• 13 Encore plus chaud. Jérém, moi et l'autre.

     

    You sexy motherfucker/Sexy motherfucker, sexy motherfucker/Sexy motherfucker, sexy motherfucker

    Dimanche 3 juin, 2h15

    Je viens de me mettre au lit, quand mon portable vibre. Un sms vient d'arriver. Un 06 inconnu. Mon cœur bondit dans ma poitrine. Ca ne peut être... ça ne peut être... que lui... J'ouvre le message et je lis un court texte, confus au possible, bourré d'erreurs d'orthographe, privé de toute ponctuation et, surtout, pas signé...

    Vien depche mec tu va prendres cher vite te bezer...

    Mais ce ne peut être que lui! Tentant une analyse de texte genre PPDA dans les Guignols lors des interventions de Riberi, j'arrive quand même à comprendre l'essentiel... à savoir qu'il a envie de me baiser là tout de suite. Je réalise à cet instant que Jérém a besoin d’un vocabulaire très réduit dans sa relation avec moi : la maitrise de deux expressions type, telles que « viens me sucer » et « je vais te baiser, salope », lui serait suffisante.

    La maison de mes parents n'étant qu'à quelque centaine de mètres de l'internat, je lui réponds: "Chez toi dans 10 minutes". Excité et impatient comme pas permis, je bondis de mon lit, je passe un t-shirt, enfile un jean, baskets, un pull et je me faufile hors de chez moi essayant de ne pas réveiller les autres occupants de la maison. Je me retrouve ainsi dans la nuit fraiche de ces premiers jours du mois de juin. Je suis fatigué mais j'avance en sautillant, comme un gus qui va rejoindre son amant pour une bonne partie de jambes en l'air. Depuis la deuxième rencontre je lui avais laissé mon 06, mais jamais je n'aurai pensé qu'il s'en servirait... du coup j'ai moi aussi son 06... j'en suis si fier et heureux, j'ai l'impression de détenir les codes de l'arme nucléaire.

    Je sauvegarde ce numéro dans mon répertoire bien que, je le sais déjà, à la première vue j'ai gravé à jamais dans ma mémoire cette suite magique de 10 chiffres qui peuvent m'amener avec la simple pression d'une touche tout près de lui. Des années plus tard, je me réveillerai un matin avec l'envie de composer ce numéro que je n'avais pas utilisé depuis si longtemps, ce numéro qui était toujours dans ma mémoire et dans mon cœur; après bien de fois où ma raison avait censuré l'envie et l'intention, ce matin là je serai suffisamment à coté de la plaque pour trouver enfin le cran de le faire et d'attendre une réponse venant de l'autre coté... Hélas, on lance parfois des questions dont la réponse ne vient pas ou quand elle vient, elle nous semblera inappropriée... je composerai le bon numéro mais ce sera un nana qui décrochera, une nana qui ne saura rien de l'existence d'un garçon nommé Jérémie T. Je m'excuserai pour l'erreur et je raccrocherai.

    Mais ce soir là c'est bien le beau et insupportable Jérém derrière ce même 06. Je me dis qu'il doit être rentré de boite... bizarre qu'à cette heure là, un dimanche matin, il ne soit pas coincé dans le cul d'une nana... ça ne lui ressemble pas... en tout cas, dans son sms il a bien évoqué l'intention de me baiser et ça c'est tout ce qui compte à mes yeux... surtout depuis que j'ai réalisé que pour continuer à le voir, à réviser avec lui, je dois me contenter de n'être que son vide-couilles. J'ai des papillons dans le ventre, je suis si heureux de le retrouver, excité et impatient de découvrir sa tenue du samedi soir, de découvrir son caleçon, de sentir son parfum, de humer son odeur de male, l'odeur de son sexe... impatient de découvrir ce qu'il a envie que je lui fasse ou ce qu'il a envie de me faire...tous mes sens sont en éveil, ma peau est parcourue par des frissons, mon cou et mon visage caressés par la légère brise qui souffle, dans mon boxer une trique qui ne cesse de monter; et entre mes fesses je sens mon anus palpiter en imaginant ce qui va m'arriver (tu vas prendres cher). En route, je relis le message au moins 3 fois.

    Je suis devant la porte de l'internat, mon cœur bat la chamade, j'ai l'impression qu'il va bondir de ma poitrine, que je vais défaillir,... je trouve le bouton Jérémie T, je sonne, il m'ouvre direct sans vérifier que c'est bien moi: j'aime bien son côté "jamais effrayé, je doute de rien"; je monte les escaliers quatre à quatre et je suis devant sa porte. Vu l'heure, je tapote discrètement.

    La porte s'ouvre, la chambre est dans le noir, seule la lumière terne du couloir illumine le physique de mon bel amant... Se tenant dans l'entrebâillement de la porte, Jérém est devant moi, torse nu, un caleçon rouge à l'élastique noir couvrant son sexe qui se dessine dans toute sa splendeur sous le coton fin. Le parfum de son deo "bien à mec" se dégage copieusement de son torse nu et ça me donne envie de tout avec lui... mais avant tout de le sucer, putain que j'ai envie de le sucer... on m'annoncerait que ce serait la dernière chose que je ferais dans ma vie, que dans dix minutes la fin du monde viendrait, je l'aurais sucé encore et encore et encore et encore, m'arrangeant pour qu'il jouisse et que je puisse avaler son jus une toute dernière fois.

    Salut - je lance.

    Rentre - il me répond, m'attrapant par le poignet et me trainant presque dans la chambre.

    Son haleine sent l'alcool et un je-ne-sais-pas-quoi dans son attitude sent le mec éméché de fin de soirée prêt à baiser n'importe qui lui passe à portée de queue. Charmant qu'il ait pensé à moi.

    Il referme la porte derrière moi nous plongeant dans un noir presque total. Toutes les lumières sont éteintes.

    Vas y, suces moi…

    Il a envie d'un truc dans le noir le coquin, ça peut être marrant: en attendant c'est déjà extrêmement excitant.

    Qu'est ce qu'on s'entend bien avec ce mec... sexuellement, c'est l'harmonie parfaite. Dans le noir presque complet, à peine percé par la faible lumière du réverbère qui passe au travers des stores de la porte fenêtre, je pose mes lèvres sur le coton doux de son caleçon. Je rencontre vite sa poutre bien raide et je parcours son envergure à la recherche de son gland. Une fois trouvé l'objet de mon désir, je m'amuse à l'agacer avec ma langue à travers le coton. Je le sens frissonner...

    Putain - il chuchote, en sortant violemment da queue du caleçon la présentant devant ma bouche. Son odeur devant mon nez... c'est l'extase. Je gobe son gland et je le caresse avec ma langue, le trempe bien avec ma salive, j'insiste avec le bout de ma langue dans le petit creux du gland là où bientôt sa semence jaillira copieuse, dense, chaude, parfumée pour régaler de son gout intense et masculin mes papilles et mon palais tout entier. Sa queue a déjà un petit arrière gout de sperme… Où est ce qu’il l’avait trempée ? Une pipe dans les toilettes en boite ? Une branlette en attendant mon arrivée ? Putaaaaiiiiin de mec ! Partagé entre excitation de me taper un mâle aussi convoité et la jalousie de ne représenter pour lui qu’une facette non exhaustive de sa sexualité, je m’appliquai pour lui donner le plus de plaisir possible, dans la tentative désespérée et inutile de rendre mes caresses tellement uniques et intenses qu’il trouverait les autres, toutes les autres, fades et insipides… Je voulais qu’il n’ait plus envie que de moi… Très con, j’en conviens.

    Je caresse ses fesses avec mes mains, je les saisis pour faire avancer son bassin et pousser son sexe au plus profond de ma gorge. Je suis au bord de l'étouffement mais rien ne me parait excessif pour célébrer ma soumission à cette queue qui me rend fou. Jérém a l'air d'apprécier et pour le faire encore plus délirer, je décide de pousser mes mains jusqu'à ses tétons... il prend une inspiration profonde, une inspiration de plaisir, juste avant de commencer à mettre de grands coups de bassin dans ma bouche, comme s’il était en train de défoncer ma rondelle. Je suis excité à un point que je crois jouir bientôt dans mon caleçon. S'il me pince les tétons à son tour, je crois que je ne durerai longtemps: mais ce soir là il ne semble pas décidé à ce genre de faveur, il a pile l'attitude du mec qui veut tirer son coup avant de se mettre au pieu pour dessaouler.

    You sexy motherfucker/Sexy motherfucker, sexy motherfucker/Sexy motherfucker, sexy motherfucker

    Au bout d’un petit moment, je me rends compte que le fait de faire ça dans le noir est excitant et frustrant au même temps : je suis quand même un mec et il parait que pour nous les mecs, beaucoup de choses qui mènent à l’excitation passent par la vue… et puis, faut dire que quand on a la chance de baiser avec un truc pareil, quel dommage que de ne pas avoir l’image. En contrepartie, je me rends compte que, comme pour un aveugle, mes autres sens augmentent leur acuité pour compenser l’absence de la vue. Mon odorat, excité par son parfum et pas les odeurs de mâle qui se dégagent de son sexe, m’amène beaucoup de plaisir, bien plus encore, et ce n'est pas peu dire, que d’habitude ; ma peau, mon visage, mon cou se délectent de cette exposition délicieuse à la chaleur dégagée par la peau de son bas ventre ; mon sens du goût me régale avec la fragrance de sa queue dans ma bouche ; et le toucher... ça en devient magique! Mes doigts deviennent mes yeux, se baladant sans retenue sur ses tétons, ses pecs, ses abdos au relief impressionnant – comment est ce possible d’être aussi bien foutu ? – ses hanches, ses fesses, ses cuisses… je me rends compte que, en absence d’image, je suis bien plus tactile qu’à mon habitude et que cette nouvelle approche sensorielle a l’air de ravir Jérémie. Je note dans ma tête (au même endroit où j’avais noté les coordonnées gps de ce petit coin de peau si odorant entre la naissance de la verge et celle des bourses, endroit que je projetais de retrouver au plus vite), qu'à l’avenir, même avec la lumière, il me faudrait peloter davantage mon adorable, insupportable beau brun. Comme quoi, la frustration a du bon et devant l'obligation de nous adapter à une situation imprévue, on découvre parfois des idées et des solutions inattendues qui nous ouvrent bien des horizons.

    Il me pilonne la bouche de plus en plus violemment, je sens que son sperme arrive et que bientôt je l'aurai sur ma langue et dans ma gorge... lorsqu’un bruit venant de l'intérieur de la pièce, un bruit de lattes de sommier mélangé à un froissement de draps me fait brusquement arrêter mon élan vers le plaisir du beau brun...

    Qu'est ce que c'est? je demande à Jérém.

    T'inquiète, suce encore…

    Le bruit se répète et il me semble d'entendre comme un petit ricanement venant du lit.

    Il y a quelqu’un dans ton lit?

    Je t'ai dit de sucer, tu vas voir après...

    Tu aurais pu me prévenir quand même…

    Quoi, tu n'aimes pas les surprises?

    Bah, enfin... Jérém...

    Suce et tu verras...

    Cédant à sa sommation, je reprends ma fellation, un brin troublé. Au bout d'un moment, pendant que je commence à abandonner à nouveau ma raison à la faveur de l'irrésistible attraction qui représente pour moi cette queue; pendant que ma langue s'emploie à astiquer le gland délicieux au bout de ce manche impressionnant, je l'entend lancer dans le noir:

    Viens sucer toi aussi...

    Putain, il y a bel et bien quelqu'un d'autre dans la pièce... Vraiment, mon Jérém, You sexy motherfucker/Sexy motherfucker, sexy motherfucker/Sexy motherfucker, sexy motherfucker...

    Oui, ce petit con m'a appelé pour un plan à trois. J'entend alors un froissement de draps, puis des pieds qui se posent sur le sol et ensuite un bruit répété de pas se rapprochant. Je devine la présence de quelqu’un s'agenouillant à coté de moi, me frôlant l'épaule gauche au passage. Le noir étant presque total, je n'arrive pas à voir à quoi ressemble cette troisième personne.

    Jérém sort sa queue de ma bouche et commence à frapper mes lèvres puis les siennes avec son gland pulpeux.

    Allez, sortez vos langues, léchez bien ma bite et mes couilles...

    On s'exécute, essayant de capter sa queue qui bouge dans tous les sens, mus par le même désir primaire, le même geste désespéré, la même attitude "coute que coute" quand, enfants, nous essayions d'attraper la queue de Mickey sur le manège tournant. A la différence que là c'est la queue de Jérém, et l'enjeu est autrement de taille, au sens propre comme au sens figuré... Nos joues se frôlent plusieurs fois, ce contact répété m'indique que son visage est imberbe... Nana? Mec? Je ne saurais dire... aucun parfum non plus pour me mettre sur la voie, juste une petite senteur de gel douche générique. Tout ce que je peux en déduire c’est que l’autre a aussi faim que moi de lécher les couilles de Jérém et d’avoir sa queue dans la bouche. C’est excitant et frustrant au même temps.

    Je suis jaloux et intrigué. L’autre était là avant moi, sous ses draps, ces draps dans lesquels je n’ai encore jamais eu le plaisir de me glisser… Et si l'autre était dans ses draps, c’est que Jérém avait du commencer à prendre son pied avant de me beeper… c'est qui, putain? A un moment notre course à la queue de Jérémie prend fin et je me rend compte que le beau mâle trouve son pied dans une bouche qui n’est pas la mienne… je remarque qu'il met des coups de reins et qu'il sont plutôt vigoureux… Je veux en avoir le cœur net… j’allonge ma main gauche pour tâter la personne agenouillée à coté de moi… mes doigts rencontrent d’abord sa cuisse… je remonte alors tout doucement vers son entrejambe et c'est avec une véritable surprise que j’arrive à frôler une queue assez conséquente et bien tendue. Un mec… PUUUUUUUUUUUUUtaiiiiiiiiiiin! Jérém se tape un autre mec…

    Dans le noir depuis plus longtemps que moi, ses yeux s’habituant à l’obscurité et se sensibilisant à fur et à mesure, Jérém a remarqué mon manège car il m’annonce froidement :

    Je te présente Guillaume…

    Plusieurs question me brulent déjà les lèvres : c’est qui ce Guillaume ? De quel droit il me l’impose ? A quoi ressemble-t-il ? Je ne sais rien de lui, à part qu’il est bien monté… et qu’il est en train de sucer le mec que j'ai moi aussi envie de sucer, en l’approchant dangereusement de la jouissance… putain, il ne va quand même pas me faire ça… jouir dans la bouche d’un inconnu devant moi…

    T’as qu'à croire... imaginer une once de prévisibilité venant de la part de Jérémie, c'est sans compter avec l’attitude de petit merdeux de compétition qui est souvent la sienne…

    En attendant, il extirpe sa queue de la bouche de ce Guillaume et s'éloigne, nous laissant en plan avec nos bouches ouvertes et nos langues pendantes. Ce petit con semble de plus en plus conscient que pour faire augmenter le plaisir, il faut faire durer le plaisir. J’entend un bruit de lattes, j’en déduis qu’il s’est allongé sur le lit. Un petit clic dans le noir et la petite loupiote sur sa table de nuit s'allume.

    Allez, assez rigolé, venez vous occuper de ma queue !

    Tiré de l’obscurité, je peux enfin toiser ce Guillaume…putain, il est plutôt mignon : on est face à face, lui aussi s'est tourné vers moi pour voir à quoi je ressemble... le genre petit brun à l’air un peu intello, un air qui se mélange en un merveilleux contraste avec un coté sexe plutôt marqué, une petite barbe brune de trois jours, un petit coté baroudeur, un regard coquin, des petits yeux noirs, profonds, malicieux, ténébreux, un petit brun frais et charmant comme pas permis, un physique élancé, pas trop musclé mais avec des pecs bien dessinés, quelques petits poils entre les tétons… bref… une petite gourmandise, le genre de petit mec tout juste la vingtaine pour qui je craquais à fond à l’époque.

    Je comprend très bien que Jérém puisse également craquer sur lui… c’est ma hantise depuis le début… qu’après avoir gouté à la baise entre mecs avec moi, il se rende compte qu’il peut en baiser d’autres, bien plus charmants… et ce Guillaume en est la preuve… franchement, à coté d'une caille comme lui, je ne fais pas le poids.

    Pourquoi Jérém me fait ça ? Pourquoi il m’a sonné ? Il n’aurait pas pu le baiser jusqu’à que la queue lui en tombe sans que je le sache ? Pourquoi me montrer qu’il a trouvé un mec plus mignon que moi pour me remplacer ? C’est cruel… Certes, il est éméché, on l’entend à la vibration de sa voix, moins posée et plus floue qu’à l’habitude… mais enfin…

    Nous voilà sur le lit, en train de nous disputer sa queue… pendant que ce Guillaume pompe à fond le beau mâle, j’essaye de lui lécher les couilles comme je peux… La position n’est pas propice; alors, frustré et mécontent, je renonce, me contentant de regarder Jérémie prendre son pied sous les assauts de la bouche bien intentionnée de ce Guillaume… Il est beau à se damner et le voir prendre son pied est un spectacle dont je ne peux pas me lasser, même si c’est un autre qui lui prodigue, même si à ce moment là je pense déjà que cette soirée va sceller la fin de nos révisions. Je regarde son torse se soulever sous les vagues de la respiration et je remarque que ma respiration se synchronise à la sienne, mon diaphragme monte et descend au même rythme que le sien et je ressens des frissons de plaisir vécus par procuration, en même temps que Jérém en ressent grâce à cette langue qui a l’air bien adroite sur sa queue. Non, je ne pourrais jamais être copain avec ce mec, car copain, quand on regarde l'étymologie, ça veut dire partager le même pain... nous on serait plutôt des copines, car dans l'étymologie, elles partagent autre chose que du pain.

    Suce-moi lés tétons…

    Ah, oui, ça c'est dans mes cordes… et putain, décidemment ce mec ne perd jamais le nord... même si cela équivaut à l’exciter encore davantage et certainement envoyer l’étincelle qui entrainera l’explosion de sa jouissance dans la bouche de ce petit con si charmant qui est en train de le sucer à ma place…

    En effet, dès que mes lèvres et ma langue se posent sur son téton, alors que mes doigts agacent le deuxième, je l’entends prendre d'amples inspirations témoignant de la montée de son plaisir. Ce moment d’extase dure un petit moment, jusqu’à que Jérém me repousse, avant de refouler également, presque en le bousculant, ce petit morveux de Guillaume. Il sort du lit presque d'un bond. Il se tient là, debout devant nous, les mains sur les hanches, le dos cambré en arrière avec une attitude virile au possible, sa queue pointant le zénith.

    Oui, il se tient debout devant nous, ses deux salopes, il nous toise tout en jaugeant sa domination sexuelle non plus sur une nana, non plus sur un mec, mais sur deux mecs, à genoux sur son lit, le cul en l’air, les bouches ouvertes privées du bonheur de tenir son sexe… il doit être flatté au plus haut point ce petit con… mais putain qu’il est sexyyyyyyyyyyy !!!!!!!!!!!!!!!

    Deux pd le désirent plus que toute autre chose au monde, prêts à lui faire tout ce qu’il désire avec une fougue comme si leurs vies en dépendaient… et lui il a juste le pouvoir et le loisir de choisir à qui délivrer du plaisir et qui laisser en plan… le pouvoir de choisir où et comment jouir... il n’y en aura pas pour tout le monde, sauf pour lui, le seul dans l'histoire à être sur de prendre son pied à tous les coups, le seul à satisfaire pleinement ses envies de mâle! Et sa petite chainette virile, son tatouage, ce torse si dessinée... Vraiment je trouve ce mec beau à en pleurer, et encore plus maintenant que je commence vraiment à craindre qu’il préfère un autre à moi, qu’il préfère les caresses, les fellations, le cul d’un autre mec aux miens. Surtout maintenant que je commence à avoir la certitude d’être en train de le perdre pour toujours.

    Sexy, sexy... You sexy motherfucker/Sexy motherfucker, sexy motherfucker/Sexy motherfucker, sexy motherfucker

    Toi... - lance-t-il en indiquant l'autre avec un simple mouvement du menton - viens sucer encore… mets toi contre le mur...

    Le Guillaume s’exécute et je regarde Jérémie se mettre face à lui, lui glisser la queue entre les lèvres, s’appuyant des deux mains au mur, une position qui ressemble à s'y méprendre à celle dans laquelle il s'était installé pour me remplir la bouche lors de notre toute première révision. Cette position, le buste légèrement incliné, permet à ce type de le pomper avec toute l’amplitude possible pour lui procurer un max de plaisir. Je remarque que Jérém s'abstient de mettre de coups de bassin dans la gorge de son cousin, se laissant faire plutôt sagement... sagement, faut le dire vite, en connaissant la suite. A bien regarder, cette position présente un autre avantage, celui de mettre en valeur et de cambrer légèrement ses fesses magnifique posées au fond de ce dos musclé qui est à lui seul une invitation à la luxure.

    Une idée me traverse l’esprit: j’ai sacrement envie de lui bouffer le cul pendant que le mec le pompe, envie qu'il jouisse pendant que je lui lèche la rondelle… Et puis Jérémie se tourne vers moi. A vrai dire il tourne à peine la tête, son regard converge vers le sol, il ne me regarde pas du tout. Je suis toujours sur le lit, situé sur sa gauche, observant la fellation que l'autre est en train de lui payer. Quand il parle enfin, je me surprend à croire qu'un fil invisible relie nos pensées et nos sexualités désormais totalement complémentaires... ou alors que je deviens télépathe…

    Viens me bouffer le cul…

    Télépathe, je vous dis... Moi qui avait déjà en moi ce trouble de la vision qui devient une qualité en compagnie d'un garçon... oui, mon ophtalmo m'a toujours trouvé presbyte... Maintenant je fais dans la télépathie, ça vient de sortir… Alors là, je m’exécute avec le plus grand bonheur du monde. A genoux, mon visage à quelques centimètres de son cul musclé, regardant sa chute de reins fabuleuse, je ne tarde pas plus qu’un instant à céder à l’envie de saisir fermement ses fesses déjà si fermes par elles mêmes, de les écarter et de glisser mon nez et ma bouche dans cette fente si attirante…je m’arrête un instant à humer les odeurs qui se dégagent de cet endroit interdit et si mystérieux…je suis enivré par ce petit mélange d'odeurs de peau, de gel douche, combiné à quelque chose de plus fort, qui se dégage de sa rondelle. C’est une odeur forte, prenante… et j’en suis si envahi que ma langue bondit toute seule de ma bouche, allant droit au but, bien au milieu de cette rondelle magnifique, bien offerte à mes caresses buccales. Je pousse ma langue le plus loin possible et je suis excité de ressentir que Jérémie frissonne sous les vagues d'un plaisir intense et inédit, un plaisir amené par l'action combinée de deux bouches s'occupants de sa sexualité. Jamais on a du le sucer et lui bouffer le cul au même temps, et le mec a l’air d’apprécier rudement le traitement.

    Putain les mecs, c’est boooon… allez y, sucez, c’est le pied…

    Ma langue pousse de plus en plus loin ses assauts, j’écarte ses fesses le plus possible pour aller encore plus profondément, pour chercher le gout de ce coté de sa sexualité, gout qui disparait à fur et à mesure que ma langue progresse.

    Et puis c’est arrivé. Je l’ai senti respirer un grand coup profond et puissant, je l’ai entendu émettre des oui, oui, oui, comme ça, ça vient, ça vient… aaaah aaaah aaah… et puis ma langue a senti les contractions successives de son anus, chacune correspondant à un bon jet de semence dense et bien chaude qu’il est en train d’offrir à la langue et à la gorge de ce Guillaume. Je continue à lécher sa rondelle jusqu’à que les contractions s’arrêtèrent. Dés lors, j'éloigne rapidement ma bouche, soucieux de ne pas entraver ses mouvements et pour ne pas me rendre indésirable après le changement d'esprit et d'humeur typique d'un garçon après s'être vidé. Jérémie se relève, partant directement en terrasse, sans prendre la peine de se rhabiller. Guillaume se relève à son tour, se dirigeant vers la salle de bain. Sans fermer la porte derrière lui, il se rue sur l'évier et il recrache le cadeau de Jérémie… il fait couler de l’eau et se rince la bouche plusieurs fois… Putain de petit con… si c’est pour recracher son jus, autant le laisser à quelqu’un comme moi qui saurait en apprécier le délice… Il y a vraiment des cons dans ce monde. Déjà que je ne porte pas ce mec dans le cœur, alors là je le trouve franchement con. Comment peut-t-on recracher la semence d’un mec si sexe quand il décide de t’en faire cadeau ?

    Pendant que Jérémie fume sa clope, je m’allonge sur le lit en position semi assise, le dos contre le mur, appuyé à un oreiller, attendant son retour pour connaitre ses intentions pour la suite. Oui, je suis à sa merci. Tant qu'il en envie, j'en ai envie aussi. J’entends Guillaume tirer la chasse. Il revient de la salle de bain avant que Jérém ne revienne de sa clope. Il est certes très con à mes yeux à ce moment là, mais force est de constater qu’il est vraiment beau… un physique vraiment fait pour l’amour… lui aussi... Mais est-il vraiment pd ce mec ? Ou alors un autre hétéro éméché ? Ou alors un bi comme Jérém, un mec à nana qui aime de temps à autre se taper un mec pour changer d’horizon ? Il sort d'où ce con? C'est qui ce Guillaume ? Visiblement il s’était déjà passé des trucs avant que j’arrive… il était dans ses draps… C’était la première fois qu’il couchait avec le beau brun? Va-t-il le revoir ? Le baiser encore ?

    Il s'approche et vient s’installer sur le lit à coté de moi. Je commence à me sentir plutôt mal à l'aise: la pause cigarette parait s’éterniser et je ne vois vraiment pas de quoi je pourrai parler à ce type…

    C'est lui qui se charge de rompre la glace, chuchotant à moitié pour ne pas être entendu par Jérém.

    Ca fait longtemps que tu baises avec mon cousin ?

    Son cousin. Ah non… celle là je ne me l’attendais pas, décidemment jamais effrayé, ne reculant devant rien, ce petit con de Jérémie.

    Bah, quelques semaines… Et toi ?

    Depuis ce soir… on est sorti en boite ensemble et à la fin de la soirée j’ai vu qu’il était vraiment éméché… tellement éméché qu’il ne s’est même pas tapé de nana… quand je l’ai vu débraillé et titubant, avec sa chemise à moitié défaite, avec l’attitude du mec en fin de soirée prêt à soulager sa queue avec tout ce qui bouge, je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais… je n’avais pas trop bu, j’ai fait mine d'être trop allumé pour rentrer… il m’a proposé de dormir ici…

    Pas que dormir apparemment…

    Je suis sûr que dans sa tête ce n’était que pour dormir, mais moi je n’ai pas pu me retenir… il était sou et j’ai eu envie de lui… je me suis dit qu’il était tellement allumé qu'il n’aurait pas la force de me cogner si ça le dérangeait… on était dans le lit et j’ai touché sa queue… elle était déjà bien en forme… il s’est laissé faire…

    Fais-moi grâce de détails, stp…

    Je ne savais pas qu’il couchait avec toi… moi c'est depuis tout jeune que j’ai envie de lui, je ne te raconte pas le nombre de branlettes que je me suis tapé en pensant à mon cousin… je le voyais à tous les repas de famille… et souvent au milieu du repas je m'enfermais dans la salle de bain pour me soulager tellement c’était dur de le voir là à coté de moi… de plus en plus craquant, jour après jour...

    Et moi alors… depuis des années, depuis qu’on est en classe ensemble… tous les jours je vis ça…

    Je sais… mais toi, toi tu vas continuer à baiser avec lui… tu es un copain… moi je suis son cousin, et quand il aura dessaoulé il m’en voudra et il s’en voudra… pour moi c’est ce soir ou jamais… et puis, je crois qu’il tient à toi… pendant que je le branlais, avant que tu arrives, il m’a appelé Nico… ensuite il a voulu que tu viennes…

    En fait, ce mec n’est pas con. Ca ne sera pas toujours le cas dans la suite de cette folle nuit, mais à cet instant précis je le trouve touchant et j'ai presque envie de le réconforter... En parlant de son cousin, ses petits yeux noirs si vifs se sont arrêtés dans une expression de tristesse et de désir, témoins d'une souffrance et d'une frustration accumulées dans le temps... on ne peut pas lutter contre le désir... Quant à Guillaume, à ce moment là il a l'air du chat potté dans sa ruse au chantage affectif dans le premier Shreck. Et de la même façon que le bonhomme vert, je marche à plein pot.

    Stp, laisse moi profiter un peu de ce soir… je ne sais pas de quoi aura encore envie Jérém ce soir mais ne m’en veut pas de partager ce moment avec toi… ce n’est que pour ce soir… j'ai toujours couché avec des nanas... c’est la première fois que je couche avec un mec…

    Drôle d'initiation - je pense dans ma tête. Je ne sais trop quoi répondre. Jérém revient de sa clope, ce qui m'exempte de réagir aux propos de Guillaume. Jérém a certes l’air bien ailleurs, mais sa queue pointe toujours vers les étoiles. C’est fou ce pouvoir de l’alcool d’altérer la conscience d’un beau garçon. Il n’en perd pas pour autant le sens de la formule. Il nous toise un instant avant de nous lancer:

    Sur le ventre… je vais vous baiser…

     

     

     


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