• 50 P’tit branleur sexy (torse nu, casquette à l'envers)

    Version intégrale et alternative - Partie 2

     

    Une demi-heure et une douche plus tard, me voilà à nouveau dans les rues de New York, mon entrejambe me rappelant à chaque pas le bonheur de m’être fait sauter par toi, bel inconnu prénommé Justin…

    J’approche du Madison… j’approche de mon rendez-vous avec Elle et 20.000 autres rebel hearts…

    Lorsque l’intro vidéo démarre sur des percussions aux basses rutilantes, lorsque les danseurs déboulent sur scène avec des costumes qui semblent sortis tout droit de l’armée des soldats de terre cuite de l’empereur Qin… voilà, la salle est en délire…

    Mais lorsqu’elle apparaît, enfermée dans une cage à 20 mètres du sol, la salle s’embrase…

    Les nouvelles chansons se mélangent aux anciens tubes incontournables… la puissante « Iconic » en ouverture… « La vie en rose » s’invite dans la playlist… et l’incontournable « Holiday » clôt la grande messe…

    57 piges… mais il faut admette que maMie a encore de la ressource sous le capot…

    Mais sa plus grande force, c’est sa présence… cette présence qui traverse les décennies, et ma vie, et qui en constitue l’un de rares éléments de stabilité, comme un repère, au milieu des tempêtes, et même de la plus grandes de toutes, celle qui a failli me pousser à faire une grosse connerie il y a désormais presque 10 ans…

    Je sors du Madison, les yeux pleins d’étoiles... il n'est que minuit... la nuit newyorkaise semble si jeune et si pleine de promesses... tout grouille autour de moi… les gens, les lumières de la ville, les enseignes clignotantes et les écrans géants illuminant Times Square comme en plein jour…

    Je regarde la foule défiler et, une fois de plus, je suis comme étourdi par toutes ces occasions, toutes ces rencontres possibles, toutes ces vies qui se croisent, qui s'effleurent sans que les destins se rencontrent... c’est la foire des occasions… des occasions manquées… je me dis que, peut-être, dans toute cette foule, deux êtres faits l’un pour l’autre passent à côté l’un de l’autre sans se voir… comme dans un Mahjong avec beaucoup trop de tuiles…

    Je ressens comme un état d’ivresse, comme un tournis face aux vibrations d’innombrables esprits qui s’entrechoquent, se combinent, s’amplifient… j’ai l’impression de percevoir toute cette énergie qui semble se propager à travers le sol, courir dans les rues, sur le bitume et irradier en moi… comme si j’étais connecté avec tout ce qui est vivant…

    Je suis à New York et j’ai l’impression que je ne me suis jamais senti aussi vivant… dans cette ville immense et étrangère, tout semble tellement possible… même apprendre à vivre avec un passé douloureux…

    Oui, la nuit est jeune… il y a plein d'endroits où je voudrais aller… des bars, gays ou pas… une partie de moi a envie de savourer ce qu’est capable d’offrir la Grande Pomme...

    Je marche pendant une heure, sans arriver à me décider à franchir l’une ou l’autre entrée en dessous d’enseignes toutes plus clignotantes les unes que les autres…

    Le fait est qu’une force irrépressible, irrésistible, violente semble entrainer une autre partie de moi… vers toi…

    Je suis rentré au Madison en pensant à toi, petit con, à ce que tu m’avais fait une demi-heure plus tôt… je suis sorti du Madison toujours en pensant à toi, à cette furieuse envie de recommencer ce que tu m’as fait quelques heures plus tôt…

    Elle ne l’a pas chantée ce soir… mais cette putain de chanson résonne toujours et encore dans ma tête…

    To know you is to love you/Te connaître c'est t'aimer

    You're everywhere I go/Tu es partout où je vais

    (…)

    To love you is to be part of you/T'aimer c'est faire partie de toi

    And I swallowed all my pride/Et j’ai avalé toute ma fierté

    Faute d’avaler mieux, évidemment…

    J’ai envie de rentrer, envie de savoir si tu es encore levé… si tu as envie de recommencer… au fond de moi, je n'arrive même pas à croire que c'est arrivé… au fond de moi, je sais que je vais finir seul à me branler dans ma chambre…

    Mais mes jambes n'en font qu'à leurs muscles...

    Lorsque je rentre dans l'appart, le séjour est plongé dans le noir… enfin… dans le noir comme peut l’être un appart à New York avec une énorme baie vitrée laissant filtrer les lumières de toute une ville…

    Pendant que je me perds dans la contemplation de cette immense fourmilière étincelante, je remarque le ronronnement léger d’une télé allumée...

    La porte de ta chambre est entrebâillée, comme toujours… la lumière bleutée et nerveuse de l'écran se réverbère jusque dans le couloir… te voilà, petit con sexy, allongé sur ton lit, toujours torse nu, les yeux et les doigts rivés sur ton portable… image fugace mais dense de désir… quand je pense que je me suis tapé ça… c’est juste pas possible…

    La simple vue de ton corps provoque en moi des frissons géants… j’ai envie de pousser la porte et te sauter dessus… pourtant, je n’ose même pas m’attarder à te regarder…

    J’avance vers ma chambre sans avoir osé signaler ma présence, mon désir brûlant…

    Est-ce que tu m’as seulement entendu rentrer ?

    Dans le lit, je commence à me branler pour trouver le sommeil… je me branle pour m’étourdir, pour ne pas penser au fait de te savoir à tout juste quelques mètres de moi et de ne plus rien pouvoir espérer de toi… je me branle pour me guérir de ta sexytude qui flotte dans cette maison sur la fréquence olfactive de ton parfum de mec…

    Je suis sur le point de jouir, lorsque la porte s'ouvre... dans le noir de ma chambre je perçois tout juste ta présence…

    Tu refermes la porte derrière toi… je t’entends avancer vers le lit, je t’entends avancer vers moi… un instant plus tard, tu te tiens debout, à côté du lit… j’ai l’impression de sentir l’odeur de ton désir, le désir que j’ai éveillé en toi…

    If I'm smart then I'll run away/Si j'étais futée je m'enfuirais

    But I'm not so I guess I'll stay/Mais je ne le suis pas alors je pense que je vais rester

    Tu es revenu pour tirer un dernier coup pour bien dormir, c’est ça ? Et bien… tu l’auras ton dernier coup…

    Quand je pense que tu ne voulais pas coucher avec un mec… et maintenant c'est toi qui viens me chercher…

    Je sors de mes draps et je viens te sucer en m'orientant dans le noir à la chaleur de ton corps, à l’odeur de ta teub… te sucer dans le noir, c’est très excitant… dans le noir, ton plaisir, mon plaisir, tiennent dans des sensations autre que visuelles… des sensations tactiles, olfactives, auditives, gustatives… c’est une expérience originale, intense, excitante…

    Je te suce, et en faisant plaisir à ta queue, je « suce » tout ce qui te rend si sexy… je « suce » ton deo, la chaleur de ta peau, ton odeur de mec… je « suce » ces abdos que je sens au contact léger de mes doigts et qui me portent le rythme de ta respiration excitée… je « suce » le bruit de ta respiration excitée…

    Je te suce comme un fou, je te suce pour te faire jouir comme un malade, dans ma tête la bataille fait rage entre une envie violente de te laisser jouir dans ma bouche… de te faire plaisir… de goûter enfin à ton jus de mec… de t’avaler… et une crainte des plus rabat-joie, celle justement de recevoir tes jets par surprise, et de m’en inquiéter après coup…

    Le conflit est sanglant, mais de courte durée… je ne saurais jamais si je t’aurais avalé ou pas… car toi, petit con, tu as d'autres projets...

    Tu t'allonges sur le lit, à plat ventre… je sais ce que tu veux… tu veux que ma langue vienne encore te faire plaisir là où personne n’avait eu accès avant cet après-midi…

    Je m’exécute avec bonheur… je m’exécute pour te faire plaisir, pour me faire plaisir… je m’exécute jusqu’à que ton bassin se relève soudainement…

    Surpris, je me redresse sur mes genoux... ton bassin approche alors lentement du mien, jusqu'à coller ton entrejambe contre ma queue raide...

    Est-ce que tu aurais vraiment envie de ça ? Je n'arrive pas à le croire…

    Est-ce que j’ai vraiment envie de ça ? Est-ce que j’ai vraiment envie de quelque chose qui ne fait pas partie de mon absolu érotique, un « quelque chose » en conflit avec mon essence profonde, cette essence qui fait que mon véritable plaisir est beaucoup moins dans mon sexe que dans le plaisir de l’autre ?

    Te voilà p’tit con sexy, à quatre pattes sur le lit, les fesses cambrées, offrant ton cul sans vergogne… un bras le long de ton dos, le coude plié, l’avant-bras à la verticale et ta main à plat sur le matelas s’employant à garder ton corps musclé en équilibre… l’autre bras levé à coté de ta tête, le coude également plié, son avant-bras posé à plat, tout en offrant un appui à ton front…

    Ton corps tout entier ondule, frissonne, demande, aspire au contact avec une autre virilité… aspire à un plaisir que certains, et toi aussi « à froid », trouveraient contre nature… un plaisir que tu devines, ou tu le sais déjà, être juste divin…

    Pour peu qu’on l’accepte pour ce qu’il est, un plaisir parmi d’autres, mais un plaisir à part entière… un plaisir autant physique que mental… un plaisir qui combine sa propre jouissance à celle de l’autre… et donc, à ce titre, un plaisir géant…

    Te voir dans cette position, dans cet état, sentir le contact avec ton petit trou dégoulinant de ma salive qui ne semble attendre que ça… entrevoir l’occasion qui s’offre à moi, inattendue, surprenante, incroyable, magique, de dépuceler un p’tit con de ton espèce… tout ça me parait tellement irréel… ça me fait tellement d’effet, ça fait monter en moi une étrange envie… l’envie de me laisser transporter dans la découverte d’un monde merveilleux…

    Ton bassin recule encore… le mien se raidit pour que le contact soit de plus en plus appuyé… je sens ma queue s’enfoncer lentement dans ta raie, je la sens glisser dans la chaleur humide de ton entrecuisse…

    Mais oui, t’as bien envie de ça… que de chemin parcouru, beau petit con, en à peine quelques heures, toi, le mec qui n’aime(ait) que les nanas…

    Oui, t’as envie de te faire baiser, petit con… t’as envie de savoir ce que ça fait, hein ? Est-ce la première fois pour toi, ou bien t’as déjà laissé un autre petit con de ton espèce être ton maitre sexuel ? Est-ce que tu brûles d’envie d’aller à la découverte de l’inconnu ou bien tu sais exactement où tu t’aventures ? Est-ce que tu réclames de te faire mettre, en profitant d’avoir un pd sous la main, et en toute connaissance de cause du plaisir que tu vas en retirer ?

    Quand je vois avec quelle aisance tu m’offres ton cul, je me dis que, soit tu n’es pas vraiment du genre pudique… ou bien, il faut croire qu’un autre mec a déjà profité de cette même vue sur ton dos en V plié et sur tes globes rebondis et cambrés dans l’attente d’une saillie…

    Petit con… est-ce que tu as déjà passé le cap de t’offrir pour la première fois à un autre mec ? Le cap de mettre ta sexualité masculine entre parenthèses pour en embrasser une autre, inconnue, tentante ?

    Est-ce que t’as déjà ressenti ce doute intérieur face à cette envie… te demander si tu vas vraiment aimer, comment tu vas ressentir le regard de l’autre, comment tu vas te sentir au plus profond de toi-même, après ? As-tu déjà ressenti la crainte de te faire happer par ce plaisir, d’en devenir dépendant à la première prise comme pour une drogue, la crainte de te laisser entrainer dans un tunnel sans retour ? Ou bien, ce doute c’est aujourd’hui que tu vas l’affronter ?

    Quoi qu’il en soit, tu as envie de te faire baiser… ton corps me supplie de te baiser… alors, je vais te baiser…

    Je force avec mon gland sur ton ti trou… je sens d’entrée que je vais avoir du mal… il se présente bien serré… j’y vais doucement, je ne veux pas te brusquer… ma langue t’as bien préparé, mais j’imagine que tu ne dois pas faire ça très souvent…

    Tout comme moi non plus je n’ai pas fait ça très souvent, dans ce rôle… ce n’est pas quand-même une première, mais c’est bien quelque chose de plutôt exceptionnel pour moi…

    Alors j’essaie, maladroitement… je force, mais pas vraiment dans le cœur de cible… je me retire… je relève un peu plus mes cuisses et mon bassin, je reviens à la charge… j’essaie à nouveau… j’ai du mal à trouver la bonne position, à viser juste… je suis intimidé, j’ai peur de ne pas être à la hauteur, de paraître minable face à ta fougue de jeune étalon… j’ai peur de te déplaire, je n’ose même pas glisser mes doigts dans ta fente en éclaireurs, peur de provoquer chez toi des réactions de rejet…

    Inexpérimenté, mal à l’aise, je me mets la pression tout seul… mais toi aussi tu me mets la pression… je sens que tu t’impatientes… bien sûr, un petit con comme toi s’impatiente facilement dans ce genre de situation… lorsque la salle au trésor s’ouvre par accident, il ne faut pas trop traîner… la porte est montée sur ressorts… elle peut vite claquer à la figure si on ne prend pas vite position…

    Tu gigotes, de plus en plus impatient… tes épaules remuent, ton corps ondule, tes fesses reculent pour venir chercher mon gland et seconder les manouvres d’ancrage… les tentatives unilatérales se multiplient, frénétiquement, sans coordination, nous nous gênons l’un l’autre…

    Puis, à un moment, tu t’immobilise, tu cambres un peu plus tes fesses, ce qui a pour conséquence de les faire apparaître encore plus offertes, sans pudeur, encore plus en demande…

    Est-ce qu’on peut imaginer d’assister à quelque chose de plus dingue que cette image, ce genre de p’tit con, de p’tit mec sexy, macho, arrogant, fier de sa queue, à quatre pattes sur un lit, en attendant de se faire baiser ?

    J’ai du mal à venir en toi… mais je ne veux pas que tu te lasses d’attendre et que tu changes d’avis… je bande comme un âne, je suis excité comme un pou, j’ai vraiment envie de te prendre, il me faut juste un peu de temps…

    Pour te faire patienter, je donne libre cours à ma langue pour s’occuper un peu plus de ton magnifique petit cul… oui, je profite de cette position imparable pour te lécher à pleine langue… elle se lance alors dans un marathon de bonheur… elle joue d’abord avec tes couilles bien lourdes… elle glisse ensuite sur tes bourses, elle s’y attarde… elle pique un sprint final en remontant ta raie jusqu'à atteindre et stimuler ton ti trou frémissant…

    Et quel bonheur, en me relevant à un moment pour respirer après cette apnée prolongée, de voir ta main libre, dépassant le l’avant-bras au-dessous de ta tête, s’agiter frénétiquement… tes doigts s’ouvrent, se contractent, geste répété, nerveux, involontaire… geste qui traduit ton lâcher prise, ta perte de contrôle sur toi-même face à un plaisir qui te dépasse, qui te déborde…

    Ta tête, désormais tournée sur le côté, appuyée sur la joue, me montre ta jolie petite gueule grimaçant d’excitation… ta bouche s’ouvre sans laisser échapper de sons, tes lèvres tremblent pour évacuer des frissons, pour chercher de l’air…

    « Mais putain… tu attends quoi, là… » je t’entends lâcher, comme un cri venant du plus profond de toi… tu as vraiment envie… tu n’en peux plus de languir… c’est beau un ti con qui réclame en anglais…

    Alors je viens… j’avance… mon gland trouve enfin ton ti trou humide, et désormais prêt à se laisser amadouer… je sens tes muscles se relâcher… je sens mon gland vaincre la résistance de ton entrée… je me sens glisser en toi, comme happé par tes profondeurs chaudes et divinement serrées…

    « Doucement, doucement, mec… je ne fais pas ça tous les jours… » je t’entends te raidir, tout autant dans le ton de la voix que dans le corps. Je stoppe net. Je suis bien placé pour savoir que parfois, il vaut mieux savoir un peu attendre que de trop se précipiter…

    J’ai le réflexe de me retirer pour te laisser respirer, mais je t’entends m’assener un « Stop it now ! » et je m’arrête net.

    Je sens que ton corps a besoin de temps pour accepter ce que ta tête a déjà bien accepté, intègre comme étant l’ultime plaisir à expérimenter…

    Je te vois respirer et expirer longuement, profondément… tu essaies de te détendre…

    J’attends, la queue raide comme un piquet, j’attends malgré mon impatience, j’attends malgré les relents de ton deo qui remontent de ta peau et qui se combinent avec l’odeur de ton corps dans l’effort sexuel dans un mélange qui m’étourdit, qui exacerbe mes sens… j’attends jusqu’à ce que je sente tes parois se desserrer, jusqu’à ce que je voie son torse lâcher un gros soupir libératoire…

    Je recommence alors à glisser en toi, tout doucement, j’avance jusqu’à la garde…

    Je suis en toi, et toi tu sembles complètement relâché… je recule lentement… je m’enfonce à nouveau, tout aussi lentement… je commence à te limer en douceur, je te vois accuser mes va et vient d’abord avec grimace, ensuite avec bonheur… c’est juste pas croyable… ce petit cul qui avale ma queue… quand on pense que c’est le petit cul d’un petit con on ne peut plus macho de premier abord … un mec qui quelques heures plus tôt a refusé mes avances d’un revers de la main, en argumentant que « moi je n’aime que les nanas »…

    Je prends mon pied, et toi aussi tu prends ton pied… mes coups de reins sont toujours en retenue, je te ménage… bien sûr, j’ai envie de passer à la vitesse supérieure, mais je ressens quand même des sensations magiques en me stabilisant sur cette vitesse de croisière…

    Une vitesse qui se révèle pourtant insuffisante, puisque à un moment je t’entends balancer sèchement, la voix étranglée par un mélange de plaisir et d’excitation, de frustration et d’agacement :

    « Fuck me harder... go on, go on ! ».

    Ah, putain… c’est bon de baiser avec l’audio en anglais… entendre de ta bouche quelque chose comme « Baise-moi plus fort… vas-y, vas-y ! », me rend littéralement dingue… tu y prends goût, le bogoss… tu en veux davantage… tu veux passer au niveau supérieur… et moi qui croyais devoir te ménager… tes mots m’encouragent, me donnent confiance…

    Là, je sais que je peux y aller franco… je commence à te pilonner vigoureusement… je glisse en toi de plus en plus vite, je te martèle sans ménagement… mes cuisses claquent contre tes fesses, mes couilles frappent ton entrejambe…

    Et toi, petit con, tu assumes… tu encaisses, et tu en redemandes…

    « Harder, harder ! ».

    Je n’en crois pas à mes oreilles… tu en veux davantage… je ne sais même pas si je pourrais te donner davantage, j’ai l’impression que je suis à fond… en tout cas, je me donne à fond… je te cartonne avec toute la virulence dont je suis capable, m’approchant très vite de l’orgasme…

    Je te pilonne sans me retenir, je te pilonne sans plus m’occuper de toi, tout concentré à mon plaisir qui monte, qui monte, qui monte…

    Tu es complètement relâché, totalement conquis par ton plaisir passif… désormais à plat ventre sur le matelas, les jambes allongées, écartées comme jamais je n’aurais imaginé les voir un jour… les bras écartés aussi, les mains ouvertes… le visage tourné sur la joue, les paupières fermées… complètement abandonné à mes assauts, à ma sexualité de mec… actif…

    J’ai juste le temps de t’entendre lancer, la voix déformée par un plaisir des sens qui te submerge, sur un ton plat et beat qui rappelle celui qu’ont les mecs lorsqu’ils planent après avoir fumé un joint :

    « Putain… tu me défonces vraiment, là… ».

    Et déjà je sens mon orgasme me submerger…

    « Je vais venir… » je te préviens, alors que mon premier jet s’échappe déjà de moi…

    Ta seule réponse sera le silence ponctué par tes halètements…

    Je viens de jouir et je me sens épuisé, vidé de toute énergie… l’excitation me quitte rapidement et mon corps retrouve instantanément les sensations désagréables d’une respiration qui tente de récupérer de l’effort et d’une transpiration à grosses gouttes qui ruissèle partout sur mon corps…

    J’ai juste envie de me dégager de toi et de m’allonger sur le lit pour retrouver mes esprits…

    Mais c’est compter sans toi… car, je vais bientôt le découvrir, tu vois les choses bien différemment…

    Je n’ai pas le temps d’atterrir de mon orgasme, ni de retirer ma capote… déjà tes mains m’attrapent… me retournent… tu t'allonges sur moi, la queue raide comme un piquet… j’entends le bruit d’un petit emballage déchiré… c’est la dernière cartouche… ça m’apprendra à prévoir plus large…

    Tu t'enfonces en moi, tu me baises comme un animal en rut, rageusement… tes coups des bassins ont une puissance et une ampleur inédite… tu as envie de te vider les couilles comme jamais encore je l’ai senti en toi…

    Ou alors, c’est peut-être ta manière de retrouver ta position de mâle dominant après avoir cédé à la tentation de goûter à l’autre face du plaisir…

    Regrettes-tu déjà ? Ta virulence est-elle une sorte de vengeance, de catharsis ? Ou bien, juste l’effet d’une excitation incontrôlable apportée par ce nouveau plaisir ?

    Quoi qu’il en soit, j’adore cette saillie sauvage, rageuse, absolue, inouïe, féroce… une saillie qui ne dure, hélas, pas très longtemps… tu ne tardes pas à venir… tu te vides une nouvelle fois en limant mon ti cul…

     

    Lorsque je me réveille le lendemain matin, c’est déjà près de 11 heures… en tendant l’oreille, j’entends des bruits connus… pam pam… boooom… ahhhhh... pam pam… boooom… ahhhh… ce jeu vidéo à la con… enfin… ce jeu vidéo génial… oui, depuis que ce jeu m’a permis d’accéder à la queue du bogoss new-yorkais, je n’arrête pas de lui trouver des vertus insoupçonnées…

    Je te rejoins dans le séjour.

    « Hi… » je te lance, aveuglé à la fois par la clarté filtrée par les baies vitrées, par la beauté ravageuse de ton torse nu, par l’insolence de ta jolie petite gueule, par l’attitude nonchalante de ton corps affalé sur le canapé et par le souvenir bouillonnant de nos ébats…

    « Hi… » fais-tu, sans quitter l’écran des yeux, tout en me tendant une manette…

    Euh… de bon matin… avant le pdj… je ne suis pas sûr que ça va le faire…

    Nous jouons…

    Au bout de quelques minutes, je me rends compte que je suis à la ramasse… ton score est deux fois plus important que le mien… il faut dire que tu ne joues pas franc jeu… tu utilises des armes non conventionnelles pour distraire l’ennemi que je suis… ta tenue torse nu, surtout après ce qui s’est passé la veille, c’est une pure provoc’, un scandale… tu es vraiment un petit démon déguisé sous des allures de bogoss… comment veux-tu que je me concentre sur le jeu avec ça sous les yeux… comment veux-tu que je marque des points alors que je n’arrive pas à cesser de mater tes abdos, tes pecs, les poils de ton chemin du bonheur indiquant la direction de ce sexe que je rêve de reprendre en bouche… oui, je passe plus de temps à détailler ta plastique qu’à regarder l'écran…

    Et je ne parle même pas de ton deo petit con qui se dégage librement de ta peau…

    Je joue vraiment trop mal… j’enchaine les erreurs, les ratés… la vie de mon avatar est désormais en danger… je joue tellement comme un pied, qu’à un moment tu mets le jeu en pause…

    « But what the hell are you doing ? » je t’entends me demander, ton sourire ravageur et coquin au coin de l’œil, au bord des lèvres…

    Qu’est-ce que je fais ? Je n’ai pas envie de jouer… j’ai envie de toi, mec…

    Je balance ma manette sur le fauteuil à coté… je me jette à tes genoux…

    Dès que ton gland se présente devant mes yeux, à portée de ma bouche, je te suce avidement… je te suce alors que toi, petit con, tu as redémarré le jeu…

    Ainsi, pendant que tu manies ta manette avec dextérité, moi c’est ta queue que j’essaie de manier avec dextérité… à chacun ses jeux favoris…

    Je te suce depuis un bon petit moment déjà, lorsque j’entends la machine annoncer : « Game Over ».. suivi par un : « Fait chier ! », venant de toi, sur un ton plutôt agacé…

    « Tu m'as fait perdre… » tu lâches, irrité.

    « Plains toi… » je tente de te décrisper, tout en obligeant mes lèvres à quitter momentanément leur bonheur.

    « Tu m'as fait perdre… » je t’entends insister sur un ton presque accusateur.

    Baiser avec des gosses, ça a aussi ses inconvénients…

    « Oui, mais je vais te faire jouir à un point tel que tu vas oublier ton jeu à la con… » j’essaie de te chatouiller là où je pense tu devrais être sensible.

    « T’as intérêt ! » tu t’exclames, l’attitude du mec qui considère que son plaisir est le seul qui compte… tu es vraiment à gifler… mais tellement bandant…

     

    Le lendemain matin, l’appart est plongé dans le silence le plus total. Pas de bruits de coups de feu, d’explosions, pas de cris venant d’un jeu vidéo passionnant…

    L’appart semble désert… tu n’es pas dans ta chambre, j’aperçois ton lit vide dans l’entrebâillement de la porte… tu n’es ni aux toilettes, ni dans la salle de bain, ni dans le séjour… je trouve ça bizarre…

    En attendant, je me fais couler un café et je profite du spectacle qui s’offre à moi, et rien qu’à moi, une vue imprenable sur la verticalité de la ville baignant dans la lumière du soleil…

    C’est l’heure, je dois vraiment y aller, mon avion n’attendra pas… c’est peut-être bien ainsi… pas d’au revoir, pas de situation gênante… je laisserai un comm très positif sur Airbnb… « Très bon concept que cet Airbnb... Air bed&bite »...

    Je m’apprête à quitter l’appart… et là, j’entends le bruit de la serrure de la grande porte d’entrée… le battant s’ouvre et toi, petit con, tu es là, devant moi, un t-shirt blanc qui te va comme un gant, une échancrure vertigineuse, un t-shirt ressemblant en tout et pour tout à celui du selfie dans l’annonce… et ta sempiternelle casquette à l'envers vissée très haut sur la tête...

    Je me fais la réflexion qu’il y a à mon sens deux façons pour bien porter une casquette à l'envers... la première, torse nu, le nek plus ultra… la deuxième, accompagnée d’un t-shirt le plus échancré possible, ou encore d’un débardeur... deux façons avec une condition préalable… celle de pouvoir exhiber une plastique de parfait petit con sexy, ainsi qu’une bonne tête de branleur…

    Et il faut bien admettre que toi tu remplis chaque condition haut la main… quoique tu portes en dessous de ta casquette, c’est du pur bonheur…

    Tu refermes la porte derrière toi. Tu ne me dis même pas bonjour. Moi non plus, d’ailleurs… on se regarde, on se comprend...

    Dans tes yeux, toujours cette bonne flamme lubrique que tu n’avais pas il y a 48 heures en me regardant… ta main libre caresse déjà ta queue au travers du short… sacré petit allumeur... tu bandes, mec… tu as encore envie…

    Tu as envie et moi je ne peux pas résister... quitte à me mettre en retard pour l’avion, je ne peux pas y renoncer…

    Tes épaules appuyées contre la porte d’entrée, le bassin en avant, les jambes légèrement écartées… comment se passer de ça… je suis à nouveau à genoux devant toi… je baisse ton short et je te taille une dernière, intense, longue, mémorable pipe…

    Putain, qu’est-ce que t’es sexy avec ce t-shirt blanc… ça décuple mon envie de te sucer… et lorsque tu le soulèves et tu le coinces derrière ta nuque… je deviens dingue… là, il n’y a plus d’avion, il n’y a plus de vie qui m’attends à Toulouse… mon seul but est de te faire jouir…

    I looked into your eyes/J'ai regardé dans tes yeux

    And my world came tumbling down/Et mon monde s'est effondré

    You're the devil in disguise/Tu es le démon déguisé

    That's why I'm singing this song/Voilà pourquoi je chante cette chanson

    Putain… tu me fais un effet, mec… ça fait tellement longtemps que je n’ai pas ressenti ça pour un garçon… je crois que je n’ai ressenti cette envie furieuse, déraisonnable, ravageuse, qu’une seule autre fois dans ma vie…

    Tes mains retiennent très fort ma tête, tu me cartonnes la bouche, ta queue m’étouffe… quel plaisir de contribuer à faire de toi un vrai petit mec fier de ta queue… quel bonheur de sentir en toi ce nouveau feu que j’ai allumé de ma main, de ma bouche, de mes fesses, et même de ma queue…

    « Putaaaaaaaaain de salope… tu vas m’avoir... » je t’entends aboyer.

    Ton orgasme secoue ton beau corps de jeune mâle… je me fais violence pour obliger mes lèvres à quitter ton manche… je me fais violence et je te fais violence, je dois forcer pour arriver à me dégager de ton bassin qui ne veut pas reculer…

    Et lorsque ton jus jaillit enfin, de nombreux jets puissants et épais viennent tacher mon t-shirt…

    La puissance de tes assauts, ainsi que ton odeur de jeune mâle, à la fois fortes et douces… c’est le dernier souvenir que je garderai de toi, après avoir passé un nouveau t-shirt, en marchant dans la 5th avenue, direction métro-JFK-CDG-Blagnac, tout en savourant une dernière fois la grisante sensation d’être carrément au centre du monde, dans la vie qui grouille, « Into the groove »…

    Oui, je me sens « Into the groove »… et « I love new York »… j’aime ton énergie, ton immensité… et je t’aime aussi car tu m'as rappelé que, où que j’aille, qui que je suce, qui que je baise, il était une fois une histoire qui s'appelait Jérém et Nico...

     


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