• 34 Jérém se lâche après le bac philo.

     

    Précédemment, dans « 50 nuances de Jérémie » : La philo terminée. Sortie de salle d’examen. Son souffle chaud dans mon cou, ses mots fermes dans mon oreille, lâchés sur un ton autoritaire et excité…

    « Chez moi, maintenant… ».

    Un trajet de quelques minutes dans un silence total entre la Daurade et rue de la Colombette, un silence lourd, épais, chargé d’érotisme brut, de sensualité palpable, comme une bulle autour de nous… et pour cause… après l’avoir chauffé à blanc pendant toute la durée de l’épreuve, Jérém est brûlant comme la braise…

    Il s’arrête prendre des sandwichs. L’animal a faim. Il m’en tend un. Mignon.

    On arrive devant le dortoir, on monte les escaliers, on rentre dans sa chambre. Il referme la porte derrière nous. Je suis seul avec lui… putain de Jérém…

     

    Sans un mot, sans transition, il me saisit par les épaules, fermement, brutalement ; il me retourne, me plaque contre le mur ; son geste dégage une virulence qui n’est pas sans me rappeler celle avec laquelle il avait balancé le mec qui me cherchait des noises dans les chiottes de l’Esmé le samedi précédent. Comme lui, j’ai failli cogner le nez contre la paroi, ce n’est pas passé bien loin…

    Ça m’apprendra à faire mon malin… Jérém est chaud bouillant, je ne l’ai jamais vu dans cet état là, c’est impressionnant, déroutant… mais au final, de le voir si débridé, si tendu vers sa jouissance, ça me fait un effet de dingue… c’est la première que je le vois autant enflammé, c’est la première fois de ma vie que je vois un garçon si brûlant… j’ai l’impression qu’il est excité au point qu’il pourrait me faire n’importe quoi… tout ce que je vois c’est qu’il a envie de jouir, et de jouir très fort… peut-on imaginer plus belle image, plus belle expérience qu’un beau mec hyper excité, un mec qui a envie de se vider les couilles et pour qui on représente à un instant précis le seul et unique moyen de le faire, la seule et unique cible de sa fixation de male en rut?

    Avoir chatouillé sa virilité, l’avoir défiée, avoir tout fait pour attirer l’attention sur soi, pour attiser ses envies sur moi, et jouir en voyant que le mec a mordu à l’hameçon de toute cette parade qu’on a mise en œuvre pour enflammer ses sens, pour réveiller sa queue…

    Ses gestes sont rapides, brusques, puissants, je le sens respirer dans mon dos, très fort et profondément, il dégage de la testostérone à plein nez, je sens son bassin exerçant une pression insistante contre mes fesses, son érection puissante arrivant à se faire sentir à travers le double tissu de son short et de mon jean…

    Son attitude est emportée, limite violente… j’ai l’impression que si je me refusais à lui, il me prendrait par la force… ou même qu’il pourrait me cogner… on ne chatouille pas un mâle en rut, au risque de se faire attaquer… je l’ai cherché, je l’ai trouvé, son cerveau reptilien est aux commandes de la bête et il ne lui inspire que des désirs… voire des instincts primitifs… j’aime imaginer que sa raison n’est plus qu’un lointain souvenir… que le mec est sans barrières…

    Certes, je ne veux pas en arriver jusqu’à là, je ne veux pas le rendre réellement violent, mais l’idée que ça puisse être possible, l’idée de ne pas avoir le choix, ça m’excite au plus haut point… bien sûr, au fond de moi j’aime à imaginer qu’il ne pourrait pas en arriver là… pas avec moi… je l’ai vu s’emporter… je sais qu’il en est capable… capable d’en arriver aux mains… mais pas avec moi… je sais qu’il peut être sauvage et violent dans la baise, humiliant, mais pas violent au sens propre… et si je m’amusais à le contrarier, je pense qu’il n’irait pas à me faire mal physiquement, car je pense qu’une ultime barrière se dresserait en lui pour empêcher ça…

    D’autre part, je suis bien placé pour savoir que la violence n’existe pas qu’au format physique… alors, pour ce qui est de la violence verbale, ça c’est une autre histoire… je sais à quel point il sait être sans limites sur ce plan là… et la pire violence qu’il pourrait me faire, c’est encore celle de me balancer des horreurs ou de… me priver de lui…

    Je me suis sciemment coincé dans une situation dans laquelle je sais que, pour maintenir son excitation en deçà du seuil où il perdrait tout contrôle, où il pourrait définitivement me jeter, je n’ai pas le choix, je dois me plier à ses envies, à toutes ses envies…

    Je me suis mis tout seul dans le pétrin, je suis dans une impasse… et quelle belle impasse celle qui amène à se faire coincer par un si beau mâle pour le soulager jusqu’à que la queue lui en tombe… oui, je me suis engagé dans une voie sans issue, et l’idée de me retrouver à sa merci me met dans tous mes états… non, je n’ai plus le choix, je dois perdre le contrôle, me laisser faire, il va se servir de moi pour évacuer toute cette puissance sexuelle que j’ai réveillée, il va me baiser autant qu’il voudra, comme il le voudra, je l’ai mis dans un tel état que la jouissance est son seul but, plus rien d’autre n’existe…

    Et, encore mieux, sa jouissance de ce jour là est autant un soulagement pour sa queue qu’une punition pour mon effronterie… ce jour là Jérém n’a qu’une envie, c’est de me baiser… non pas de me faire l’amour, ni même de baiser « avec » moi… ce jour là, il a juste envie de me baiser…, mais me baiser moi, rien que moi… le sale petit con qui a osé défier son pouvoir viril…

    Sacré petit con… il me garde plaqué contre le mur pendant un bon moment… sa bouche est toute proche de mon cou, son souffle caresse me nuque, son parfum m’envahit, l’odeur de sa bouche s’y mélange, je suis fou… j’ai envie de me retourner pour l’embrasser, mais il me tient si fermement collé au mur que même si je le voulais, je ne pourrais pas me dégager… et puis, ses lèvres me sont toujours interdites… je crois que si je tentais un truc de ce genre à ce moment là, il serait capable de me frapper…

    Son corps me domine, m’entrave, il est sur moi, je sens toute sa puissance sur mon dos, dans mes jambes, dans mes fesses, entre mes fesses… j’ai envie de lui, je bande, je mouille, je sens ma rondelle réclamer sa présence en moi…

    Il fait chaud sans sa petite chambre, la porte fenêtre est fermé et j’ai l’impression d’être dans un four… j’ai chaud, je commence à transpirer, je ne vais pas tarder à être en nage, l’ambiance est moite, j’ai envie de son jus sur moi, dans moi…

    J’ai envie de lui crier : Prends moi, baise moi, défonce moi… J’en crève d’envie et je ne sais pas ce qui me retient de le faire… rien en effet… on est là pour baiser… je suis là pour être sa salope… alors je sens toutes les dernières barrières s’ouvrir dans ma tête, enfoncées par un désir plus fort que tout… j’ouvre mes lèvres, je me sens perdre pied, je vais lui crier de me défoncer, de décharger son jus en moi… je vais me soumettre définitivement à sa virilité, je vais perdre toute dignité… qu’importe à ce moment là, devant le plaisir qui m’attend…

    Sa respiration s’accélère encore, il bande comme un taureau, je vais prendre une sacrée cartouche. Mais il prend le temps de me faire languir… il se fait violence pour attendre avant de prendre son pied de mec… et tout ça pour me faire crever d’envie… sacré mec, sacré petit con !

    J’en peux plus… je vais lui crier de me sauter, vite… j’inspire, la première lettre du premier mot de ma phrase prend naissance dans ma gorge quand mes oreilles se retrouvent percutées de plein fouet par la vibration de sa voix. Elle est sacrement tendue, le mec est chaud comme la braise :

    « Tu la sens ma queue, espèce de pute ? »

    (Ca fait trop bizarre de l’entendre prononcer ces mots là à ce moment là… où est donc passé le mec tendre de samedi soir ? Celui qui m’a sourit en me faisant l’amour ? Celui qui a voulu que je reste dormir avec lui ? Qui a voulu que je l’enlace ? Est-ce vraiment le même mec, ce type qui me plaque sauvagement contre le mur avant de me baiser… ou a-t-il été remplacé par un autre, sans que je m’en rende compte ? Mais bon, en attendant, faute de mieux, oui, j’ai envie de ça, être ta pute, mon beau Jérém… tu l’as cherché, maintenant il faut assumer, mon Nico… pour la tendresse, on repassera… ce n’est pas aujourd’hui, ni jamais d’ailleurs, que je retenterai quoique ce soit dans ce style là…)

    « Oui, je la sens, elle est trop bonne… »

    « Qu’est ce qui t’as pris de me chauffer tout à l’heure ? »

    (Quel culot le mec, c’est lui qui a commencé à me faire craquer avec son sourire infernal…)

    « J’avais trop envie de toi… »

    (J’ai tout le temps envie de toi, espèce d’idiot !)

    « T’avais envie de ma queue – dit-t-il en me bousculant – dis le ! »

    (J’ai juste envie de te faire jouir, mec)

    « Oui, j’avais envie de t’avoir dans la bouche… »

    « T’es vraiment une sale chienne en chaleur… »

    « C’est toi qui me rends comme ça… c’est toi qui me rends dingue… ta queue… »

    « Tu veux encore que je te remplisse la bouche de mon jus ? »

    « Oui, Jérém, fais moi ce cadeau, gicle-moi dans la bouche… »

    Il relâche à peine sa prise et il revient en mettant un bon coup de bassin dans mes reins, c’est plutôt violent, je sens toute sa puissance sur moi.

    « J’ai vu que t’as faim de ma queue, oui… »

    « S’il te plait, laisse moi te sucer… »

    « Tu me suceras quand j’en aurais envie… »

    « Tu en as pas envie là… »

    « Non, pas vraiment… »

    « Et t’as envie de quoi… ? »

    Là, tous de suite, j’ai envie de te défoncer le cul… »

    C'est clair, c'est direct, c'est ce dont j'ai envie. C’est bon de savoir qu’on est pile sur la même longueur d’onde… et ce qui est encore meilleur c’est que c’est lui à annoncer la couleur… il a vraiment envie, envie de moi, envie de mon cul…

    C’est bon comme jamais, cette attente ne fait qu’accroître mon désir, cette soumission amène mon envie de lui à son paroxysme… son parfum et sa transpiration, l’odeur de sa peau me rendent dingue, l’air est saturé par une claire odeur de mâle…

    Décidemment Jérém n’est pas un, mais plusieurs, 50 nuances de Jérémie défilent devant mes yeux au fil des jours… et là, le mec il a juste envie de me défoncer tout de suite… de toute façon, je n’aurais jamais mieux de lui… des bons coups de baise, mais pas son cœur… la nuit de samedi c’était une fausse note dans la partition de notre relation… Jérém est le mec qui baise, mais qui ne fait pas de câlins… je tâcherai de m’en souvenir… en attendant, vas-y mon beau, baise-moi…

    « Vas-y, ne t’en prive pas… »

    Je le sens souffler très fort, il n’en peut plus… lui non plus… j’ai presque l’impression qu’il essaie de résister à sa propre excitation… quelque chose me dit que le fait que j’arrive à l’allumer à ce point ça doit lui faire peur… ça doit le faire chier que j’aie ce pouvoir sur lui… certes c’est lui qui a commencé à me chercher ce matin, mais à partir du moment où je l’ai défié, c’est là qu’il est monté en pression… son excitation a grimpé tour après tour, elle a fini par lui échapper des mains… il a du essayer de se reprendre, de reprendre le contrôle… il n’y arrive pas, il sait que pour se calmer il n’a d’autre choix que me baiser… tout ce dont j’ai envie aussi… il est pris au piège, autant que je le suis…

    On est condamnés à baiser pour retrouver nos esprits… ça me plait comme idée…

    Il relâche enfin sa pression, il se décolle de moi… et à l’instant même où le contact cesse, il me manque déjà… je reprends ma respiration, je décolle légèrement ma poitrine et mon nez du mur… j’entends un bruit de cuir glissant très rapidement sur le même cuir, suivi d’un léger cliquetis métallique… qu’est-ce qu’il est chargé d’érotisme masculin, pour moi, ce bruit, depuis ce jour là… happé par ces petits bruits, attiré par des mouvements que je capte avec le coin de l’œil, je tourne illico la tête… d’un geste rapide et automatique Jérém a défait sa ceinture… ça ne dure qu’une fraction de seconde : pendant que, sans même se baisser, il enlève ses baskets, mes yeux sont aimantés par sa braguette ouverte, laissant entrevoir une portion assez vaste de son boxer déformée par une sacrée bosse… et la vision de ce bout de cuir baillant sur le côté, de cette ceinture défaite avant la baise, est pour moi une vision d’une intensité érotique absolue…

    Ca y est le short et le boxer tombent, sa queue en l’air, pointant le zénith, il ne reste que le t-shirt sur son torse… je croise ses yeux de fauve enragé… il s’arrête un instant, immobile, son regard est noir, il fulmine… putain de mec… il inspire un bon coup, d’un geste rapide et assuré il ôte enfin son t-shirt, je vois ce bout de tissu bleu ciel voler par terre… et c’est à mourir de désir toute la beauté et toutes les odeurs qui se dégagent de ce torse nu… sa chaînette sexy, son tatouage à tomber… je suis en transe… baise moi, Jérém…

    Je sais que je serai vite exaucé, je sens que Jérém est en mode mâle directif… le bonheur, quoi… alors, devant l’empressement et l’ardeur du mâle, je décide de me laisser faire, de m’abandonner totalement à ses actes, à ses initiatives, à être sa chose… il défait ma ceinture rageusement, il ouvre ma braguette à l’aveugle, presque en l’arrachant, je sens ses mains se saisir de mon jean, de mon boxer, les descendre à hauteur de mes genoux… je sens la fraîcheur sur mes fesses nouvellement découvertes… c’est si agréable et excitant…

    Je le sens revenir à la charge, virulent… sa queue est désormais fermement calée entre mes fesses… il saisit le bas de mon t-shirt et d’un geste puissant et précipité le soulève… j’ai tout juste le temps de soulever mes bras, il le fait glisser et le balance par terre sans regarder, il atterrit à coté du sien…

    Il me plaque à nouveau contre le mur, encore plus brutalement, violemment… qu’est ce que j’ai pu le chauffer pendant l’épreuve, et c’est exactement à cela que je m’attendais sans même pouvoir l’imaginer… c’est de ce genre de réaction, presque enragée, très virile, sauvage, instinctivement sexuelle dont j’avais envie…

    Il me maintient solidement plaqué au mur, ses mains saisissent fermement mes bras, mes hanches… sa queue est entre mes jambes, je sens sa raideur et sa douceur frotter ma raie et ma rondelle… je frissonne comme un fiévreux… je sens la chaleur et la fermeté de ses pectoraux au contact de la peau de mon dos… je vais disjoncter… c’est pas possible d’endurer autant d’excitation et de bonheur sensuel…

    « Tu vas la sentir passer, c’est moi qui te le dis… »

    « Tu es super bien monté… »

    « Et toi t’es une pute, un trou à bite… »

    « Je suis le trou pour ta bite… personne ne pourrait me faire ce que tu me fais… »

    « Je te fais quoi ? »

    « Tu me fais jouir… »

    « Jouir du cul ? »

    « Oui, jouir du cul… »

    « T’es une vraie salope… »

    « C’est ta queue qui me rends comme ça… »

    « Non, t’es une salope qui a tout le temps chaud au cul… je pourrai te rincer le fion dix fois dans la journée que tu l’aurais toujours en feu… »

    « J’ai juste envie de toi… »

    « Arrête… tu mériterais qu’une équipe de rugby au complet te défonce le cul… »

    (Saleté de petit con, où il est-ce qu’il a été la chercher celle là ?)

    « Je n’ai envie que de toi… »

    « Je suis sur que tu aimerais te faire fourrer jusqu’à en déborder… »

    « Jérém… »

    « Quoi ? »

    « J’ai envie de toi… »

    « T’as envie de quoi ? »

    « Que tu me prennes… »

    « T’as envie que je te casse le cul, c’est ça ? »

    « Viens jouir comme un mec et me faire jouir comme ta pute… »

    « Dis-le que t’as envie que je te démonte le cul… »

    « Oui, j’en ai envie… »

    « Dis-le ! »

    « J’ai envie que tu me démonte le cul, oui… »

    Je sens sa main glisser sur mes couilles, les attraper, les serrer…

    « T’en as rien à faire de ça… elles te servent à rien… il n’y a que ton cul pour te faire jouir… »

    « Oui, Jérém… « 

    Il n’est pas satisfait de ma réponse, il serre un peu plus sa main… j’ai un peu mal mais ce jeu de soumission, d’humiliation de ma sexualité est super excitant…

    « Non, elles me servent à rien… il n’y a que ta queue pour me faire jouir… »

    Il serre encore plus… j’ai vraiment mal, mais je suis excité à un point que je ne peux pas décrire… sa queue calée dans mon entre jambes… ses poils pubiens chatouillant le bas de mes fesses…

    Et puis, sans prévenir, il me lâche… je le sens cracher dans sa main, je sais qu’il est en train de préparer sa queue pour l’assaut de mon ti trou… je le sens recracher et ses doigts passer sur ma rondelle pour étaler sa salive… c’est rapide, c’est excitant, un instant plus tard ses mains passent sous mes aisselles et trouvent appui à hauteur de mes tétons… je me demande s’il se rend compte que cette région de mon corps est hypersensible ou alors s’il prend juste appui pour aider son bassin dans la pénétration et dans les coups de reins qui vont suivre…

    Je sens son gland se présenter pile devant l’entrée de mon intimité, gonflé à bloc, brûlant : sous la pression de son bassin, rapidement ma rondelle abandonne toute résistance, elle se laisse aller avec délectation à l’invasion du mâle, cette invasion qu’elle sait lui être si plaisante… son gland glisse lentement et je sens son gourdin s’enfoncer entièrement en moi… la défense de mon anus vaincue, sa queue ne rencontre aucune autre résistance à son passage… ça y est, il est au plus profond de moi, ses couilles chatouillent mes fesses et ses pectoraux caressent mon dos… lorsque sa queue arrive à la garde, je sens Jérémie se livrer à une profonde inspiration traduisant son plaisir… ses pectoraux et ses abdos semblent se contracter, le contact se perd pendant un instant avec la peau de mon dos mais il revient presque aussitôt, encore plus agréable…

    Avec ses mains puissantes et ses doigts bien écartés pour augmenter la surface de prise, il m’attire à lui, le contact de la paume de sa main contre mes tétons est une sensation purement et simplement délirante, il pourrait faire de moi ce qu’il veut, comme d’habitude, 100 fois plus que d’habitude…

    Il pourrait… et il le fait… un instant plus tard, il est en train de me sauter avec une rage de dingue …  quelque chose me dit que dans l’état qu’il est, Jérém ne sera pas long à venir… ses couilles sont bien pleines et son excitation extrême… je le sens très impatient, pressé de se lâcher, de précipiter sa jouissance… et putain comme il prend d’assaut mon cul avec ses coups de reins claquant sur mes fesses, son visage collé dans le creux de mon épaule… ses lèvres posées dans le creux entre la base de mon cou et mon épaule, je le sens mordiller ma peau, nerveusement… mouvement enragé de mâle hyper allumé…

    Qu’est-ce que c’est bon que de me faire tringler par ce mec, et qui plus est dans cet état là… j’ai juste pas envie qu’il vienne trop vite… j’ai envie qu’il me défonce pendant longtemps… je sais qu’il est trop en pression pour se retenir, pour rechercher autre chose que le chemin le plus court vers son plaisir… il faut qu’il calme sa queue avec un premier orgasme rapide et bestial, ensuite il reviendra à la charge, plus endurant…

    Et alors je le laisse faire, goûtant à chaque moindre bribe de ce plaisir extrême… et même si je sais qu’il viendra trop tôt à on goût, je sais que je serai content quand il jouira, quand son jus viendra en moi, quand l’orgasme secouera ce beau corps et qu’il sentira son esprit s’évaporer quelques instants sous la vague du plaisir… car son plaisir sera mon plaisir, le plaisir de le sentir jouir…

    Quelques foulées bien amples, sa queue s’enfonce en moi avec puissance, ses couilles frappent mes fesses violemment, son bassin écrase le mien sans ménagement… quelques coups de reins bien profonds et le mec rencontre cet orgasme qu’il ne peut contenir plus longtemps, tellement son jeune corps le lui réclame ; et pendant que Jérém jouit très fort en moi, comme un animal, sans réussir à contenir ses râles de plaisir, pendant que je sens le souffle bouillant sur mon cou, pendant que son nectar de mec quitte ses couilles pour aller se loger bien au fond de moi, je sens cette chaleur monter dans mon ventre… j’étais tellement pris à mon plaisir anal, à ma jouissance passive que je ne l’ai pas senti venir… je jouis à mon tour… mes giclées vont s’abattre sur la cloison et sur le carrelage…

    Oui, sans se soucier minimalement de mon plaisir à moi, Jérém s’est vidé les couilles en moi. Et moi aussi j’ai joui, sans même me toucher j’ai joui, et c’est sa queue qui m’a fait jouir… c’est dingue… sacré mec… prendre son pied et en procurer juste en cherchant le sien… prendre du pied avec sa queue et donner du pied avec sa queue, sans même en avoir l’intention, juste en baisant, en cherchant le moyen le plus rapide de jouir…

    Il est toujours en moi, la queue raide… je me sais rempli de son jus copieux et dense, ses mains sur mes tétons, son souffle chaud dans le cou… il fait vraiment chaud sans le petit espace de sa chambre… et après cet effort de dingue qu’il vient de produire, Jérém est carrément en nage… je le sens appuyer son front sur mon épaule et l’y frotter pour s’essuyer de sa transpiration abondante… putain que j’aime la transpiration masculine, et la sienne tout particulièrement…

    Un instant plus tard il se dégage de moi ; il me saisit par les épaules, il me décolle du mur et il appuie lourdement sur mes épaules pour me faire mettre à genoux, la tête appuyée contre le mur. Pendant un court instant je suis déçu de le voir s’éloigner alors que je m’attendais à qu’il me fourre directement sa bite dans la bouche… sans réfléchir sur le fait qu’il est nu, la queue tendue et qu’on est en pleine journée, je me dis qu’il va partir en terrasse fumer sa cigarette… non, je me trompe, le bogoss ne partira pas fumer, il ira juste ouvrir un peu la porte fenêtre pour laisser entrer de l’air. Il doit se sentir étouffer, le pauvre, sa respiration demeure profonde et excitée…

    Je le regarde revenir vers moi avec sa démarche assurée, tellement à l’aise dans sa nudité, la queue toujours tendue, luisante du jus qu’il vient de fourrer dans mon petit cul… il s’arrête à quelque centimètres de ma bouche, les mains sur sa bite pour la ramener pile à hauteur de mes lèvres…

    Mon esprit est happé par la vision de ce corps d’apollon en sueur se tenant débout devant moi, me dominant de toute sa taille, me soumettant à sa queue, un apollon ayant joui en moi et dont le passage bien viril pulse encore dans ma rondelle… je me dis que nos envies, nos sexualités sont si compatibles… qu’on est vraiment fait l’un pour l’autre, que nos corps sont fait l’un pour l’autre… et dans ma tête, c’est le bonheur…

    Mais la vue ce n’est pas le seul sens à en prendre pour son argent… mes narines sont ravies par l’odeur fort et intense de sa sueur, de sa transpiration pubienne, l’odeur de ce petit jus qui continue de suinter de sa peau et qui s’évapore petit à petit saturant l’air de cette odeur de mec… cette odeur de plus en plus forte et qui est en train de faire glisser le parfum de son déo à l’arrière plan olfactif… dans mon nez, mille odeurs délicieuses, les odeur d’un homme, un véritable bouquet d’où l’une d’entre elles se détache nette, forte, prégnante, entêtante… c’est une odeur reconnaissable entre mille, celle de son sperme… celle de son plaisir de mec…

    Devant mon hésitation, devant ma contemplation, cette véritable jouissance des yeux, cette attitude d’un instant qui n’est pour Jérém qu’une attente intolérable qu’on s’occupe de sa bite, le beau mâle avance le bassin, tout en portant une main sur ma nuque… son gland touche mes lèvres, elles s’ouvrent petit à petit, sa queue glisse entre, lentement, dans cette fente qui lui fait comme un haie d’honneur… son gland avance encore, il rencontre ma langue… et ma langue rencontre son goût qu’elle savoure avec gourmandise, ce mélange de nectar de mec et jus salé produit par sa peau… il avance jusqu’à rencontrer le fond de mon palais… et là la pression de sa main sur ma nuque se fait encore plus forte, il essaie d’enfoncer son gland dans ma gorge… je le sens avancer, m’étouffer… je le sens progresser encore, m’envahir… j’ai un peu mal mais ma douleur est vite compensée par la sensation de l’avoir complètement en bouche, jusqu’à la garde… ou presque… je sais qu’il aime ça… me remplir la bouche avec sa queue, avec toute sa queue… et voir que quoiqu’il fasse, quoi que je fasse, elle ne rentre pas entièrement… putain de petit con trop fier de sa queue !

    « Tu la sens bien là ma queue, petite pute en chaleur ? »

    Franchement Jérémie, t’as l’impression que je suis en position de te faire la causette ? S’il voulait une réponse à sa question à ce moment là, c’était mal barré. Je me limite à pousser un grand souffle à travers mes narines, ce qui doit lui sembler une réaction suffisante et allant dans le sens attendu.

    « Je le sais que tu adores ça… tenir ma queue bien au fond de ta gorge… »

    « Hummmmmmmmm… »

    « Tu vas l’avoir pendant un moment… je suis bien dans ton autre trou à bite… »

    Une partie de moi a toujours envie de le gifler pour ce qu’il est en train de faire, cette façon de faire de moi sa pute, de m’humilier, de me réduire à un ensemble de trous pour son plaisir exclusif (je ne sais même pas s’il s’est rendu compte que j’ai joui sur son mur)… je trouve qu’il pousse le bouchon un peu loin… j’ai envie d’autre chose avec lui… mais il faut bien admettre que, dans l’absolu, cette séance de soumission domination me rend dingue… oui, dans l’absolu, j’adore ça…

    Mais dans les faits, je me rends compte que cette situation me remet dans la position d’il y a quelques jours, je me conforme à être pour lui qu’un objet de baise et j’accepte implicitement que ce qui s’est passé samedi soir ne soit qu’une erreur de scénario…

    Sa deuxième main vient se coller sur ma tête et sa pression se maintient, puissante. Je sens ses couilles collées à mon menton, de ses poils pubiens chatouiller mon nez et dégager cette odeur si délicieuse de gel douche et de petits-poils-de-sexe-de-mec que j’adore… ils sont si doux ces petits poils, en plus il les entretient à une longueur raisonnable… c’est beau, propre et soigné, ça donne envie de les lécher, de les caresser, de plonger son nez dedans…

    Et puis, en levant à peine les yeux, j’aperçois une vision de rêve… cet alignement de poils fins qui descend direct de son nombril… ah, ça c’est beau, c’est à mourir tellement c’est beau… entre le nombril et le sexe d’un beau garçon, un seul chemin, ce chemin du bonheur que pour nos amis anglo-saxons est carrément un « treasure trail »…

    Tout son torse est en nage et la sueur glisse petit à petit sur sa peau lisse, chaude, mate… je me rends compte que ma lèvre supérieure est trempée de sa sueur. L’odeur de sa transpiration est de plus en plus forte, le liquide chaud est chargé de sa testostérone… je suis fou… le bout de mon nez trempe presque dans le jus… ce jus qui dégouline autour de sa queue et de ses couilles et qui vient tremper mes lèvres… j’ai envie de goûter à ça, à sa transpi… j’ouvre à peine les lèvres serrées autour de son mat puissant et je sens le jus s’infiltrer et envahir mon palais d’un arome fort et salé qui me ravit… je me rends compte que j’ai envie de le lécher partout… de cueillir jusqu’à la moindre goutte de cette humeur de mec…

    Soudainement, je sens la pression de ses mains se relâcher… son bassin recule, et sa queue avec, elle s’en va de ma bouche, je me sens vide, sa présence débordante me manque, sa chaleur, sa douceur, sa puissance… je suis déçu… j’étais si bien, la bouche remplie par sa queue, mon nez en train d’humer tous ces bonnes odeurs de mâle et ma bouche en train de goûter à sa transpi… je me dis que c’est là qu’il va se rhabiller et partir en terrasse, après s’être fait nettoyer la queue…

    Je me trompe une nouvelle fois car, après s’être dégagé de moi, Jérém se tient toujours debout devant moi, il doit être encore terriblement excité si l’appel de la cigarette ne s’est pas encore fait sentir… je ne sais pas ce qu’il veut exactement, j’ai plutôt l’impression qu’il veut être surpris…

    Eh bien, s’il attend à que je lui fasse un truc de dingue, c’est aujourd’hui que je vais lui donner… dans l’état où je suis, après le truc de malade qu’il vient de me faire, en me disant de surcroît que c’est certainement la dernière fois que je vois ce corps de ouf à poil et que j’ai accès à cette queue délirante, je vais tout donner…

    Je me déchausse, je me libère enfin de mon jean et de mon boxer qui entravent mes mouvements… j’avance mon buste vers lui, ma tête vers son bassin… je commence à lui lécher les couilles… elles sont moites de sa sueur, je les lèche comme un fou, délicatement mais inlassablement, je suis affamé, ma langue, mes lèvres, ma bouche ne savent plus où donner en premier tant sont nombreux les endroits qu’elles ont envie de visiter…

    Je reviens à ses boules, je les gobe, je les tiens dans ma bouche, je les masse avec mes lèvres… je fais une halte obligé dans ce petit creux à la naissance des bourses juste en dessous de la queue, ce petit creux qui m’excite tant, je le titille, je l’agace du bout de la langue… il frissonne, ses abdos se contractent dans un mouvement rapide et soudain… je sais désormais que cette réaction signifie dans son langage corporel « putain que c’est bon, ça m’a surpris tellement c’est bon »… j’ai l’impression de commencer à vraiment bien maîtriser une langue nouvelle, une langue qui n’a pas de mots, mais uniquement des signes, comme la langue des non voyants, cette nouvelle langue est la langue du plaisir masculin d’une bête assez spéciale et rare, le « Jérém à poil noir »…

    Je suis avide de son anatomie chaude, excitée, trempée de sueur… je recommence à lui lécher les bourses, à jouer avec ses couilles… j’envoie ma langue partout ou il y a du jus à collecter, dans son entrejambe ; je m’engouffre dans les creux entre les bourses et l’intérieur de la cuisse : avec mes doigts je décale délicatement son service trois pièces pour permettre à ma langue d’aller jusqu’au bout, à la rencontre du filet de liquide qui se cache tout au fond du joli canyon… je m’occupe d’un côté et ensuite de l’autre, avec la même cure, la même attention du travail bien fait, avec la même envie inlassable…

    Je remonte ensuite vers cette petite parcelle poilue située juste au dessus de sa bite, ce petit triangle de poils si doux est d’une beauté à faire chavirer… c’est trempé là aussi et je m’attarde à tout pomper, à tout éponger, ma langue et mes lèvres s’en donnent à cœur joie… ma bouche est envahie par ce goût salé qui me rend dingue… et ce qui me rend encore plus dingue ce sont les mouvements inattendus et brusques de ses abdos, sa respiration saccadée… ces râles à peine étouffés qui traduisent le bonheur que ma bouche est en train de lui procurer…

    Mais par-dessus tout, ce qui me rend vraiment fou c’est ce gland pulpeux, gonflé à bloc, cette queue qu’il a brutalement fait claquer sur ma gueule à plusieurs reprises pendant que j’épongeais sa transpiration, cette queue désormais lourdement appuyé sur ma joue et qui semble prête à jouir à nouveau quelques minutes à peine après m’avoir rempli le cul…

    Je suis tellement excité que j’ai envie de le prendre en bouche et de le pomper pour recevoir des bonnes giclées au fond de la gorge… j’ai envie de sentir sa queue entre mes lèvres, envie de la sentir coulisser propulsée par de grands bons coups de bassin, sentir son goût se répandre dans mon palais…

    J’ai envie de tellement de choses avec ce mec… j’ai envie de tout et j’ai envie de l’avoir tout à la fois… I want it all and I want it now… il faut choisir et je me dis que la pipe ça peut bien attendre un peu… j’ai envie de continuer dans ce voyage au pays non pas des terres chaudes, mais des peaux chaudes, mates et transpirantes… d’autant plus que je sens que ce que je suis en train de lui faire ça le ravit autant que cela me ravit moi… autant profiter de sa peau mate et moite, je le sucerai après, quand il me l’ordonnera…

    Je termine d’éponger la petite parcelle de poils bruns au dessus de sa queue et je décide de remonter contre courant… je me sens attiré de façon de plus en plus irrésistible vers la source de sa transpiration… c’est une magnifique petite rivière qui part de son front, dégouline sur son visage, se charge un peu plus au creux de son cou… elle perle sur ses pectoraux, sur ses épaules, contourne ses tétons, semble se ressembler dans la ligne médiane qui, du haut en bas de son torse, dessine la symétrie parfaite de son anatomie ; elle continue ainsi sa course pour arriver à traverser la région humide et vallonnée de ses abdos, elle passe par la craquante dépression de son nombril, elle s’infiltre par capillarité au travers cette ligne de poils fins qui agissent comme un canal de drainage dont la fonction est de convoyer le liquide chaud vers son pubis…

    Explorateur avisé de son anatomie, je pose le bout de ma langue tout en bas du chemin, et je sens le liquide couler, glisser, suinter, exciter mes papilles… je ne m’en lasse pas, je pourrais rester dans cette position, à genoux devant lui, ma langue posée juste au dessus de son pubis, sa queue appuyée sur ma joue pendant des heures… les odeurs qui envahissent mon nez et ma tête m’ôtent toute notion de temps, de réalité, de bac philo ou autre, de futur, de passé… je ne suis que dans le bonheur absolu de l’instant présent, devant cet apollon à qui je suis en train de donner tout le plaisir que je peux… voilà le seul but de ma vie à ce moment là…

    Et puis ma langue gourmande décide d’aller encore plus loin… elles sort complètement de ma bouche, elle s’appuie de toute sa surface sur la peau de son bas ventre et d’un seul coup elle remonte lentement tout l’alignement de poils jusqu’au nombril, rencontrant pour la toute première fois la douceur humide de ces petits poils qui me font délirer, drainant d’un seul coup le débit de ce bon liquide qu’elle rencontre sur son passage…

    A partir du moment où il est atteint, le nombril n’est plus qu’une étape vers de nouveaux territoires… ses abdos à peine traversés, ma langue veut suivre la ligne médiane de son torse, continuer vers le haut, vers le cou qu’elle devine si chaud, si humide lui aussi…

    Comme l’étoile polaire attire les marins, le petit grain de beauté en bas de son cou attire mon regard, happe ma raison, force mon voyage… mes genoux sont déjà en train de se déplier pour permettre à mon buste de remonter et à ma langue de continue plus loin dans son voyage de rêve ; quand, de façon soudaine, Jérém se dégage, se déplace à coté de moi, s’appuie contre le mur, les jambes écartées, les reins légèrement cambrés, le galbe de ses jolies fesses bien en vue… je sais ce qu’il attend… je veux lui donner aussi… j’en ai envie depuis que je l’ai suivi en montant les escaliers du dortoir quelques minutes plus tôt…

    J’ai dit qu’aujourd’hui je lui donnerai tout, tout pour notre dernière fois. Tout. Je me déplace et je m’agenouille derrière lui… j’approche ma tête de ses fesses et un instant plus tard je trempe mon nez et mes lèvres dans sa raie… je m’attarde un court instant à humer la chaleur moite de cet endroit… mes mains écartent délicatement ses fesses, juste avant que je me décide à lâcher ma langue à ses instincts, à ses envies…

    Elle sort de ma bouche, impatiente, frémissante, elle part à la recherche de sa rondelle qu’elle trouve du premier coup… elle commence à l’agacer par des petits coups… la bête frissonne de plaisir… ça me rend dingue… je continue avec mes petits coups, je le fais un peu languir… c’est moi qui le fais languir ce coup-ci… je sais à quel point il adore ça ce petit con… je vais lui donner, mais je le chauffe un peu plus… je lèche ses boules bien lourdes par l’arrière, je plonge mon nez dedans… j’inspire tous ces odeurs de mec… j’adore…

    Et puis je ne peux plus me retenir… j’ai envie de le voir vibrer de plaisir, alors je lèche copieusement sa rondelle… j’y vais franco et je sens que ça le rend dingue… encouragée, ma langue s’enroule, elle se raidit pour pouvoir s’introduire le plus loin possible dans son intimité… pour la fouiller sans ménagement… et quand elle s’insinue entre les parois de son petit trou, je le sens carrément trembler de plaisir… je l’entends souffler très fort, râler en frissonnant…

    Putain de salope, tu aimes ça…

     

    La partie deux de l’épisode très chaud demain matin.

    Qui veut dessiner Jérémie et Nico ? Des épisodes en avant première à la clé.

     

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    34.2 Jérém se lâche après le bac philo.

     

     

    Précédemment, dans « 50 nuances de Jérémie » : … je sais à quel point il adore ça ce petit con… je vais lui donner, mais je le chauffe un peu plus… je lèche ses boules bien lourdes par l’arrière, je plonge mon nez dedans… j’inspire tous ces odeurs de mec… j’adore…

    Et puis je ne peux plus me retenir… j’ai envie de le voir vibrer de plaisir, alors je lèche copieusement sa rondelle… j’y vais franco et je sens que ça le rend dingue… encouragée, ma langue s’enroule, elle se raidit pour pouvoir s’introduire le plus loin possible dans son intimité… pour la fouiller sans ménagement… et quand elle s’insinue entre les parois de son petit trou, je le sens carrément trembler de plaisir… je l’entends souffler très fort, râler en frissonnant…

    Putain de salope, tu aimes ça…

     

    Il fait exprès de me poser des questions auxquelles je suis momentanément dans l’impossibilité de lui répondre… je ne vais pas délaisser ma mission pour répliquer à une question dont il connaît la réponse… petit con ! Sans attendre de réaction, mais en appréciant ma soumission tacite, il enfonce un peu plus le clou :

    Vas-y goûte bien à mon fion…

    Ses mots salaces et vulgaires me font un effet tel que, sans que ma volonté s’en charge, les mouvements de ma langue augmentent en intensité. Et quand la notification de l’accueil positif de ma performance arrive à travers des mots encore plus triviaux, je suis le mec le plus excité de la terre.

    Ah oui… comme ça, salope, bien comme ça… vas-y, fais bien ta pute…

    Là je deviens vraiment dingue… je n’ai plus de limites, ma langue sort de ma bouche et se déploie vers sa rondelle comme un élastique en tension extrême, juste avant de casser… je sens le bout aller encore un peu plus loin dans son intimité… il adore, ses respirations sont de plus en plus courtes, bruyantes, saccadées, ses muscles se contractent, ce sont des spasmes de plaisir… je continue longuement, le rendant de plus en plus fou… j’ai quasiment l’impression que si je continue pendant assez longtemps, pour peu qu’il se caresse un peu, je finirais par le faire jouir, comme un malade… hélas je ne suis que simple acteur dans cette scène de baise… et quand le réalisateur décide de couper, on coupe.

    C’est ainsi que, à un moment, Jérém décide de priver ma langue du bonheur d’exciter sa rondelle…

    Je suis simple acteur, et je n’ai même pas accès au scénario. Je vis les événements en instantané. Le voilà donc qui se retourne, me chopant fermement par l’avant-bras et m’entraînant vers le lit. Une fois à proximité, il me saisit par les épaules et me balance vers l’avant, je perd l’équilibre, je tombe, je me retrouve allongé sur le ventre. Jérém est derrière moi, je le sens s’approcher, je sens son poids enfoncer le matelas…

    Je n’ose pas me retourner, mais mes oreilles se chargent de me raconter la suite… je l’entends à nouveau cracher dans sa main, un instant plus tard il est à nouveau en moi, sa queue a glissé comme un couteau dans du beurre chaud, le passage de mon trou largement préparé par la première visite remarquée de sa queue et la présence de son premier jus…

    Il reprend alors ses va-et-vient, je ne suis qu’un trou qui se fait divinement tringler par une bite insatiable… c’est bon, je la sens bien, j’adore cette position où ses boules frappent mes fesses si lourdement… je suis complètement concentré sur mon plaisir et plus rien ne compte autour de moi… ou presque… ça aurait été le cas si un petit détail n’avait pas frappe mon attention, mettant une note discordante dans cette mélodie de la jouissance que Jérém était en train de jouer dans mon ti trou…

    Mon regard est attiré par un emballage de capote déchiré sur la table de nuit… ce qui est sur, c’est que dimanche matin, à mon départ, il n’y était pas… ainsi, je réalisais que la veille au soir, pendant que dans mon lit je me tapais la branlette mentale du Dimanche 2.0, avant de m’en taper une bien réelle pour m’endormir, le beau Jérém était en train de péter une chatte… ce qui expliquerait sa gueule enfarinée du matin…

    Du coup je sens un sentiment d’humiliation m’envahir et mon excitation retomber… je n’arrive pas à détacher mes yeux de ce petit bout de plastique, je commence à être mal à l’aise (putain, il aurait au moins pu le faire disparaître !), mon corps ne prend plus de plaisir, je me raidis, ma queue perd rapidement de la vigueur, des frissons désagréables parcourent ma peau… je commence à avoir mal… oui, une fois que la fausse note est lâchée, c’est très difficile de rattraper le coup et de se remettre dans le tempo…

    Jérém lui aussi s’en rend compte… je ne suis plus en train de m’offrir à lui, je suis en train de lui résister… ses coups de reins finissent par ralentir… suivant la ligne de mon regard, il a du comprendre ce qui se passe dans ma tête… la preuve en est que, sans sortir de moi, il penche son buste, il allonge le bras pour aller attraper le petit bout de plastique et le faire glisser dans le tiroir de la table de nuit, hors de ma vue…

    Bien joué, Jérém, t’es pas complètement con… mais bon, t’aurais pu y penser avant… mais comment aurais-tu pu savoir que je serais là cet après midi… que t’aurais cette envie pressante de me baiser ? Tu t’en doutais pas hier soir, quand tu étais en train de te taper une nana, une de plus, n’est-ce pas ?

    Jérém a repris ses mouvements de bassin… une fois l’objet disparu, je sens mes muscles se détendre à nouveau et je recommence à sentir les bienfaits de sa queue coulissant en moi… il me semble que ses aller-retour sont plus amples, il joue à faire durer le plaisir… il ne le sait peut-être pas, mais c’est ainsi que je prends un max de plaisir à la sodomie, sa sodomie… des coups amples et pas trop rapides…

    Il me besogne ainsi pendant de longues minutes ; petit à petit, je retrouve une excitation et un plaisir intenses auquel je m’abandonne complètement… ma queue est à nouveau raide, je suis bien, heureux qu’il soit en moi et qu’il prenne son pied… j’aime penser qu’avec la nana qu’il a baisée hier soir il n’a pas pris autant son pied… déjà il a été obligé de mettre une capote, alors que avec moi, c’est nature… et surtout je sais qu’il l’aime trop mon ti cul endurant… je suis sur qu’il n’a même pas pu la baiser deux fois coup sur coup comme il est en train de faire avec moi, je suis sur qu’elle ne l’a pas léché partout pour recueillir sa transpi, je suis sur qu’elle n’a même pas pensé à lui bouffer la rondelle…

    Je suis perdu dans ces pensées, submergé par le plaisir d’être l’instrument illimité du sien, quand je sens ses coups s’accélérer à nouveau… c’est en lâchant un bon gros râle que Jérém jouit encore en moi… je l’entends inspirer très fort, juste avant qu’il ne se retire me moi, juste avant que le vide m’envahisse, froid, triste, désespérant… pourquoi t’es parti si tôt, Jérém… tu aurais pu rester en moi encore…

    Je n’ai pas bougé mais j’entends quelques bruits bien familiers… je tourne alors à peine la tête et je vois qu’il est en train de passer le short, sans le boxer, pour aller enfin fumer en terrasse.

    Je suis doublement rempli, mais je me sens vidé… deux pénétrations coup sur coup, le mec m’a démonté… c’est ça que de prétendre à satisfaire les envies d’un étalon endurant qu’on a chauffé à blanc… j’ai vraiment pris mon pied et en ce moment où il est en terrasse, où le contact de sa peau me manque déjà, je me dis une fois de plus que j’ai une chance inouïe de pouvoir accéder à sa sexualité…

    Je n’arrive toujours pas à le croire… on m’avait annoncé cela ne serait-ce que trois mois plus tôt, j’aurais cru qu’on se moquait de moi… pourtant… pourtant il vient bel et bien de jouir deux fois en moi… pendant que son regard est perdu dans la rue, j’en profite pour passer mes doigts dans la raie et les charger de ce goût de mec que mes lèvres seront ravies de savourer… putain, qu’est ce que j’aime le goût de sa semence, son goût…

    Sacré mec, sacré mâle… et si j’en crois au regard qu’il me lance en revenant de sa cigarette, pendant qu’il tombe son short en dévoilant une queue qui n’a pratiquement pas débandé, j’ai l’impression que l’après-midi baise n’est pas terminée… il avance, il s’allonge sur le lit à coté de moi, en position accoudée ; il tourne légèrement la tête vers moi, il me regarde droit dans les yeux, le regard déterminé, la voix posée, ferme et me lance :

    Maintenant tu peux me sucer…

    Une idée de fou me traverse l’esprit… lui répondre :

    Non, j’ai pas envie…

    Va savoir où cette réplique pourrait nous amener… Mais ce n’est qu’un instant, je le regarde dans cette position accoudée, le torse à nouveau moite de sueur et je me dis que même s’il en allait de ma vie, je le sucerai encore et encore… alors, l’idée de refuser ce qui m’est offert à cet instant précis et dont j’ai une envie qui dépasse l’entendement, c’est pas dans mes cordes… au diable la dignité, l’insoumission, la vengeance, son arrogance… j’ai envie de le sucer, il en a envie, alors je le sucerai, et je le sucerai longuement…

    Jérém allongé, appuyé sur ses coudes… la tête relevée, le petit regard lubrique pour me mater en train de lui faire ce qu’une pute se doit de faire à son maître… dès lors, c’est une évidence pour moi… je me dois de le sucer… c’est une notion aussi naturelle et évidente que « le soleil brille » et « l’eau mouille ».

    Ma bouche s’approche de son sexe pendant que l’envie me prend de tester un truc avec la langue autour du gland… je passe délicatement le bout humide à la lisière de la peau qui le recouvre à moitié avant que je ne le décalotte… le bout de ma langue s’insinue au bord, presque sous l’épiderme, et ça a l’air de le rendre dingue…

    Je continue mon jeu pendant un petit moment, jusqu’à ce qu’une bonne petite odeur de transpiration ne remonte à me narines en me rendant nécessaire de reprendre cette mission d’exploration interrompue un peu plus tôt…

    J’ai trop envie de ça… les petits poils au dessus de sa queue sont à nouveau moites… je me charge de corriger cela… je reviens avec ma langue autour de son pubis, je lèche les moindres recoins, je m’attarde sur ses couilles chaudes et odorantes… je pense lui faire plaisir, et c’est le cas j’imagine, du moins jusqu’à que sente ses mains se porter sur ma tête pour la guider de façon très directive et rapprocher ainsi ma bouche de sa queue… une fois la manœuvre d’approche accomplie, c’est en appuyant lourdement avec ses mains sur ma nuque qu’il enfournera son manche raide dans ma bouche et qu’il recommencera à y mettre des grands coups de rein en maintenant fermement ma tête avec ses deux mains… un truc qui me rappelle ce dimanche matin que j’ai voulu oublier et que ce sacré petit con semble prendre un malin plaisir à me rappeler… sacré petit merdeux… c’est sa façon à lui de me montrer que c’est encore lui qui dirige le jeu… lui et lui seul…

    Pendant un instant j’ai cru qu’il allait jouir de cette façon là, en me défonçant la bouche et en envoyant sa semence bien au fond de ma gorge… mais je suis surpris de voir qu’il s’arrête assez vite et qu’il dégage sa queue de ma bouche… ses mains sont toujours sur ma tête et je sens la pression s’exercer sur moi… je me laisse faire et je comprend qu’il veut que je revienne lui lèche les boules… ses mains m’y ont d’ailleurs amené… il aime ça le salop… je m’y attarde pendant un long moment, t’aime ça, mon salop de Nico !... ma langue ne se lasse pas de parcourir cette peux douce et chaude, de goûter à la fermeté de ces organes sièges de sa virilité…

    Je n’ose pas lever les yeux, mais je sens son regard sur moi, je sens qu’il ne perd pas une miette de mes mouvements accomplis dans une soumission totale et dans le seul but de lui offrir son plaisir de mec… juste du coin de l’œil il me semble capter un mouvement de sa tête se laissant nonchalamment basculer vers l’arrière… ce qui, dans le langage du « Jérém à poil brun », veut dire « putain que c’est bon, et surtout n’arrête pas de si tôt »… un geste, un message que je décrypte et qui me rend dingue…

    Pendant que je donne tout ce que je peux pour enchanter ses sens, pendant que son esprit et sa volonté s’évaporent devant tant de plaisir physique, je sens ses mains se dérober, je suis de plus en plus libre dans mes mouvements… je cesse alors de m’occuper de ses couilles et je décide de remonter le chemin de petits poil vers le nombril… j’ai trop envie de parcourir ses abdos, ce beau torse rasé de près et dont la peau est d’une douceurs incroyable, envie d’arriver jusqu’au territoire inexploré ce jour là, le paysage vallonné de ses pectoraux…

    Petit à petit je m’avance… cette fois-ci il me laisse faire, je m’enhardis, je me pousse encore plus loin, j’ai accès à ses tétons… je crains un peu sa réaction… mais je suis soulagé de voir que rien ne viens d’hostile… et quelle est ma surprise lorsque le bel étalon, renonçant à sa position accoudée, s’allonge sur le dos, repliant les bras jusqu’à croiser ses mains entre sa tête et l’oreiller, me lançant celle que je prends comme une claire invitation à accéder à la chaleur humide de ses aisselles…

    Si c’est pas beau ces poils bruns en bataille… on dirait qu’il a arrêté de les raser… cette petite touffe trempée d’où il se dégage cette odeur si masculine… il me semble avoir lu quelque part que c’est de cet endroit que certains odeurs mâles se dégagent après l’orgasme… et là je sens l’excitation monter encore d’un cran… je suis plus affamé que jamais de lécher ce jus chargé de sensualité, jusqu’à la dernière goutte… je m’y attarde, inlassable… l’une, puis l’autre, gourmand, insatiable…

    Je suis tellement enchanté par cette découverte que, une fois terminé mon double périple, comme dans un état second, je décide de m’aventurer jusqu’à la base de son cou, à la limite de la zone interdite… les bras de Jérém sont toujours coincés sous sa tête, alors je me dis que si ça part en sucette je vais le voir venir… pour l’instant la bête est tranquille… je m’avance doucement… ma langue arrive à caresser et drainer la transpiration juste en dessous de son petit grain de beauté… toujours pas de réaction… je décide de ne pas insister…

    Je me retire doucement… au passage, nos torses se frôlent, nos sexes se frôlent… pendant que ma langue titille l’un de ses tétons, ma mains descend vers nos queues… mes doigts saisissent les deux dans la même prise… les deux bites de taille différente se frôlent dans le bonheur des allées et venues de ma main… cette sensation de frottement de glands est magique pour moi et ça doit l’être deux fois plus pour lui, alors que le plaisir lui vient sans effort, sans que le mouvement de sa propre main ne le distraie… je le sens vibrer sous les assauts de ma prise, et de ma langue divaguant sur ses tétons et sur ses pectoraux… et c’est un bonheur magique… magique de lécher sa sueur, magique de sentir l’odeur de sa peau moite…

    Je suis fou… dans un état d’excitation où je commence à croire que tout est possible… ça le fait à certains moments… ma langue s’aventure à nouveau en direction de son cou, le cœur qui tape dans la poitrine comme s’il allait l’exploser… il me laisse faire, il se laisse faire… je plonge mon visage dans le creux entre le haut de son cou et son visage, mes lèvres se retrouvent à la limite de sa mâchoire, de sa barbe de trois jours…

    Et puis, comme je m’y attendais, c’est là que la machine se met en sécurité… c’est là que ça bloque… il existe des limites qu’on ne peut pas dépasser… le zéro absolu, la vitesse de la lumière, la mâchoire de Jérém… je le sais, mais une fois de plus je n’ai pas pu m’empêcher de tenter de forcer cette résistance… j’étais dans un état second… alors la réaction se met en marche… me ramenant à la réalité… ses bras se sont dépliés sans presque que je m’en rende compte, ses mains saisissent désormais mes avant-bras dans une prise puissante… voilà que, pris dans le mouvement, mon torse bascule lentement pour se retrouver à la verticale… mes fesse posées sur son pubis, sa queue raide calée dans ma raie…

    Jérém est toujours allongé… je n’ose pas le regarder de peur de croiser son regard… je crains de me faire jeter comme dimanche matin… il n’en est rien… le geste qui suit est ferme, mais calme en apparence… il sait ce qu’il veut, et surtout il sait comment il le veut… sacré mec…

    Il vient tout juste de relâcher sa prise sur mes avant bras que déjà je sens ses mains se faufiler sous mes cuisses… son intention est précise, il cherche à faire remonter mon bassin… je comprends de suite ce qu’il a en tête… ça me laisse un instant incrédule, mais ça m’enchante pleinement…

    Il veut encore venir en moi… ça me laisse rêveur… décidemment il a de la ressource ce jeune étalon fougueux… je le seconde en écartant mes cuisses et en prenant appui avec mes genoux sur le matelas… dès que mon bassin est remonté, sa main gauche se saisit de sa queue, je sens son gland passer et repasser dans ma raie, glisser dans ce passage bien lubrifié… effleurer ma rondelle rapidement… oui, Jérém s’amuse à laisser son gland agacer ma raie… petit con, tu me fais languir à ton tour, n’est-ce pas ?

    Il finit par arrêter son petit jeu en positionnant son gland pile en face de l’entrée de mon intimité, en le présentant, en me faisant frissonner avec un petit coup de bassin. La visée est parfaite. Il suffit que je me laisse glisser lentement… sa queue disparaît en moi… après les assauts que ma rondelle a subi depuis quelques heures, elle ne rencontre aucune résistance à son avancée, à sa pénétration… sans effort, comme le plus naturel au monde, il est à nouveau en moi et lorsque je regarde son visage, je le vois enchanté par la sensation d’avoir sa queue enfoncée dans la chaleur humide de mon ti trou déjà rempli et débordant de son jus…

    Je suis empalé sur sa virilité… je suis rempli de lui… là encore je sais ce qu’il veut… et lui aussi il le sait… il sait ce qu’il veut et il sait que j’ai compris ce qu’il veut… et que je vais le faire… c’est trop bon, ça, cette complicité de nos corps, de son envies, de nos plaisirs… je le regarde, ses yeux de feu perdus dans le vide, la peau de son torse ondulant sous l’effet d’une respiration rapide, excitée… comment peut-t-on être si jeune et si outrageusement sexy ? Comment peut-t-on avoir un corps comme le sien, une bonne petite gueule comme la sienne, une queue aussi endurante que la sienne ? Une bombe ce mec… une véritable bombe anatomique…

    Qu’est-ce que c’est beau de voir ses yeux se fermer, son visage grimacer, et ses abdos animés par la respiration profonde du plaisir… tu vas jouir encore, Jérém, c’est moi que te le dis… je n’ai envie que de ça, te faire jouir…

    Alors j’y vais, je vais faire ce qu’il attend de moi. Prenant appui sur mes genoux, j’entreprends de remuer mes reins en faisant coulisser mes fesses et mon trou sur son manche… je le sens trépider dès mon premier mouvement… si c’est pas beau ça… tenir dans ses mains (ou plutôt dans son trou) le pouvoir de faire jouir un si beau mâle…

    Mes mouvements, d’abord lentes et dosés, encore et toujours dans le but de le faire languir, de le préparer au déluge de plaisir que je lui réserve, s’accélèrent peu à peu, jusqu’à prendre une cadence régulière qui a l’air de lui convenir parfaitement…

    C’est une vision de rêve, son beau torse tout tendu vers le plaisir, ses bras à nouveaux pliés, ses mains croisées entre sa tête et l’oreiller… j’adore, j’adore, j’adore ! Il a l’air de prendre un pied de fou… je vois son dos se cambrer sous la vague de plaisir, je vois sa tête partir vers l’arrière (je kiffe à mort ce que tu me fais, en langage Jérém à poil brun)… qu’est-ce que c’est beau son petit grain de beauté noyé dans la transpiration qui a repris à perler de sa peau mate… et que dire de sa chaînette, négligemment posée sur sa peau moite…

    C’est beau à se damner… et même si je commence à fatiguer un peu, car cette fois ci c’est moi qui mouille la chemise pour le faire jouir, j’ai décidé que j’irai jusqu’au bout… je suis vraiment en nage mais ce jour là, l’homme que j’aime a envie de me baiser une fois de plus, alors je ne le décevrai pas… je penche mon dos vers l’arrière, je cherche appui avec mes mains sur le matelas entre ses jambes, mes jambes à moi se déplient et je prends appui sur mes pieds tout en gardant sa queue en moi… en changeant mes appuis, j’arrive a donner plus d’ampleur à mon mouvement… le beau mâle a l’air d’apprécier… je trouve la cadence qui me permet de stabiliser mon effort tout en continuant d’approcher mon Jérém de sa jouissance… tout en prenant un max de plaisir…

    Petit à petit je vois l’excitation grimper en lui, je suis son avancement sur cet écran qu’est son visage parcouru par les grimacements et les expressions typiques du plaisir masculin, un écran que je sais désormais lire si précisément… je vois que ça approche… en faisant appel à mes dernières forces, j’augmente encore la cadence… je vois son visage changer d’expression, je sens sa respiration s’accélérer, je vois ses yeux se plisser, ses lèvres s’entrouvrir… je sais qu’il va le dire dans les cinq secondes à venir… et quand je l’entends annoncer fièrement, sa voix coupée par la vibration de l’orgasme qui est en train de le submerger :

    Tu vas m’avoir… je viens…

    Je me retiens de justesse de lui répondre :

    Je sais, je le vois…

    Il n’empêche que je suis ému de cette merveilleuse entente de nos corps, je suis heureux de me rendre compte que je connais si bien cette merveilleuse machine qu’est la sexualité de mon beau brun. J’ai envie de pleurer, tellement je suis heureux de ce que je suis en train de vivre.

    Et Jérém jouit à nouveau en moi en émettant un râle puissant.

    Quand j’y repense, à distance de tant de temps, je crois que jamais par la suite je ne revivrai un moment aussi chaud, aussi intense, côté baise… je crois que cet après-midi là, on a touché un sommet de sensualité et de charge sexuelle qu’on ne vit qu’une fois dans sa vie.

    C’est vraiment beau et incroyable la sexualité d’un garçon de 19 ans… je ne saurais même pas dire combien de fois il avait joui ce jour là… en moi, dans ma bouche, sur ma peau… souvenir d’une dernière pipe à coté de la porte d’entrée, lui débout et moi à genoux, une gâterie dispensée avec un plaisir indescriptible, ivre que j’étais de son corps, de sa sexualité, de son plaisir, une pipe faite en relevant les yeux pour avoir une vue de soumis sur ses tablettes de chocolat si bien dessinées, si sexy, si fermes, à la peau si douce… souvenir d’une jouissance plus longue à venir et au contenu moins copieux, signe que le mec s’était vraiment vidé les couilles… souvenir d’une toute dernière giclée venue dessiner sur mon torse sa signature chaude et virile…

    Je suis claqué, épuisé… au fil de ses assauts, j’ai moi-même joui plusieurs fois… je suis carrément lessivé, endolori de partout… mon intimité a pris cher et je sais que je vais en faire les frais… tout mon corps garde un souvenir vif et marquant du passage de Jérém en mode « mâle en rut »… mais pour l’instant je suis encore sous l’effet d’une drogue puissante, une drogue faite de son odeur de mâle, de ses goûts virils, celui de sa semence, celui de sa transpiration, je suis comme hypnotisé par la puissance de son sexe…

    Pendant qu’il part en terrasse, je vais à la douche. Avant de passer la porte de la salle de bain, je le regarde une dernière fois, de dos, appuyé à la rambarde, sa chaînette pendouillant négligemment à la faveur de l’inclination de ses épaules. Souvenir de fierté en moi, de plénitude… voir ce mec en train de fumer sa cigarette, momentanément libéré de tout désir sexuel, repu par mon propre corps… c’est vraiment là tout ce que j’aime… c’est éphémère comme sensation, mais tellement intense…

    Je le regarde pendant un long instant, avec l’espoir fou qu’il se retourne et qu’il m’adresse un petit sourire, comme ce matin pendant la philo, le sourire qui a déclanché tout ça… j’attends, en vain… j’ai trop envie d’aller le rejoindre en terrasse au soleil, de le serrer à moi maintenant qu’il est revenu à lui, maintenant que le mâle laisse à nouveau entrevoir le garçon…

    Jérém en short, torse nu au soleil, beau comme un Dieu, en train de fumer, après m’avoir baisé un après-midi entier… Jérémie, mon héros et mon désespoir… cette image est destinée à s’imprimer sur ma rétine, et elle ne me quittera jamais… il y a des instantanées comme ça, qui nous quittent jamais… et celle là, aujourd’hui encore, tant d’années plus tard, elle est là, en moi, vive comme à cet instant précis…

    Soudainement un sentiment de solitude grandissant inonde mon cœur… souvenir d’avoir pensé que cette pipe à coté de la porte d’entrée c’était sans doute la dernière que je lui faisais… que ces deux mois de baise intense sont tout ce que je vivrai avec ce mec dont je suis fou… je me sens étouffer… ça fait un mal de chien… il faut que je parte vite, je suis comme ébloui par sa présence, par la beauté de cette image qui sent « la dernière scène du dernier épisode de série » que mon regard disjoncte, je coupe le contact visuel et je me retires dans la salle de bain…

    Je fais couler l’eau, je m’y glisse dessous… l’eau me fait un drôle d’effet… je la sens tomber sur ma tête et sur mes épaules, glisser sur mon corps comme une caresse… comme j’aimerais qu’il vienne me rejoindre dans cette petite cabine… je suis sur qu’on pourrait y tenir tous les deux, se serrer l’un l’autre, pendant que l’eau nous masse, nous revigore…

    Sous l’eau, je me dis qu’en arrivant dans la chambre de Jérém juste après le bac philo, j’étais tellement excité que rien d’autre que sa queue ne comptait à mes yeux ; maintenant que j’ai joui, maintenant que la tristesse du départ imminent m’envahit, je réalise que je suis revenu sans ciller à cette chambre d’où je suis parti en larmes moins de deux jours plus tôt, après une nuit qui me marquera à jamais, après un réveil qui me blessera longtemps… je me sens dériver… j’ai envie d’une tendresse qui ne viendra pas…

    Je reste longtemps sous l’eau, je ne suis pas pressé de passer la porte de la salle de bain… j’ai peur de me retrouver face à sa froideur de toujours, peur d’avoir mal quand il me laissera partir sans un mot, peur que, quoique je lui dise, il me réponde comme si je le dérangeais. Me baiser tout l’après-midi, certes, mais pas gaspiller son souffle pour un trou à bite…

    L’eau chaude commence à manquer, alors je me décide à fermer le robinet. Je me sèche, je me rhabille. Je me regarde un long moment dans le miroir, en attendant un miracle. T’es fous, Nico, si tu espères qu’il va venir te voir… Je retiens mes émotions, je prends une grande respiration, il faut bien ça pour affronter son regard… je passe la porte de la salle de bain presque d’un bond, je vais me tirer au plus vite…

    Et là, surprise. Quel est mon émerveillement quand je vois mon bel étalon, torse nu, négligemment allonge en travers du lit, les bras écartés, la tête légèrement inclinée vers son épaule gauche… il fait dodo… il s’est assoupi, tombé comme une pierre, comme un lapin après l’amour… il faut dire qu’il ne s’est pas vraiment ménagé cet après-midi… sacré petit taureau… ah, c’est beau de le voir  tranquille, abandonné, beau et inoffensif comme un bébé… de toute façon, tout est beau chez lui… à part son caractère de cochon…

    Je pourrais rester à le regarder ainsi, me perdre après sa respiration apaisée, ses abdos qui ondulent calmement ; un petit vent rentre par la porte fenêtre et caresse sa peau douce… sa transpiration a cessé, ce beau torse donne carrément envie de l’enlacer, de s’abandonner au sommeil en le serrant contre soi…

    J’ai envie de le prendre dans mes bras ou qu’il me prenne dans les siens, j’ai envie de passer la nuit avec lui peau contre peau, dans son lit, dans son parfum, dans son monde, dans sa vie…

    Sa tendresse, voilà justement tout ce qui m’est interdit et qui me le sera à jamais. J’ai beau me branler l’imagination avec un Dimanche 2.0, Jérém est Jérém et il ne changera pas parce que je le veux.

    Adieu mon beau Jérém. Je t’aime et je t’aimerais toujours, quoiqu’il arrive. Même si je sais que tu voulais juste me baiser. Et que les coups à répétition de cet après-midi étaient le bouquet final du feu d’artifice sexuel qu’ont été nos révisions, le bouquet final avant que le silence ne retombe à jamais sur notre histoire.

    Je voudrais passer la nuit avec toi, je voudrais passer ma vie… mais je ne ferai pas la pas la même erreur que la veille… je vais partir pendant que tu dors… je vais partir avec cette toute dernière image inattendue gravée dans mon cœur… avec celle de tout à l’heure, Jérém penché sur la rambarde en train de fumer sa cigarette, c'est la dernière image que je veux garder de lui… dommage que les smartphones n’existaient pas encore à l’époque…

    En tout cas, merci Jérém de m’avoir offert ces deux mois de baise incroyable… ces deux mois de bonheur, ce deux mois au contact de ta beauté, de ce corps de dingue, de cette sexualité de rêve… merci pour cette dernière révision… je savais que c’était la toute dernière, alors j’ai tout donné, tout…

    Merci Jérémie, merci d’exister et d’avoir apporté ce bonheur, bien que si court. Je sais que l’on ne se verra plus à part aux épreuves du bac, et que après le bac tu partira loin, je partirai loin ; que je souffrirai longtemps en essayant de t’oublier… mais ce qui est fait est fait et je ne regrette rien… non, je ne regrette rien car je sais que quoique tu fasse, où que tu ailles, qui que tu rencontres, personne, jamais, ne t’aimera comme j’ t’ai aimé, comme je t’aime, comme je t’aimerai…

     

     

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    Qui veut dessiner Jérémie et Nico ? Des épisodes en avant première à la clé.

     

    La suite samedi prochain.


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