torse… ses pecs et ses abdos collés à mon bassin et à mon dos, je me sens complètement emboîté dans la chaleur et la puissance de son torse… je me sens complètement à lui… je suis sa chose dans cette étreinte musclée…
Il commence à me limer tout doucement, avec de petit mouvements de bassin… ça queue coulisse très peu et très lentement, elle fait de tous petits mouvements au fond de moi… elle semble caresser mon fondement, tout comme ses couilles semblent caresser mes fesses… complètement à l’opposé de la violence de l’autre jour… et putain… je me rends vite compte que c’est bon comme rarement ça l’a été… j’ai toujours pris mon pied en me faisant sauter par Jérém, mis à part les quelques fois où il a été trop brutal… mais là… c’est le paradis absolu… ses petits coups me donnent des frissons dans tout le corps… je suis super excité de me trouver dans cette étreinte… son corps tout entier enveloppant le mien… mon ti trou frétille, ses mains posées sur mes tétons me font partir en plein délire…J’écarte un peu plus les jambes pour m’offrir un peu plus à lui… ses coups de reins sont du pur délire… lents, courts… ils excitent toutes mes fibres… d’un coté j’ai envie qu’il accélère ses mouvements, j’ai envie qu’il me baise avec puissance, je me sens bien dilaté pour accueillir de bons coups de bite puissants et sans répit comme il sait faire… genre marteau piqueur… mais d’autre part ce qu’il est en train de me faire est extrêmement plaisant, à la fois super excitant et frustrant… sa queue est en train d’agacer mon intimité, de titiller mes sens… coup après coup il me fait languir… comme dans l’attente que la baise commence vraiment…
Ce qui est rudement bon, c’est cette divine sensation de me sentir rempli par sa queue bien calée au fond de moi, de sentir chacun de ses petits mouvements… de savoir que le mec est en train de prendre son pied avec moi d’une façon dont il ne l’a jamais fait… et tant pis s’il a appris ça ailleurs…
Mon corps tout entier est embrasé dans une vague de plaisir inexprimable… j’en tremble presque tellement c’est bon… ma queue mouille copieusement…
Je sens la transpiration coller nos peaux… ses couilles frôler mes fesses… j’adore cette sensation d’être complètement à lui… c’est tellement bon que je sens des picotements dans le ventre, dans la queue, dans le gland… j’ai l’impression que je ne vais pas tarder à jouir… et sans même me toucher…
Il me besogne pendant un long moment, en silence, je sens juste sa respiration un peu bruyante et parfois son souffle dans le cou lorsqu’il se penche un peu plus sur moi… par moments je sens sa petite chaînette de mec se poser et onduler entre mes omoplates… ça me donne des sensations de dingue… déjà que je trouve cela hyper sexy chez lui, en plus ça me fait de tous petits frissons trop bons…
Je suis persuadé qu’il n’est pas loin de venir et je me prépare avec bonheur à accueillir sa semence au plus profond de moi…
Bah, non, perdu… il sort de moi laissant à mon ti trou une sensation de vide et d’abandon plutôt frustrante… j’en profite pour me débarrasser de l’entrave de mon short abandonné sur mes chevilles depuis tout à l’heure… Jérém revient dans sa position de départ, les épaules appuyées sur le mur du fond, le bassin en avant… la queue tendue magnifique… il joue avec, il la prend entre deux doigts et la balance lourdement de bas en haut et de haut en bas… sacré petit con fier de sa queue… il faut admettre qu’il a de quoi se la péter… c’est un sacré engin qu’il a entre les jambes… je comprend illico que dans son langage de mec, ça ne veut dire qu’une chose : « viens me sucer à nouveau, dépêche toi, salope ».
Me voilà à nouveau à genoux, en train de m’affairer sur cet engin qui vient de me donner tant de frissons juste en coulissant lentement entre mes fesses… je suis tellement excité et fou de ce qu’il vient de me faire que j’y vais vraiment franco… avec ma main, avec ma bouche… j’ai envie de le faire jouir dans ma bouche, de retrouver son goût de mec, d’avaler son jus…
Jérém a d’autres projets, car au bout d’un moment il me repousse, il me retourne à nouveau, et il me pénètre à nouveau, en m’enserrant dans l’étreinte de son corps… il recommence à me coulisser comme tout à l’heure… doucement, profondément… j’ai toujours adoré quand il me fait ce genre de plan… quand il prend ma bouche et mon cul tour à tour et que jusqu’à la dernière minute je ne sais pas où il va jouir… j’ai envie de lui, j’ai soif de lui… j’ai envie qu’il jouisse partout en moi…
Mon excitation sur sa queue a du bien l’approcher de l’orgasme car il ne lui faudra pas beaucoup de temps pour jouir en moi, pour lâcher des bons jets dans mon cul… il jouit comme il m’a baisé, avec de petits coups lents, espacés, presque sans décoller les couilles de mes fesses… il jouit en ayant bien de mal à retenir le râle amené par un orgasme d’une rare puissance car longuement et patiemment amené…
Pendant qu’il me déborde le cul de son jus, je me dis que l’on peut difficilement imaginer situation plus bandante… voyez le tableau… me faire sauter par le mec le plus canon que je connaisse, me faire baiser dans une cabine de vestiaires de la plus grande piscine publique de Toulouse... le faire jouir en moi, un pd, pendant que sa copine est allongée en train de prendre le soleil à quelque dizaine de mètres de là à peine…
Il a joui et il est toujours en moi, la queue raide, ses bras autour de mon torse, m’enveloppant de sa musculature puissante… j’ai pris un plaisir de dingue… je veux qu’il reste en moi le plus longtemps possible… sa chaînette de mec repose lourdement entre mes omoplates, désormais immobile… j’adore… je veux que tu restes en moi…Un instant plus tard il relâche son éteinte, il appuie ses mains sur mes hancher et il se retire lentement… ce dernier passage de sa queue dans mon intimité m’offre un ultime frisson… ma rondelle se contracte presque toute seule, comme si elle voulait retenir ce gland, ce sexe qui lui a offert tant de plaisir… je ressens sa queue hésiter un court instant, après quoi elle se dégage de moi, trop tôt, vraiment trop tôt… ça fait bizarre, c’est on ne peut plus frustrant cette sensation de vide… ne plus me sentir rempli de lui… possédé par lui… sodomisé par lui… avec la privation de cette sensation de chaleur et de puissance, mon ti cul se sent abandonné…
Une sensation extrêmement excitante va se charger de détourner mon attention de cette petite frustration… dans sa marche arrière, sa queue a du charrier un peu de son éjaculation qui a du être plutôt abondante… je sens une sensation humide et gluante autour de mon ti trou… putain de mec…
Oui, putain de mec… il vient de se déboîter de moi et il retourne à la position initiale, appuyé contre le mur du fond… j’adore regarder ce beau corps qui vient de jouir en moi, les pecs et les abdos, les épaules ondulant sous la respiration encore haletante, la queue qui ne débande pas, luisante de son éjaculation, un filet de transpiration naissant à la base de son cou et dégoulinant dans la ligne médiane de son torse… je me demande encore et toujours comment un mec aussi canon peut avoir envie de baiser avec moi et ce depuis des mois… non, pas qu’un coup… un plan baise régulier…
Oui, j’ai pris un pied de fou… je n’ai qu’une envie, c’est de l’avoir encore en bouche… me revoilà à genoux devant lui et pendant que mes lèvres se posent doucement sur son gland, mes mains caressent fébrilement son torse… je suis dans un état d’excitation indescriptible… le goût de son jus finit par atteindre mes papilles et là je suis carrément fou… j’ai envie qu’il sache à quel point ça a été bon, à quel point sa queue et ses coups de reins, son plaisir de mec m’a fait jouir dans mon plaisir de passif, de soumis… j’ai envie de lui dire qu’il peut, qu’il doit être fier de sa queue, j’ai envie d’apporter une note de plus à son arrogance masculine car bien que j’aie pu la trouver parfois insupportable, dans l’excitation du moment, elle me parait en deçà de ce dont il peut effectivement se prévaloir… j’ai vraiment envie de lui dire que tant qu’il voudra me baiser, se vider les couilles en moi, je serai son soumis, son vide couilles docile et dévoué… autant de choses que j’aurais honte ne serait-ce que de les penser dans mon état normal mais que sur le moment, pris dans cet émoustillement extrême, ne me semblent guère excessives… mes lèvres quittent un instant sa queue… je me relève… j’approche mes lèvres de son oreille et je lui chuchote :« Tu es un Dieu mec, un Dieu de la baise… t’as un putain de manche fait pour prendre ton pied de mec… tu peux pas t’imaginer comment tu m’as fait jouir avec ce que tu m’as mis… merci… merci de m’avoir baisé… tu sais mec… pour toi c’est quand tu veux, comme tu veux, autant que tu veux.. »
Comme s’il avait besoin que je lui dise que je suis à sa disposition quand, comment, où et autant qu’il le veut…
Il ne répond rien, se contentant d’afficher un petit sourire coquin, limite arrogant, mais définitivement viril à craquer. Je crois qu’il ne veut pas le montrer mais mes mots lui font bougrement plaisir.
Je crois qu’il est pas qu’un peu fier que je lui signifie qu’il est bon baiseur. Que je suis dingue de sa queue et de son jus. Je crois que j’ai enfin compris comment il faut parler à ce mec, comment toucher sa corde sensible…
Ah ce petit sourire qui me fait fondre… voilà le mec fier, flatté, mais aussi, même s’il ne se l’avoue pas, content de faire plaisir à son Nico… mais cela est une autre aspect de l’histoire dont je n’aurai connaissance que bien plus tard…
Je suis dingue de lui, mes narines sont excitées par l’odeur de sa peau, de sa transpiration, de son jus, par l’air moite de ce petit espace… je suis également en sueur, je bande comme un âne, toutes mes fibres sont tendues et vibrent encore sous l’effet du plaisir que j’ai pris… je suis complètement ivre de lui… j’ai envie de m’abandonner… j’ai envie de me coller à lui, de me mêler à lui par tous les moyen… j’ai besoin de sentir le contact avec sa peau, son odeur de près… ne pouvant pas le serrer à moi, surtout maintenant qu’il a joui, je colle mon torse à son épaule, je plonge mon visage dans le creux de son cou, ma queue frôle sa cuisse… ma main se pose sur sa queue encore raide et commence des mouvements légers de va-et-vient…
« Tu me rends dingue, mec… » je lui chuchote presque en transe, le contact de sa queue remplissant ma main ajoutant encore à mon excitation.
« Suce-moi… » sera sa seule réponse pendant qu’il se dégage de moi avec un mouvement du buste.
Petit con, va… tu m’énerves… je t'en foutrais des beignes si t’étais pas si mignon, si craquant… alors, quand j’entends ses mots… je ne tiens plus en place… j'ai envie de le sucer et qu'il gicle ma bouche, j’ai envie de me sentir envahi par son goût de mec… me voilà à nouveau à genoux, fou de sa queue, m’employant avec ma main et ma bouche pour lui donner une deuxième jouissance, pour m’offrir le cadeau exquis d’avoir en bouche ses jets puissants…
Je suis très impatient, fou… je m’affaire sur sa queue comme si ma vie en dépendait… il se laisse faire, tout à son plaisir… et ça va très vite… sans prévenir, voilà qu’il lâche l’un après l’autre, quatre bon jets je sperme chaud et dense au fond de ma bouche… il m’impressionne toujours ce mec, capable de lâcher deux orgasmes coup sur coup…
Il a joui et j’ai toujours sa queue dans la bouche, j’ai gardé son jus sur la langue et je l’avale par petites gorgées, savourant bien le goût de son plaisir, le goût de ma soumission à sa queue.
Pendant que je m’affaire à bien astiquer son engin, je sens son pied se lever et venir se poser sur ma queue… la caresser… c’est trop bon… et là bingo… suis tellement excité par cette succession de baises, tous mes trous sont si excité que presque dès qu’il y touche je sens l’orgasme venir… je porte ma main pour enserrer ma queue et m’empêcher de jouir mais c’est trop tard… je me lâche et l’un de mes jets atterrit sur son pied…
Je viens de jouir et ma bouche quitte enfin son manche. Je lève mon regard vers lui. Son pied souillé se pose juste en dessous de mon cou… j’exaucerai ce dernier ordre silencieux, je nettoierai avec ma langue toute trace de mon jus sur sa peau…
Le temps de remettre nos shorts de bain et de trouver le bon tempo pour sortir de la cabine sans nous faire gauler, un petit détour aux douches que je ferai durer assez longtemps pour donner un peu d’avance à mon beau brun de façon que l’on ne nous voit pas sortir des vestiaires au même moment, moins de cinq minutes plus tard je serai dehors dans la lumière éblouissante de cette fin d’après midi de mois de juin.
Je ne sais pas bien ce que je ressens en sortant de cette piscine. Une bonne baise de fou qui rattrape le mauvais moment de l’avant dernière fois… mais pas un mot, pas un signe de sa part qui me dirait que notre relation est autrement que condamnée. On n’avait pas prévu cela. Le hasard a fait que cela s’est produit. Je sais que je ne pourrais pas toujours compter sur le hasard… mais mon corps est tellement heureux et repu que à ce moment là je me sens bien, calme, apaisé… comme qu’il a raison, au fond, ce petit con, dans son discours petit macho à deux balles, quand il me balance « un bon coup de queue et ça va de suite mieux »…
Je reviens vers ma cousine. Je repasse devant la serviette du beau brun qui comme si de rien n’était, est à nouveau allongé à coté de sa copine qui est, elle, en train de lui mettre de la crème solaire sur le ventre. Si seulement elle savait… il a remis ses lunettes de soleil et il fait mine de ne pas me voir passer. Je trace ma route et je rejoins ma cousine qui est toujours et encore en train de plonger son nez dans du papier glacé de gonzesse.
« T’étais passé où ? »
J’hésite sur quoi lui répondre, si lui dire la vérité ou si inventer un bobar… je ne sais pas si elle s’est rendue compte de quelque chose… dans le doute je décide d’y aller franco.
« J’ai eu un incident avec un beau brun dans une cabine des vestiaires »
« Tu déconnes »
« Pas le moins du monde… c’était même un double incident… »
« Alors là, là tu m’épates… »
« C’était pas prémédité… j’ai été le voir pour lui proposer de faire un plongeon dans la piscine olympique, mais il m’a dit que je pouvais nager tout seul… alors j’ai pensé que lui proposer de le sucer aurait plus d’impact… »
« En effet, quand on sait parler aux mecs, on obtient tout d’eux… » rigole-t-elle.
« J’ai une bonne maîtresse pour cela »
« Arrête, tu me mets mal à l’aise… » plaisante-t-elle.
« C’est ça… » je lui réponds.
« Il faudrait juste ajouter que je suis magnifiquement gaulée, que je suis une bombe sexy et que j’ai un charme d’enfer… là ça enlèverait tout le malaise… »
« Tu sais que je ne sais pas faire ce genre de compliments à une nana… »
« Il faut que je t’apprenne quand il faut savoir mentir à ta cousine pour lui faire plaisir et lui ôter la déprime qui la happe quand il voit son cousin se taper un mec dix fois plus canon que le plus canon qu’elle s’est tapé jusque là… et sans l’intention de le faire, qui plus est… »
Elle me fait rire. Toujours et encore. Elodie est encore en train de me chercher avec des petites piques quand quelque chose attire mon attention. Une silhouette connue vient de faire son apparition du coté des vestiaires hommes. Le gars est encore loin mais je ne me trompe pas.
Mes surprises ce jour là ne sont pas terminées… il y en a encore une de taille qui est en train de se profiler à l’horizon et qui confirmerait le fait que cette piscine est vraiment le rendez vous de tous les toulousains.
Lunettes de soleil, débardeur noir, short blanc… Stéphane est là. Je le vois regarder dans ma direction. Il soulève ses lunettes avec le même geste que le premier jour, en rattrapant Gabin. Il me sourit. Il m’a repéré. Il vient dans ma direction. Je ne me sens pas très à l’aise… je viens de me faire longuement baiser par Jérém et le mec qui m’a fait connaître le plaisir d’être câliné va venir me parler… de plus je ne lui ai même pas envoyé le sms qu’il m’avait demandé en griffonnant son 06 sur ma main, geste que j’avais trouvé extrêmement touchant… certes, depuis il y a eu Gruissan, l’impossibilité physique de le faire et hier soir je n’avais pas le moral pour ça… mais quand même… je me sens fautif et… très mal à l’aise…
Putain que le moment est mal choisi… je viens de replonger, de coucher avec le mec contre lequel il m’a mis en garde, à juste titre… je me sens honteux… de plus Jérém est toujours là, pas loin, il est allongé, mais s’il change de position, il peut me voir en train de discuter avec Stéphane… qu’est ce qu’il va penser ?
Tout cela se bouscule dans ma tête et j’ai juste le temps de prévenir ma cousine que Stéphane est là et de m’entendre répondre, sans se démonter, en guise de consigne d’urgence :
« Aie l’air naturel »
Stéphane s’arrête devant nous avec un joli sourire sur le visage.
« Salut » je lui lance.
« Salut » il répond et il continue « il me semblait bien que c’était toi » ; et il termine, à l’attention d’Elodie « bonjour ».
« C’est Elodie ma cousine… et lui c’est Stéphane… »
« Bonjour » répond elle « Nico m’a beaucoup parlé de votre Labrador »
Stéphane rigole, amusé. Si elle pouvait la fermer des fois. Mais elle se rattrape juste après :
« Je vais acheter un truc à grignoter, tu veux quelque chose ? »
« Ca va, merci » je la congédie à la va vite.
Merci Elodie de me laisser le temps de retrouver Stéphane.
« Ca va? » il m’interroge, super gentil « je n’ai pas eu de tes nouvelles et je me demandais comment ça se passait pour toi ».
« Je suis désolé de pas t’avoir envoyé de sms, Après la dernière épreuve du bac le vendredi, je suis parti à Gruissan avec ma cousine et on vient tout juste de rentrer… j’avais laissé ton numéro sur un papier à Toulouse».
« C’est pas grave… il suffit de venir à Nakache l’été pour rencontrer les toulousains que l’on a du mal à croiser le reste de l’année… » il plaisante ; et il enchaîne « Ca s’est bien terminé le bac pour toi ? ».
« Bien, merci, les math, la bio… ça a été à peu près, j’attends les résultats… »
[Le bac c’était rien, le truc le plus dur à passer ça a été les deux rencontres trop rapprochées avec Jérém dans les chiottes du lycée].
« Sinon tu t’es bien amusé à la plage… ça t’as un peu changé les idées ? ».
« Oui, merci, j’adore la plage, ça me détend à fond… ».
Je suis mal à l’aise. Je sens encore bien vif en moi le souvenir du passage de la queue de Jérém, dans ma bouche le goût persistant de son jus… je me sens marqué au fer rouge par cette baise intense et j’ai l’impression d’être indigne de la gentillesse de ce charmant garçon, de la tendresse qu’il m’a offerte lors de notre unique rencontre, de l’attention qu’il est en train de me montrer. Je me rends compte que j’ai replongé dans tout ce qui n’est pas bon pour moi. Que je suis un cas désespéré et que je n’ai pas le droit de faire perdre son temps à un gars aussi génial…
Je suis mal à l’aise et je ne sais pas quoi lui dire. Et puis une ampoule s’allume dans ma tête : Gabin. Ce chien est une bénédiction. Merci Elodie pour ta boutade.
« Comment il va Gabin ? ».
« Bien, bien… l’autre soir il faisait un peu la tête après que tu es parti… je crois qu’il t’aime bien… »
« Moi aussi je l’aime bien… »
Un silence gêné s’installe entre nous. J’ai l’impression qu’il voudrait me dire quelque chose mais qu’il n’ose pas… j’ai l’impression que dans le sens de ses mots, il n’y a pas que Gabin qui m’aime bien… tout comme dans celui de mes mots, il n’y a pas que Gabin que j’aime bien… on se cherche, il me cherche, je l’évite… j’ai le cul entre deux chaises et le grand écart est difficile… j’ai l’impression qu’il est à deux doigts de m’inviter à passer chez lui… putain… j’aurais du lui envoyer ce sms dès le soir même… après ce qui vient de se passer dans les vestiaires de la piscine, je ne me sens pas le courage d’accepter une éventuelle invitation, de retrouver ses câlins… je ne les mérite vraiment pas…
Je décide d’enchaîner sur une conversation anodine… je lui demande comment ça se goupille son déménagement… je le laisse parler, entre temps Elodie revient avec une glace… elle s’installe sur sa serviette et finit par prendre part à notre conversation… je ne sais pas comment elle fait celle là… elle trouve toujours quelque chose à dire de sensé et de marrant à la fois… son arrivée détend un peu l’ambiance et on finit par parler de nos vacances à Gruissan, de nos fous rires…
Nous sommes en train de déconner quand un mouvement en arrière plan attire mon regard. Jérém et sa pouff se sont levés de leurs serviettes… j’ai l’impression qu’ils sont sur le point de partir… mais pas que… je remarque que le beau brun est en train de regarder dans ma direction, planté sur le bord de la piscine comme aimanté pas la scène à laquelle il est en train d’assister. Il a ôté ses lunettes de soleil et il n’arrête pas de me fixer… on est assez loin, mais à un moment je croise son regard et même à distance j’ai l’impression qu’il est mi étonné, mi interrogatif… ouais, je crois bien que mon beau Jérém est en train de se demander qui est ce type qui est en train de discuter avec moi et ma cousine, avec qui on a l’air de bien se marrer…
Stéphane est en train de nous raconter un souvenir de vacances à Narbonne Plage quand je vois le beau brun attraper son t-shirt rouge Caporal par le fond, et avec un geste svelte et rapide, le passer sur son torse… je me dis que c’est un véritable délit caractérisé que de cacher un torse comme le sien, mais le t-shirt est tellement ajusté à son anatomie, qu’il me faut bien admettre que ça donne à la fois envie de lui arracher pour voir ce qu’il caché et de le garder pour admirer à quel point il épouse bien sa plastique, ses biceps, ses pecs, son torse en V…
C’est une sensation de dingue que d’avoir dans le même angle de vision à la fois le mec le mieux gaulé que je connaisse, le mec qui vient de m’offrir une nouvelle fois une baise épique dans un endroit insolite et le mec avec qui je pourrais peut-être envisager d’être heureux…
Et ce qui est encore plus dingue, c’est voir le beau brun approcher de nous avec sa copine, passer à trois mètres derrière le dos de Stéphane et me dévisager comme s’il voulait m’égorger… c’est quoi ce regard noir des pires occasions ? Serait-t-il jaloux que je discute avec ce gars ? S’imaginerait-t-il des choses ? Serait-t-il en train de sentir son sang bouillir en imaginant que je puisse m’intéresser et/ou intéresser (à) ce type charmant avec quelques années de plus que lui ?
Quoi qu’il en soit, il a l’air vexé, presque fâché. Je le vois accélérer le pas et quitte la piscine sans se retourner. J’ai capté le regard d’Elodie et je suis presque sur qu’elle a capté petit sketch du beau brun. On en reparlera tout à l’heure. On reparlera de tout ça tout à l’heure. Une longue discussion entre cousins se profile à l’horizon proche.
Je suis secoué, je ne sais plus sur quel pied danser, la colère de Jérém me flatte et m’inquiète à la fois, la présence de Stéphane me met mal à l’aise… à nouveau c’est le bazar dans ma tête… j’ai du mal à parler, Elodie doit s’en apercevoir, c’est elle qui me tire du pétrin une fois de plus.
« Oh là » fait-t-elle bruyamment en regardant la montre « déjà 17 heures… on doit aller chercher ma voiture au garage, tu te souviens… ».
Il n’y a pas de voiture au garage, je comprends sa manœuvre et je la seconde. J’ai envie de l’embrasser.
« On va pas tarder à y aller alors… »
« Moi je vais piquer une tête » réplique Stéphane.
« Je t’envoie un sms ce soir » je m’engage.
« J’y compte » répond-il en souriant ; et il ajoute « je pars dans 13 jours ». Il me tend la main, je la lui serre. Il s’avance vers Elodie pour lui faire la bise. Il est adorable.
Je le regarde s’éloigner de quelques mètres et poser ses affaires un peu plus loin et avancer vers le bassin. Il n’est vraiment pas mal foutu ce mec en fin de compte… il est même plutôt agréable à regarder…
On range vite nos affaires dans un silence presque religieux. Je n’ai pas envie de commencer la discussion ici. J’ai envie d’attendre d’être dehors. Cinq minutes plus tard, après s’être essuyé les cheveux, ma cousine me rejoint sur le parking.
« Alors ? » je lui balance avec un sourire un peu craintif lorsqu’on commence à marcher vers St Michel.
« Alors quoi ? Alors qu’est ce que je pense du fait que tu t’es fait choper par Jérémie dans les vestiaires… ou bien alors qu’est ce que je pense de ce Stéphane… ou peut-être voudrais tu que je commente l’attitude de Jérém quand il t’a vu discuter avec Stéphane ? »
« Bah… les trois… »
« M’en doutais… »
« Dans l’ordre ? »
« Pour la galipette… écoute cousin… tu en avais envie, il en avait envie… vous êtes de grands garçons… tu sais que c’est une bêtise de plus… tu sais bien que tu n’as aucun avenir avec ce mec… ».
« Alors… Stéphane… ? » je coupe net.
« Bah, il a l’air sympathique, super gentil… il est très charmant… physiquement il est plutôt pas mal… encore un terrible gâchis… »
« Quel gâchis ? »
« Mais qu’il soit pd, tiens donc ! c’est le genre de mec qui pourrait rendre une fille heureuse… ».
« Arrête de déconner, je suis sérieux »
« A mon sens, c’est pile le mec qu’il te faudrait. Gentil, normal, attentionné, qui assume ce qu’il est et qui s’intéresse à son prochain, et non pas un apollon égocentrique pour qui il n’y a que sa queue qui compte et qui a beau avoir des couilles bien remplies mais qu’il n’assume que nenni… ».
« Tu as raison… »
« Oui, j’ai raison, comme toujours j’ai raison… le seul hic au tableau, c’est qu’il se tire… ».
« Ce que je ne comprends pas c’est l’attitude de Jérém quand il nous a vus discuter avec Stéphane…» je suis de mauvaise foi : je fais l’innocent « tu crois qu’il était jaloux ? »
« Je ne le crois pas… j’en suis sure… il avait un regard de tueur… et il était tout pour toi ce regard… je crois que s’il avait pu, il lui aurait sauté à la gorge… ».
« Vraiment, ce mec je ne le comprendrai jamais »
« C’est pourtant facile à comprendre… ce mec pense que tu lui appartiens… te voir t’intéresser à d’autres garçons et intéresser d’autres garçons ça le fout hors de lui, car ça met un coup à sa si chère illusion de la toute puissance de son charme… Jérém est comme ces males dominants dans les troupeaux sauvages… si les règles de société lui en empêchaient pas, il se battrait pour défendre sa réserve de femelles à saillir…».
«… dont je fais partie… ».
« Ne t’y méprends pas, cousin, sa jalousie ce n’est qu’une question de fierté masculine… si tu cherches du sentimental, tu sais de quel coté il faut s’adresser…».
Elle me sourit. On s’est compris. On discute d’autre chose. On reparle de Gruissan. Pendant qu’on s’éloigne de la piscine, tout semble s’éclaircir dans mon esprit. Avec Jérém c’est fini, cet après midi ça a été une dernière, super excitante, hyper plaisante… erreur… il a une copine… nos vies vont se séparer… Jérém ne sera jamais un homo assumé, au plus un bi non assumé… je dois l’oublier… profiter le l’été de mes 18 ans… partir à Londres à la rencontre de Madonna… envoyer un sms à Stéphane et profiter des 13 jours avant son départ…
C’est ce que je ferai ce soir là, lui proposant de prendre un verre. Je me couche fier de ma résolution, impatient d’avoir sa réponse. Elle arrivera vers minuit :
« Demain soir 20h30 chez moi si tu veux ».
Oui, je veux. Je suis serein. Je suis calme.
Hélas, mon calme sera illusoire et, qui plus est, de courte durée. Le lendemain à 19h55, pendant que je pars à la douche avant mon rendez-vous, mon portable couine. Un message. Je me précipite, croyant trouver un mot d’Elodie dont je n’ai pas eu de nouvelles de la journée.
Que nenni… Elodie m’a oublié… je ne peux pas croire à ce que je lis…
« Vien au vestiaire rugby tout desuite ».
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